tag:blogger.com,1999:blog-67237833393016186702024-03-05T17:15:00.397-08:00Adios Chulo !Coups de cœur, coups de sangel Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.comBlogger142125tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-10508988422464412652016-08-18T10:02:00.001-07:002016-08-18T10:02:03.376-07:00Trop de pique tue la pique et les toros<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Bien sûr à
l'opposé de certains, je ne sais pas tout des mystères de la
corrida, bien sûr je respire mal la vraie ambiance des vrais
aficionados, ceux qui gueulent et font le raouhhhhhhhhhh ! ,
dont ils ne connaissent même pas l'origine, à la sortie des toros
y compris lorsqu'ils sont somptueux, bien sûr la corrida est un
spectacle, bien sûr !</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Pedraza de Yeltes
avait envoyé une corrida majuscule pour le 14 Août à Dax. Une
corrida à faire pleurer la Monumental de Madrid lorsqu'elle était
digne de ce nom, à faire pleurer ma Condesa, et à distiller 10 gin
tonics avec mon hermanito Angel ! Une corrida pour toreros et
matadores, un luxe terrible de nos jours, ignorée d'ailleurs par les
penseurs des « blogs taurins », si friands des
merdes de Prieto et autres saletés. Sans parler des merveilles
portugaises, je ne parle pas des huîtres !</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Une corrida à
pleurer, une corrida comme seul cet élevage sait en produire, et
compte tenu de l'attitude indécente des pseudos « aficionados »
« toristas » et puristes (je rigole) , ne tardera pas à
abandonner ce mode de sélection pour ne plus voir massacrer ses
toros, ces bijoux de bravoure, mais aussi de fond, de noblesse et de
caste.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Le seul critère, la
grande mode, au nom d'une « corrida » de verdad est de
faire partir ces toros de l'autre bout de la piste sur le cheval. Et
comme ces toros ont une vraie passion pour les chevaux, il y arrivent
à pleine vitesse. On imagine la densité du chocs entre le cheval,
fût t 'il de Bonijols et sa technologie de caparaçon et ces
toros pesant entre 560 et 620kgs. Jusque là me direz vous, même un
manso peut arriver de loin sur un cheval.
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ces toros prenaient
le fer avec une immense bravoure, poussant de tous leurs reins,
longuement, longuement longuement. Et le public en demandait toujours
plus, deux fois, trois fois, quatre fois depuis la rocher de
Gibraltar.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ainsi le superbe
quatrième, le second de Rafaelillo se vit infliger 4 de ces piques,
et littéralement se tua sous le fer. C'est à dire qu'au sortir de
la dernière pique qu'il prit avec la même générosité suicidaire,
le brave se coucha, se releva, se recoucha, et par égards envers
cette bravoure on hésita un peu à le relever en le tirant par la
queue. On lui donna la puntilla.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
J'ai pu avoir le
privilège de dialoguer avec le matador, « à chaud ».
Pour lui, deux piques suffisaient. Il a laissé faire la troisième
et tenta d'arrêter la quatrième sous les protestations du public.
« C'est que, dit t'il tristement, il faut faire plaisir à
l'aficion ! »</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
On doit me
reconnaître que ce n'est pas la première fois que je proteste
contre cette première pique donnée de très loin. C'est un geste
pour moi, anti taurin, qui peut bousiller les toros. Il faudrait
donner la première pique de près, sans tuer le toro, mais en
testant sa bravoure, puis lui donner peu à peu du champ.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
L'éleveur fabrique
ces toros uniques de bravoure au cheval, importants, mobiles malgré
la ration de fer qu'ils prennent ou les efforts incroyables sous le
cheval, souvent toréables malgré cela. Rafaelillo fut bien avec
son premier mastodonte, on sait ce qu'il advint de son second. Adame
n'a pas réédité sa performance de l'an dernier, jamais en place,
« pegapase », vulgaire à pleurer. Del Alamo hérita du
troisième, un « cabron », compliqué comme on dit et qui
de plus allait « a mas », débordant le matador,
totalement épuisé en fin de faena et au bord du malaise. Bon peut
être qu'il manquait une pique à ce diable.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
L'épisode du
quatrième avait singulièrement refroidi l'assistance qui ne fit que
peu attention aux deux derniers toros.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
A l'évidence
l'éleveur présent à la corrida avec son responsable Jose Ignacio
Sanchez avait mis beaucoup d'espoir dans ce lot superbe. Leur
déception était palpable, leur incompréhension aussi.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Un voisin me dit que
les piques lui suffisaient. Il sait pourtant la dureté du châtiment
imposé à ces toros, jusqu'à ce que sous l'effort ils empoisonnent
leurs muscles.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Il me paraît
important de raison garder, comme en toutes choses, et éviter de
massacrer ces merveilles de bravoure et de caste, pour que
finalement, Zocato trouve qu'ils manquent de « toréabilité ».
Et j'ose à peine préciser qu'il existe une Présidence. Je sais que
si elle avait osé limiter certaines piques, elle aurait été
immolée sur l'autel de la « vraie tauromachie »</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Trop de pique tue la
pique et les toros.</div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-10953821910564583332016-04-01T01:34:00.001-07:002016-05-09T15:57:11.940-07:00Enhorabuena Titi!<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxFwZvxi_BGxJb-LIjGfoBhIm6nCwjegw-HivSntphQP5wLoQvJfNMUia9GNb3ApbDM9wzsusfLH2GxpIrAXg6DMSS4SGOa24V2zOaOwpnbskdx6-ffvOfqhbJTkfx2WpD0nvEAo6xIR8/s1600/dax-en-habit-de-lumi%25C3%25A8res-chroniques-taurines-1990-2015.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxFwZvxi_BGxJb-LIjGfoBhIm6nCwjegw-HivSntphQP5wLoQvJfNMUia9GNb3ApbDM9wzsusfLH2GxpIrAXg6DMSS4SGOa24V2zOaOwpnbskdx6-ffvOfqhbJTkfx2WpD0nvEAo6xIR8/s320/dax-en-habit-de-lumi%25C3%25A8res-chroniques-taurines-1990-2015.jpg" width="197" /></a></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Bernard Dussarrat, dit « Titi », et fils de « Titi »,
est un dacquois de souche, quoique espagnol par sa mère. Mais, c’est une
alliance qui porte beau, non seulement, parce qu’une heure suffit pour rallier « l’Espagne »,
n’entrons pas dans les conflits basco ethno de l’Euskadi, au moins pour faire
le plein de cigarettes de mon épouse, car je ne fume toujours pas depuis quatre
ans et 3 mois. Appelons cela l’Espagne car parfois on y parle Espagnol, quoiqu’à
contre cœur, et Bilbao, cœur de la "basquitude" a longtemps été une
référence en matière de corrida dure. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Maintenant, à mon grand désespoir, on a instauré le rouge et
blanc obligatoire pour toutes les fêtes,
y compris de la région, ce qui fait le bonheur de certains commerçants et de
lignes de fabrications chinoises ou autres. Car, voyez vous, ceci est censé « gommer »
les différences sociales, mais surtout, est venu d’une imitation aussi stupide
que niaise des fêtes de Pamplona, oubliant au passage que ces couleurs sont
celles de la Navarre fasciste des « requetes » carlistes.
Quant à l’élimination des différences sociales, disons que les penas plus ou
moins privées se multiplient, qu’on peut se démolir selon l’endroit au
champagne ou au rosé « low cost ». Je parle du prix d’achat, pas du
prix de vente du litre.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Titi, est un indestructible des tendidos. Il s’est souvent
distingué, en chemise très colorée, interpelant de sa voix de stentor embrumée les
éleveurs, les toreros, les organisateurs, les curés éventuellement, les ignares
nombreux dans les étagères. Il renouait avec cette tradition de la corrida
populaire, ce que pour sa survie, elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Je me
souviens encore de mon père hilare rentrant de corrida, après que quelques
tomates aient été envoyées à la face des toreros, ou commentant le geste de
Dominguin pour indiquer qu’il était le « numero uno », provoquant la
réaction sublime d’un illuminé polyglotte hurlant « numero cincuenta » !
C’est qu’à l’époque on avait « l’indignation » cultivée !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Pour revenir à l’objet de ce post, après une si longue
absence, je voudrais parler de son livre « Dax en habit de lumières »,
sorti tout récemment, et présenté sous les arènes de Dax, à une assistance
plutôt importante. Ce livre qu’il cosigne avec le photographe Bertrand Caritey,
est illustré de photos rares et toujours dans le propos. La couverture est de l’ami
Jérome Pradet, sur fond sombre, et fait de ce livre un objet qu’on a envie de
regarder avant de l’ouvrir. Il a été édité par la jeune maison d’édition
dacquoise Passiflore, dirigée par Florence Defos Durau et Patricia Martinez, qui
fait un travail remarquable de sauvegarde d’un patrimoine dacquois et landais. En
tous cas, la mise en page de ce gros pavé, de près de 300 pages est extrêmement
soignée, y compris, la correction.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Pour le contenu, ce sont 25 ans de temporadas dacquoises,
dans leurs plus extrêmes détails, corridas, novilladas avec ou sans picador,
rejon, et aussi course landaise, qui fait tellement partie de la tradition des
fêtes dacquoises.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Le polémiste acide que peut être Titi, s’efface devant la
narration des faits, pour convenir qu’une commission taurine, ayant à charge l’organisation
et les risques d’une temporada, est animée du désir de bien faire et de conserver
aux arènes de Dax son brio, même si, en creux, on comprend bien que le sujet
est hélas aussi politique, c'est-à-dire que, contraintes ou non, les commissions,
à part quelques privilégiés très souples de l’échine, ont tendance à valser
avec les changements politiques.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">En tous cas, il réussit le tour de force de ne pas sombrer
dans la collection de "resenas", c'est-à-dire que même s’il s’appuie sur des
témoignages précieux, il a su conserver l’essentiel, c'est-à-dire l’essence de
chaque corrida, avec une certaine distanciation, et fait mieux comprendre l’esprit
de cette arène de Dax, si particulière. Je veux parler d’une certaine commisération
envers les autres arènes, d’ une haute estime de soi même et d’un goût pour le
beau toreo, qui l’a faite « s’auto surnommer ? » la « Séville française »..</span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";"><br /></span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Son travail, finalement, dépasse largement la seule enceinte de Dax, car on y voit évoluer les phénomènes de mode, toros et toreros, et aussi assister au naufrage de certains sangs. De ce point de vue, ce livre est une somme, utile pour tout aficionado.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">L’écriture est très belle, limpide, précise, toujours très
soignée, même s’il n’a pas pu résister à un « l’assureuse de soustons »,
dans sa relation de la corrida de Cristina Sanchez . Chaque année est précédée d’un texte
introductif court mais précieux et conclue trop souvent par l’évocation d’un
aficionado disparu.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Ce pourrait être une compilation ennuyeuse de textes
convenus, mais il a su chaque fois éclairer chaque événement, faisant que son
livre se lit d’une traite, non, je n’ai pas dit de pis, ni des blanches. En
plus il se dégage une manière de sérénité, surprenante pour qui connait un peu
le personnage, et surtout, ce bonheur d’écrire
qui sourd de chaque page.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "calibri";">Enhorabuena Titi !</span></div>
<b></b><i></i><u></u><sub></sub><sup></sup><strike></strike>el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-165503303356040222015-12-07T04:32:00.001-08:002015-12-07T04:32:17.882-08:00HONTE!Honte!el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com15tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-5772744160444761752015-09-14T05:39:00.001-07:002015-09-15T01:07:38.793-07:00Au nom du père.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqkRFsAVRwDLQV89PbG3u058SfAAFGba3YpNrp6GYX4-4PyW1RJx6kRlriArM7vy6Aztibt-K-spJHHwCbMG2r1_WBlN48N8hrASHTgOkkJB2o0V-qYVUufLtCfBsvd4OebxoAI5185qs/s1600/manzanares+et+son+fils.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqkRFsAVRwDLQV89PbG3u058SfAAFGba3YpNrp6GYX4-4PyW1RJx6kRlriArM7vy6Aztibt-K-spJHHwCbMG2r1_WBlN48N8hrASHTgOkkJB2o0V-qYVUufLtCfBsvd4OebxoAI5185qs/s400/manzanares+et+son+fils.jpg" width="276" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ce fut un week end taurin de
rève. Non aficionados s’abstenir. Hommes de préjugés tels que moi, faites <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>amende honorable. Et simplement regardez.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Les « toristas »
d’autant plus virulents qu’ils sont jeunes et bons plumitifs, tiennent à se
distinguer du « vulgum pecus » ignare par leur vision acérée, disons
cérétane, anciennement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vicquoise de la
corrida. Il est des tabous : Prieto de la cal, pur Veragua, je me marre, Cuadri
« sang unique » alors que c’est un patchwork indescriptible, et que
si on m’agace je décrirai. Au moins ce qu’on en sait, qui comme chacun sait est
une vision édulcorée de la réalité. Les ganaderias sont des laboratoires
culinaires. Les chefs gardent leurs recettes, disent ce qu’ils veulent, surtout
des mensonges, et les aficionados se gargarisent de sang pur ou unique, pour
abreuver leurs sillons de connaissance taurine.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Mesdames, mesdemoiselles,
messieurs, j’ai le regret de vous dire que tout n’est qu’une question de
sélection, qu’il y a de la caste chez le domecq, qu’il peut y avoir chez le
domecq, aussi, des toros préformatés pour les figuras, ce qui fait leur succès
commercial, , qu’il y a des saloperies chez les domecqs, tout comme il y en a
chez les prétendus santa coloma, saltillo, veragua<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et autres mignardises, mais d’un autre genre.
Mais surtout que c’est le public qu’il faudrait éduquer.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Lorsque l’aficionado fait dans la
pureté cela fait un peu rire, étant impur le Domecq, ( Juan Pedro bien sûr,
mais aussi Parlade, Jandilla, Fuente yimbro, Pedraza, et tant d’autres).
Ajoutons en un : Montalvo, si décrié. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Olivier était avec moi lors de la
corrida de Cuadri. Nous espérions beaucoup, même si nous savions qu’ils étaient
mal sortis à Madrid. Eliminons ce qui doit l’être et n’a rien à voir dans le
débat. Castano, dévoré à la cape, inexistant ensuite, faisant la vedette
américaine d’une cuadrilla qui n’en menait pas large dans son cabotinage.
Bordel en piste, torero pétrifié. Il faut savoir s’arrêter quand on ne peut
plus.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Robleno est le seul qui
curieusement, ne se soit pas fait bouffer à la cape. C’était de bon augure à
ses deux toros. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Hélas il est retombé
dans ses travers rédhibitoires : demis passes, pico, en précisant que se
croiser en allant chercher la corne opposée avec le pointe de la muleta, alors
que l’autre bout de la muleta est derrière la fesse, puis tendre le bras en
travers, équivaut à se décroiser (sic, Olivier). </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ledesma a fait ce qu’il a
pu : son denier était un os au comportement étrange : on a supposé,
défaut de vue, mais aussi toréé, bref, une saleté.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ceci dit, ces toros étaient même
mansos, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du style , mala casta, sujet
tabou, pour les cuadriphiles. Bon disons mauvaise corrida qui plus est mal
lidiée, mal toréee, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>je veux dire que
sans avoir été un de leurs adeptes, j’aurais aimé voir ce que Ruiz Miguel, ou
Diego Puerta, voire Ostos et quelques autres auraient fait de ce type
de toros qui étaient plus dans leur répertoire. Mais quand on commence par se
faire bouffer dès la cape, le reste n’est pas possible car les bougres ont tout
compris.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Laissons faire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Monsieur Cuadri qui ne donne pas dans la
langue de bois, le tout étant de savoir dans cette mélasse de sangs pour donner
un « sang unique » par sa composition étrange et préhistorique, par
quel bout il pourra opérer le « rafraichissement » qui semble
s’imposer, tout en admettant que lorsqu’on cherche de la caste, on s’expose à
des désillusions.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Venons-en à cette corrida de
Montalvo. Je n’étais pas chaud pour y aller, ce qui me valut de me faire
« chambrer ». J’ai même dit que je venais pour «
JuanMora », imbécile va ! Peut être en subconscient en référence au
« Mora, Mora » malgache. Je peux être abruti aussi. Ou de mauvaise
foi.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Donc, voilà, je n’appréciais pas
Manzanitas, je ne sais plus exactement pourquoi, trop figurita, trop top model,
trop<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>beau, trop señorito, et je lui voyais
les défauts de la fin de règne de son père, un des précurseurs du toreo moderne
rectiligne. Quant à Perera !</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Juan Ignacio Perez Tabernero est
lié depuis longtemps à Dax, ainsi que toute la famille Tabernero. Il a emmené
une corrida très bien faite, harmonieuse, élégante dans le type. Les toros sont
sortis avec de beaux galops, bouillants. Mora s’est fait bouffer à la cape par
ses deux toros, le reste <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fut lamentable
et pathétique : assassinat aux piques, impuissance du torero, nullissime.
Il est venu chercher son chèque, point.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">On sentait bien que Manzanares
était très concentré, très dans sa corrida, comme on dit d’un joueur qu’il est
dans son match, très attentif. Il sut arrêter ses toros à la cape, opposant la
soie à la violence, les mettant aussi en confiance. Nul cri, j’ai horreur des
toreros gueulards, un petit « rha, rha », toujours calme. C’est lui-même
qui mit en « suerte » ses toros pour les piques, évitant
soigneusement de les faire partir de loin. Bravitos les toros de Juan Ignacio.
Piques dosées « levanta el palo » dit le jeune maestro et le picador
écoute, tout ceci sans geste superflu.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Pour les banderilles, aucune
passe superflue, une seule pour chaque mise en « suerte ». Une
perfection de lidia étroitement contrôlée par le jeune maestro.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ensuite, mes seigneurs, le sens
du placement, de la distance exacte, une ceinture incroyable. Cours de toreo,
donner du temps au toro, lui donner de la distance, et lui servir une petite série,
toujours parfaite.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Je pense aussi qu’il avait établi
un dialogue avec son père, dans cette plaza où enfant il <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’accompagna dans sa vuelta. Les puristes
diront que la seconde faena fut mieux encore, je ne sais pas, j’étais sous le
charme de cette toreria honnête, suprêmement élégante, méticuleusement juste et
respectueuse dans l’attitude torera. Deux faenas, deux bijoux finement ciselés,
sobres et élégants, ponctués de deux énormes estocades, dont la seconde dans un
recibir fabuleux sous les yeux du ganadero.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Et encore une fois, ces toros
avaient de la caste, du fond, plutôt braves, et demandaient à être toréés, c'est-à-dire
qu’ils avaient du piquant, pouvaient donner des coups de tête et ne
pardonnaient pas tout. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>En tous cas, rien
à voir avec les borregas dont les figuritas sont friands. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Je suppose que pour un ganadero ce doit être
un bonheur de voir deux de ses exemplaires entre les mains de ce Manzanares hier
béni des dieux.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Le premier de Perera était
probablement un grand toro, mais il se blessa <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à une patte en s’emmêlant dans une cape. Il
tint debout et chargea par sa race mais était handicapé. Le second de Perera
fut le seul faiblard et sans grand intérêt.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">On pense que très ému, et
toujours en deuil de son père dans son costume noir, le fils dédia le triomphe
à son père. </span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ole Torerazo !</span></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-19146680796019638342015-08-31T00:57:00.003-07:002015-08-31T01:03:03.248-07:00Plutôt que de voir ainsi agoniser Las Ventas............<br />
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ce week end du 22 Aout </span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">j’avais décidé de rendre visite à mes amis de
Madrid, la Condesa et</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">Angel Luis. Samedi
délicieux, déjeuner avec ma chère Carmen, puis soirée avec Angel Luis et
l’historien Grimaldos. Cette tertulia s’est achevée vers 3heures du matin, dans un bar sur une place
près de Carabanchel, qui maintenant ressemble à une cocotte minute renversée. Quelle
horreur !</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Le dimanche tapas, canas et déjeuner a La Puerta Grande et </span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">nous nous sommes retrouvés les 3, La Condesa,
Angel au tendido 3 alto.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Angel m’avait dit, <b><i>« en Aout, c’est parfois intéressant,
on peut voir des toros et des toreros qu’on voit peu".</i></b> </span><span lang="ES-TRAD" style="mso-ansi-language: ES-TRAD;"><span style="font-family: Calibri;">Bon !</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span lang="ES-TRAD" style="mso-ansi-language: ES-TRAD;"><span style="font-family: Calibri;">Toros
de<b><i> Lagunajanda</i></b>, origine <b><i>Salvador Domecq</i></b>, 3 toreros : <i><b>Lopez Chaves</b></i>, (3
corridas en 2014), <i><b>Victor Janeiro</b></i>, ( le frère de Jesulin, 1 corrida en 2014),
et<b> </b><i><b>Julio Pa</b></i><b>rejo</b> qui</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">confirmait son
alternative. </span></span><span style="font-family: Calibri;">On le voit, tous auraient dû avoir quelque chose à montrer.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Un tiers d’arène, quelques touristes égarés, chaque torero a
amené sa claque, nous sommes à coté de celle de Janeiro.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">La corrida pèse 540 kilos de moyenne, plutôt correctement
présentée donc. Le premier se brise la corne, il sera changé avec un autre. Deux
sobreros donc de <b><i>« El Risco » </i></b>et <i><b>« Conde de la Maza ».</b></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Les toros sont d’une faiblesse insigne, scandaleuse, qui
plus est totalement décastés et obligés de <i>« se battre »</i> sur place. </span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">A part
deux <i>« gordos »</i> que Carmen connait au 4, aucune réaction. Ils sont
habitués à se faire sortir par la police, là à part un début un peu bruyant et
quelques <i>palmas de tango</i>, ils se sont tus, anéantis.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Que dire ? Des cuadrillas honteusement absentes et je m’en
foutistes, d’une vulgarité rare. Des toreros plus que limités et qui semblaient
aussi s’en foutre, un public amorphe. Un laisser aller et un "bordel" incroyables en piste. Des chevaux de picadors qui s’affalent au
moindre contact et qui dorment à terre, il faut presque un cric pour les
relever. Et dieu sait que ces toros n’étaient pas des foudres de bravoure ni de
force. Je pense qu’on avait dû forcer un peu sur les sédatifs </span><span style="font-family: Calibri;">.
RIDICULE ! Je pense à la <i>cuadra </i>de <b><i>Bonijol</i></b> et le splendide <b><i>Tabarly.</i></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Je connais des arenes en France où un tel spectacle, toros
et toreros, aurait déclenché une émeute, demandé la démission des
organisateurs, du maire ou peut être du député du coin. Là rien.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Un ennui pharaonique, je parle du repos dans la pyramide,
une tristesse infinie, des souvenirs de las Ventas qui se bousculent.
Angel</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">et Carmen, ventenos purs et durs
me disent que c’est ainsi désormais à las Ventas. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Carmen, très triste me dit que </span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">« plutôt que de voir ainsi
agoniser las Ventas, je préfèrerais la prohibition » </span></i></b><span style="font-family: Calibri;">. C’est
dire ! Bon elle a parfois tendance à exagérer mais tout de même, quand on
sait ce que pour elle représentent Las Ventas, on frémit un peu.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Nous nous sommes séparés en silence devant Flemming, Carmen
vers son métro, Angel vers sa voiture, et votre serviteur vers son taxi. Nous n’avions
même pas le cœur à aller « batailler » dans un bar taurin.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Que l’aficion de la prétendue première arène du monde soit
dans cet état est bien pire que toutes les attaques des antis.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b></b><i></i><u></u><sub></sub><sup></sup><strike></strike></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-60681568606430608442015-08-16T06:36:00.000-07:002015-08-16T13:12:26.789-07:00Immense corrida de Pedraza de Yeltes.<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">On attendait les
</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Pedraza </span></i><span style="font-family: Calibri;">au virage. On ne fut pas
déçu. De la bravoure, de la noblesse souvent, et de la caste. Un </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">trapio</span></i><span style="font-family: Calibri;"> impressionnant, des têtes à
donner des cauchemars aux toreros, longs, hauts, puissants.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ils livrèrent
tous un vrai combat, âpre, exigeant, avec des </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">tercios</span></i><span style="font-family: Calibri;"> de pique hallucinants qui mirent une fois de plus en
évidence la </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toreria</span></i><span style="font-family: Calibri;"> des chevaux de </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Bonijol et des picadors</span></i><span style="font-family: Calibri;">, pour une fois
fêtés.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">J’en ai vu au bord des larmes près de moi,
émus par ce spectacle d’un autre temps, ou sans mots pour dire ce qu’ils
ressentaient.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Et ce sixième </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro</span></i><span style="font-family: Calibri;">, une montagne de nerf de sauvagerie
et de bravoure pure. <i>Del Alamo</i> l’avait plutôt bien entrepris à la cape, mais dès
qu’on ouvrit la porte du </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">patio de
caballos</span></i><span style="font-family: Calibri;">, à l’autre bout de la piste, on laissa échapper le monstre qui
partit directement sur le cheval. S’en suivit un </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">tercio</span></i><span style="font-family: Calibri;"> hallucinant, le </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro </span></i><span style="font-family: Calibri;">poussant
comme un enragé, y compris sur le cheval démonté. Chutes bien sûr, peur pour le
cheval et pour le picador. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Lorsqu’enfin le
monstre lâcha le cheval, ou plus exactement lorsqu’enfin on réussit à l’en
détourner, il sema la panique pour les banderilles</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">. Del Alamo</span></i><span style="font-family: Calibri;"> eut l’immense mérite de faire face à ce grand toro et, à
sortir une vraie bonne faena, car le </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Pedraza
</span></i><span style="font-family: Calibri;">était plutôt noble, type piquant </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">encasté</span></i><span style="font-family: Calibri;">.
Une bonne estocade et un tour de piste pour cet immense </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro</span></i><span style="font-family: Calibri;">, qui réellement, s’il avait pu être correctement géré à la
pique, était, à mon avis d’</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">indulto</span></i><span style="font-family: Calibri;">
car plus que complet. <i>Del Alamo</i> avait déjà coupé une oreille à un extraordinaire
rouquin, brave aussi, bien sûr, et avec une </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">alegria</span></i><span style="font-family: Calibri;">
dans la charge incroyable. Vuelta aussi pour cet extraordinaire toro. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Nous étions
beaucoup à nous dire que nous n’avions peut être jamais vu une corrida aussi
complète, aussi émotionnante. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">ET maintenant
venons en au </span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">hiatus. Une partie du
public, la plus gueularde, refusa la sortie à hombros du torero. Chacune de ses
oreilles était plaquée or pourtant. Que lui reprochait-on ? D’avoir perdu
le contrôle du </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro </span></i><span style="font-family: Calibri;">pour les piques,
sûrement. C’est cruel, car nul ne sait si quiconque aurait pu contenir ce
volcan de bravoure brute et de sauvagerie, </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">(fiereza)</span></i><span style="font-family: Calibri;">.
Ensuite il fallut le consentir, ce que le petit homme fit très bien.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Continuons.
Commentaire ce matin de Terres Taurines d’un mystérieux correspondant. Je copie
et colle : </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">« Le succès remporté par la ganaderia
de Pedraza au détriment des toreros et surtout de Juan del Alamo, injustement
maltraité par le public qui ne le laissa pas sortir a hombros, ne doit pas
masquer l'absence d'identité de ce troupeau, ni franchement toriste, ni
réellement de qualité, mais dont les toros font parfois illusion en imposant
leur masse physique qu'il ne faut pas confondre avec la véritable
bravoure »</span></i><span style="font-family: Calibri;">. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Certes, ce n’est
pas Viard qui a écrit cette connerie, mais il est responsable de sa
publication.</span></div>
<b></b><i></i><u></u><sub></sub><sup></sup><strike></strike>el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-81528993924678870852015-08-14T01:12:00.001-07:002015-08-16T06:37:16.896-07:00Urdiales: comme un haiku<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwhEiVmdRU0Mjk2viXRl4n2Tp4P-2KlaFktVbhxbs2mDZQ3EkBBKvQRZILxEe6af_tNfCpBqPok20ZIYT6YBImAeENfSNsUZkSEdV51rdSmJGdwsrZ291Pw8_uLnUBvvEXjpMPaFAjQFQ/s1600/diego-urdiales2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwhEiVmdRU0Mjk2viXRl4n2Tp4P-2KlaFktVbhxbs2mDZQ3EkBBKvQRZILxEe6af_tNfCpBqPok20ZIYT6YBImAeENfSNsUZkSEdV51rdSmJGdwsrZ291Pw8_uLnUBvvEXjpMPaFAjQFQ/s320/diego-urdiales2.jpg" width="240" /></a></div>
<span style="font-family: Calibri;">J’avais voulu
voir Urdiales et les </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Jandilla</span></i><span style="font-family: Calibri;"> de </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Borja Domecq</span></i><span style="font-family: Calibri;">. Ce dernier est un homme
jeune et vraiment charmant. Il était là accompagné de 3 de ses 4 filles. </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">« Ni un macho ».</span></i><span style="font-family: Calibri;"> De très
jolies fillettes, bien élevées et avec de très beaux yeux bleus.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Les </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toros</span></i><span style="font-family: Calibri;"> fournirent une corrida
intéressante, plutôt bien présentée, et avec pas mal de bois. Des comportements
variés, âpres ceux de Urdiales, avec ce piquant propre à la maison</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">mais aussi des coups de tête violents, ceux de
</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Adame</span></i><span style="font-family: Calibri;"> étaient les meilleurs, avec des
charges vibrantes, longues et profondes. Le mexicain en tira un bon parti et
fit admirer une bien jolie aptitude à lier les passes et à tirer le bras. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Très mauvaise
après midi pour </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Leal</span></i><span style="font-family: Calibri;">, qui étouffa son
premier </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro</span></i><span style="font-family: Calibri;">, refusant de lui donner
l’air qu’il méritait, dans un </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toreo</span></i><span style="font-family: Calibri;">
voulant imiter </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Paco Ojeda</span></i><span style="font-family: Calibri;">. A son
second </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">soso</span></i><span style="font-family: Calibri;"> mais peut être abimé à la
pique, il voulut prendre le contre pied : </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">puerta gayola</span></i><span style="font-family: Calibri;"> et plongeon, le </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro
</span></i><span style="font-family: Calibri;">passe au dessus, seconde tentative en piste, même plongeon. Ouf dangereux
et inutile mais sans bobo. A la cape, le torero cède du terrain à chaque passe.
Il tente ensuite de donner de la distance au </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro</span></i><span style="font-family: Calibri;">, prenant le contre pied de ce qu’il avait fait à son premier.
Il termine sa faena dans un ennui profond. Mauvaise journée, pour ce jeune
torero, déjà desservi par sa grande taille, mais qui en plus sembla perdre ses
« papiers ». Peut être voulait t’il trop bien faire ? Cuadrilla
totalement dépassée !</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Reste Diego
Urdiales. Il toucha les plus difficiles du lot, le premier un rouquin violent,
court, puissant et dangereux, le second moins compliqué peut être, mais court
aussi. A la cape, Urdiales gagna du terrain à chaque véronique, pour terminer
au centre. Ce n’était pas si simple devant le premier tambour major. </span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Je vais tout
vous dire, j’ai adoré ce </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toreo </span></i><span style="font-family: Calibri;">très
court : Urdiales utilise un répertoire très</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span style="font-family: Calibri;"> restreint de passes, et se
refuse à toute fioriture ou concession au public. Ce n’est certainement pas un
manque de respect, c’est sa conception du </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toreo</span></i><span style="font-family: Calibri;">,
qui rappelle certain,</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">celui à</span><span style="mso-spacerun: yes;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">l’ancienne des années 70 et de façon
évidente, le maestro </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Antonete</span></i><span style="font-family: Calibri;">.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">L’homme est
habitué aux tontons, ceci se voit. Il est calme, toujours réfléchi, bien placé.
</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Son </span><span style="font-family: Calibri;"><i>toreo</i></span><span style="font-family: Calibri;"> est quasiment une épure, une
recherche de stylisation, dans un dépouillement quasiment ascétique. Chaque
passe est un bijou de sobriété de justesse et d’efficacité, minimaliste comme
un </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">haïku</span></i><span style="font-family: Calibri;">.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Devant ce toreo
si pur, si madrilène d’antan, j’ai ressenti une vraie émotion, une nostalgie</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Calibri;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7CtDVmgF_EgIozQKbVW-Qq4sO8v4tf1kfqn9WX-A2mtAvkIQbnVAZ1TW6flT75UN0DVLc7tmh5Gz-OfoWuAZu9ZkJ_E7ykwG7mNd7d_RiLenw4Nk2AlFWaU890I2P_QyxctXv0iw1u0/s1600/1195978350_0.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii7CtDVmgF_EgIozQKbVW-Qq4sO8v4tf1kfqn9WX-A2mtAvkIQbnVAZ1TW6flT75UN0DVLc7tmh5Gz-OfoWuAZu9ZkJ_E7ykwG7mNd7d_RiLenw4Nk2AlFWaU890I2P_QyxctXv0iw1u0/s320/1195978350_0.jpg" width="320" /></a></span></div>
<span style="font-family: Calibri;">
aussi et un vrai bonheur. Mais cette absence voulue de concession, monte
difficilement aux gradins. Une demi-arène y fut apparemment sensible et ce
n’est déjà pas si mal. Pour cette raison, la Présidence se fit prier, c’est un
euphémisme pour accorder l’oreille, amplement méritée de son second </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">toro</span></i><span style="font-family: Calibri;">.</span></div>
<br />
<div style="line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 12pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Enhorabuena y gracias torerazo !</span></i></div>
<b></b><i></i><u></u><sub></sub><sup></sup><strike></strike>el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-38168525702977514962015-05-31T02:57:00.002-07:002015-08-16T06:37:56.701-07:00La dernière de Viard<br />
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
L'insuffisant nain
prétentieux Président de l'ONCT recommence. On savait déjà ses
analyses pseudo historiques désastreuses, sa prétention
insubmersible, mais voilà, après une accalmie où il a défendu
très exactement le contraire de ce qu'il avait jusqu'alors défendu
en matière de corrida, le voici revenu à ses classiques, et son
incapacité à laisser les espagnols régler leurs problèmes, sans
leur expliquer ce qu'ils doivent faire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Ce jobard nous parle
en fin de texte aussi, c'est dire sa rigueur intellectuelle <i>« de
la traduction ultra minime en sièges des voix majoritaires du Front
National lors des dernières élections régionales françaises »</i>.
Circulez il n'y a rien à voir.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1AN9OvbHDc0QnneqJi2TtZdSyCShjyOo2EZXKWin7KIBE2PIDQz3CMPft40oe9EJm4FNdC6cMNNrPV3dTm2-NcHFObGe5tOs2MmjVxZlJiX-3mnJC2yGSBDu5MJ9uISKmc8T3FPYCpco/s1600/pablo+iglesias.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1AN9OvbHDc0QnneqJi2TtZdSyCShjyOo2EZXKWin7KIBE2PIDQz3CMPft40oe9EJm4FNdC6cMNNrPV3dTm2-NcHFObGe5tOs2MmjVxZlJiX-3mnJC2yGSBDu5MJ9uISKmc8T3FPYCpco/s320/pablo+iglesias.jpg" width="226" /></a></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Bon ça c'est en
passant et n'est pas le fond du problème. En fait son édito est une
charge virulente contre <i>« Podemos »</i> qui tout à
fait démocratiquement, c'est à dire en comptant les bulletins de
vote est arrivé très bien placé aussi bien à Barcelone qu'à
Madrid, lors des élections municipales. <i>Podemos</i> , vous savez
ce parti issu des indignés espagnols, dont il fustige le <i>« leader
à coleta », </i><span style="font-style: normal;">Iglesias
donc, comme le fondateur du PSOE au début du siècle précédent</span><i>.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://www.blogger.com/null" name="ires"></a><a href="https://www.blogger.com/null" name="rso1"></a>
<span style="font-style: normal;">Donc le Dédé qui a ses
bienfaiteurs en Espagne, voue toujours une admiration sans borne à
</span><i>Esperanza Aguirre</i><i> y Gil de Biedma, comtesse de
Murillo et Grande d'Espagne </i><span style="font-style: normal;">qui
évidemment a donné son opinion, qu'il répercute de la façon
suivante </span><em>: « ...que Madrid aura désormais une
maire issue de l'extrême gauche et désireuse, comme l'a glissé
Esperanza Aguirre, de créer un soviet dans chaque quartier ».</em>Pas
<em> </em><span style="font-style: normal;">exactement une poulette
de l'année </span><span style="font-style: normal;">la comtesse </span><span style="font-style: normal;">et
nul ne peut la soupçonner de gauchisme, pas plus que </span><i>Madame
Aznar</i><span style="font-style: normal;"> la maire actuelle de
Madrid. </span><span style="font-style: normal;">Madame la comtesse
est candidate pour le PP à la Mairie de Madrid après avoir été
présidente de la Communauté de Madrid.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Elle se trouve actuellement en position très inconfortable face à
<i>Podemos</i>, avec seulement un siège de</div>
<div class="separator" style="clear: both; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsG-PNGBwDkBt_yNmq6Vs_vcitxknt-zgof6wzO1ae_9Pyg1HGU1TM5qRmCsIAFABKjSAwme7FCz5bcC3YxRjqbuVurdM8hl2tdAutee5-jpgFvBjU3I-E4KKuOqTP4jTOtiCOshzaJuc/s1600/Esperanza_Aguirre_%25282014%2529_-_Comit%25C3%25A9_Ejecutivo_Regional.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsG-PNGBwDkBt_yNmq6Vs_vcitxknt-zgof6wzO1ae_9Pyg1HGU1TM5qRmCsIAFABKjSAwme7FCz5bcC3YxRjqbuVurdM8hl2tdAutee5-jpgFvBjU3I-E4KKuOqTP4jTOtiCOshzaJuc/s200/Esperanza_Aguirre_%25282014%2529_-_Comit%25C3%25A9_Ejecutivo_Regional.jpg" width="180" /></a></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
plus. Sa rhétorique
purement révisionniste est là pour réveiller les nostalgiques de
la Phalange, les catholiques intégristes, et aussi les nostalgiques
de Franco.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;">Quand
il n'était plus défendable de justifier l</span><span style="font-style: normal;">a
« légitimité » du </span><span style="font-style: normal;">
putsch des généraux du 18 Juillet 1936, on a sorti une conspiration
communiste alors même que le Parti communiste n'était pratiquement
rien en Espagne, sur la foi de documents qui s'avérèrent être des
faux grossiers. Mais ceci avait suffi à rallier l’Église qui en
faisait état encore mi 1937 lorsqu'elle justifiait l'insurrection
franquiste auprès des catholiques du monde entier. </span><span style="font-style: normal;">De
plus le Kominterm s'était clairement prononcé pour une alliance
avec les </span><i>« partis bourgeois »</i><span style="font-style: normal;">.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« ...</i><i>un
s</i><i>oviet dans chaque quartier... »</i><span style="font-style: normal;">
ce n'est pas un hasard, cela évoque les </span><i>« casas del
campo»</i><span style="font-style: normal;"> de la seconde république
espagnole, dont le rôle était de représenter et si possible de
défendre les ouvriers agricoles. Horreur, horreur, horreur !
Mais surtout cela évoque le vieux délire franquiste anti
communiste, </span><span style="font-style: normal;">du soulèvement
</span><span style="font-style: normal;">qui avait sauvé l'Espagne de
la main mise de la Russie et </span><span style="font-style: normal;">faute
de tout argument juridique le légalisant, avait le mérite, à leurs
yeux de le justifier</span><span style="font-style: normal;"> ainsi.
Même le malheureux Unamuno dont je reparlerai avait enfourché cette
connerie de la conspiration communiste et vu d'un très bon œil le
soulèvement.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGyf3jJ1Q40TaJaDdRRZNRcV97A-zk0vsPTdsWihRm_u1uYwC-Gf0Tph4LefPU2msSW31tlJGFeJ_HRmFxhS0qZJdkHhDcM5sa674O-c43VbK2893Utg2wXXXfz5gX3v5oj3OkUKsWi-w/s1600/ambassade+de+france.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGyf3jJ1Q40TaJaDdRRZNRcV97A-zk0vsPTdsWihRm_u1uYwC-Gf0Tph4LefPU2msSW31tlJGFeJ_HRmFxhS0qZJdkHhDcM5sa674O-c43VbK2893Utg2wXXXfz5gX3v5oj3OkUKsWi-w/s320/ambassade+de+france.jpg" width="232" /></a></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;">Après
tout, le nain prétentieux et atrabilaire, peut penser ce qu'il veut
de </span><i>Podemos</i><span style="font-style: normal;">, ou de
c</span><span style="font-style: normal;">ette</span><span style="font-style: normal;">
</span><span style="font-style: normal;">démocratie</span><span style="font-style: normal;">
qui a permis son émergence. Il voue toujours un amour immodéré à
</span><i><span style="font-weight: normal;">Esperanza Aguirre</span></i><span style="font-style: normal;">,
remise apparemment et on s'en réjouit de sa maladie. Il est évident
qu'entre elle et l'ambassadeur de France à Madrid, qui lui offrit un
lancement à nos frais en l'Ambassade de </span><i>« Tierras
Taurinas », </i><span style="font-style: normal;">son entrisme
forcené dans les</span><i> </i><span style="font-style: normal;">organes
</span><span style="font-style: normal;">influents </span><span style="font-style: normal;">Ppesques</span><i>
</i><span style="font-style: normal;">a largement été favorisé</span><i>.</i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Cette thèse du complot russe, à grand renfort de presse, de propagande, de Télé a
été maintenue par les Franquistes jusqu'à la mort de leur Dieu.
Pourtant dès les années 50, l'immense <i>Southworth</i>, dans son
<i>« mythe de la croisade de Franco »</i> avait
clairement révélé mais surtout démonté de façon historiquement
irréfutable la supercherie.</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Le franquisme a toujours fonctionné
dans le déni, souvent le mensonge. Le massacre de <em>Badajoz </em>en Aout 1936, par exemple, a toujours été nié, je dis bien toujours malgré les témoignages de journalistes de premier ordre, et l'affirmation, d'un ton patelin de Yague, responsable de cette tuerie, <em>"qu'on n'allait tout de même pas laisser 4000 rojos derrière nous". </em>Ce fut identique pour <i>Guernica</i>, qui selon les franquistes
avait été détruite par les <i>« rojos »</i> eux mêmes.
On pourrait citer des exemples à l'infini, mais ce n'est pas tout à
fait l'objet ici.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJtFOQld6BaKTC2OKyvkv0NKvgmh_7Z3mGjU0BrL3SaIuKP9LEc1cJjf9ute5b-QzAfSBGC0OdAT_QsFzTbyUfYUbmZ1VG7R_5MGG0J17H_Ipy0CVwF1JT7He4eLdGKqJ8fOc4jYzBay0/s1600/badajoz-fusilamiento-republicanos1936.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJtFOQld6BaKTC2OKyvkv0NKvgmh_7Z3mGjU0BrL3SaIuKP9LEc1cJjf9ute5b-QzAfSBGC0OdAT_QsFzTbyUfYUbmZ1VG7R_5MGG0J17H_Ipy0CVwF1JT7He4eLdGKqJ8fOc4jYzBay0/s320/badajoz-fusilamiento-republicanos1936.jpg" width="320" /></a></div>
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Et le plaisantin du Boucau, d'en mettre encore une couche historique
dans la plus pure tradition franquiste ou révisionniste, mélangée
à une méconnaissance absolue, peut être volontaire du sujet. Ainsi
nous inflige t'il que le programme de <i>« Podemos »,
« ...dans certains domaines ressemble à celui qui mit l'Espagne à
feu et à sang en 1936………. ». </i>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Alors je voudrais rappeler à l'ignare pontifiant, que certes en
1931, la gauche était arrivée au pouvoir suite à des élections
municipales perdues par la droite, et c'est vrai avec un programme
qui visait tout simplement un bouleversement sociétal. Je
m'explique : les thèmes forts était bien sûr, l'arrêt du
financement de l’Église catholique, le ralentissement de sa main
mise sur l'éducation en aidant au développement de l'école
publique, et l'interdiction de la Compagnie de Jesus. Donc une séparation de
fait de l’Église et de l’État. On jugeait en effet que la très
riche église espagnole était complice des injustices sociales et
des persécutions.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Réformer l'Armée surnuméraire en généraux et hauts gradés,
jusqu'au grotesque, après les généreux avancements liés à
l'inutile Guerre du Maroc. On proposait donc aux militaires qui le
souhaitaient de quitter leur poste, tout en recevant leur solde. Les
autres, pouvaient continuer à condition de jurer leur loyauté à la
République. Franco le fit.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Autoriser l'Autonomie de la Catalogne puis du Pays Basque.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1KcV32WTJKm6zQYu071fNG1_yHqcs4LMQjwuL7uU9j5nvST24Uy6fYqR7AFtov4jk3APUFgjUd48WvUdmIXvfHPkcGstCcS80ublaLreoAm4Wb30S9gHhZUHhDoZj1BlNmWucFBrFb3E/s1600/220px-JoseAntonioFEJONS.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1KcV32WTJKm6zQYu071fNG1_yHqcs4LMQjwuL7uU9j5nvST24Uy6fYqR7AFtov4jk3APUFgjUd48WvUdmIXvfHPkcGstCcS80ublaLreoAm4Wb30S9gHhZUHhDoZj1BlNmWucFBrFb3E/s320/220px-JoseAntonioFEJONS.jpg" width="224" /></a></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Entreprendre une réforme agraire, jugée par tous nécessaire, y
compris, faut t'il le rappeler les fascistes de la Phalange. Cette
réforme ne put jamais être mise en œuvre, pendant les deux
premiers années qu'a gouverné la gauche.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Peu importe on ne va pas rentrer dans le détail de ce programme, car
la gauche perdit les élections en 1933 en grande partie à cause de l'immense connerie du leader syndical <em>Largo Caballero</em>, et la droite fit tout pour
défaire les avancées modestes, surtout au plan salarial. Ceci
provoqua aussi la grande émeute de 1934 en Asturies, où la gauche
n'est pas exempte de reproches, mais qui fut réprimée par <em>Franco</em>
lui même et les troupes marocaines, <i>regulares</i> et <i>tercio.
</i>On craignait en effet que les soldats espagnols du continent
répugnent à tirer sur des espagnols. La répression menée par le
sadique <em>« Dorval » </em>fut terrible.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Début 1936, la gauche gagna à nouveau les élections sur la base
d'un<em> « front populaire »</em> qui n'avait </div>
<div class="separator" style="clear: both; font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoX0xSJPs7Gd5pzzmRWAYopoePDaQWfT3JrjEC7bd4VvzX1OtrOLGI-A8HdOa5cF0p75lsFp0mVt4RdIPhVygHwDKTIYc1LylPCyAXsalnBE4_T840KVllWOVXApL0rMdin3Hlfku2PPE/s1600/asturias.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoX0xSJPs7Gd5pzzmRWAYopoePDaQWfT3JrjEC7bd4VvzX1OtrOLGI-A8HdOa5cF0p75lsFp0mVt4RdIPhVygHwDKTIYc1LylPCyAXsalnBE4_T840KVllWOVXApL0rMdin3Hlfku2PPE/s320/asturias.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
de front populaire
que le nom. Son programme était une version édulcorée de celui de
31, et on tenta à nouveau de mettre en place la réforme agraire et
surtout on amnistia tous les prisonniers politiques ayant participé
ou approuvé la révolution ouvrière de 1934.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Il est vrai que le programme initial voulait s'attaquer aux trois
piliers fondamentaux de la société d'alors : l’Église,
l'Armée, et les grands propriétaires terriens. Et donc pouvait
avoir suscité bien des insatisfactions dans la partie la plus
réactionnaire de la droite. Dire que c'est ce programme qui a causé
la Guerre Civile reste plus que discutable, mais ce n'est pas le
sujet ici.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUd8EgXkNYl5mFLLSvLfZHVrSzHnvOqU1SOlXYo66tBixrDBTIqznBsRNXRpjgL6BzM9UHEI8ZdC-D1Dn0jXHhUvu5a5xHBJp5KDS2ys5saktPK1-VLp_p4uEjqyoxol5g_5UGV-pxU7k/s1600/zapatero.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUd8EgXkNYl5mFLLSvLfZHVrSzHnvOqU1SOlXYo66tBixrDBTIqznBsRNXRpjgL6BzM9UHEI8ZdC-D1Dn0jXHhUvu5a5xHBJp5KDS2ys5saktPK1-VLp_p4uEjqyoxol5g_5UGV-pxU7k/s320/zapatero.jpg" width="216" /></a></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-style: normal;">Ce
qui est par contre complètement crétin est de faire un </span><span style="font-style: normal;">parallèle</span><span style="font-style: normal;">
e</span><span style="font-style: normal;">nte ces programmes de 1931
et 1936 et celui de </span><i>« Podemos »</i><span style="font-style: normal;">
que j'ai pris le temps de lire attentivement, qui s'intéresse au
bien vivre des espagnols, qui en a pris un sacré coup, prône la
nationalisation de la Banque d'Espagne et une vraie séparation de
l’Église </span><span style="font-style: normal;">e</span><span style="font-style: normal;">t
de l’État, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui car l’Église est
en</span><span style="font-style: normal;">core </span>financée par une forme d’impôt.. A ce sujet, il est amusant de
constater que <i>Zapatero</i> fut de ce point de vue le plus grand
bienfaiteur de l’Église. Oui je sais ils prônent aussi les 35
heures et la retraite à 60 ans. On est même frappé d'un certain
point de vue par la <i>« modération </i>» de ce
programme, soit disant issu de <i>l'extrême gauch</i>e voire de
Moscou pour <i>Esperanza</i> et le minus. Il est vrai aussi qu'à la
quarantième et dernière page du programmes le paragraphe 6.7 parle
de la protection animale : <b>« 6.7- Proteccion animal,
nueva exigencia socia l »</b> un petit paragraphe d'une
dizaine de lignes, dont <i>« …….Interdiction de la
tauromachie et du trafic des espèces exotiques ou en danger
d'extinction………. ». </i>Je pense que pour un juriste il y
a fort à faire si on démontre qu'en fait la tauromachie concourt
à la sauvegarde d'une espèce en voie de disparition.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
En tous cas, la comparaison est manifestement imbécile et est faite pour
remuer les vieux démons du franquisme.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Voilà je comprends maintenant beaucoup mieux pourquoi Wolff s'est
désolidarisé d'avec Viard, dans une lettre à campos y Ruedos que je me
permets de retranscrire :</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<i>« Bonjour,<br />Je
tombe sur votre site et sur la question qui m’est posée à propos
des déclarations personnelles </i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcZiBTSBKqoVp0B5rtYGRBZ0ImERtqQREYoclCduRRgJY_eRHLzLRfGsLOCTLZk6z95GRsMk92-Wsq1SkFAwaEJ1GdyER67kTshT3-Ya_bdw0LVwFXT2olpmrKHjPbNaL2jyAqHl4tmho/s1600/Francis_Wolff.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcZiBTSBKqoVp0B5rtYGRBZ0ImERtqQREYoclCduRRgJY_eRHLzLRfGsLOCTLZk6z95GRsMk92-Wsq1SkFAwaEJ1GdyER67kTshT3-Ya_bdw0LVwFXT2olpmrKHjPbNaL2jyAqHl4tmho/s320/Francis_Wolff.jpg" width="320" /></a></i></div>
<i>d’André Viard. Je tiens à préciser
que, quel que soit le travail accompli par l’ONCT, que je tiens à
saluer, je ne fais moi-même plus partie du bureau de cette
association depuis l’été 2012 ; je l’ai quitté non seulement
parce que j’estimais que les membres fondateurs devaient être
renouvelés, mais également parce que je ne souhaitais pas me
solidariser avec certaines prises de position publiques de son
président.<br />Bien cordialement, Francis Wolff. »</i><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="font-style: normal; line-height: 100%; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Rien à ajouter</div>
</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-22690926565162289512015-05-07T02:22:00.001-07:002015-08-16T06:38:22.428-07:00Tomas<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Mon
cher Marcos,</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
tu
me permettras de répondre ainsi à tes deux dernières publications.
En effet tout ceci méritait mieux qu'un commentaire.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Tout
d'abord, la chose vraiment importante pour moi est ton bonheur
retrouvé et te lisant avec joie, je pense à ce cher Georges de
Sète, <i>« Je m'suis fait tout petit devant une poupée……….. »</i>
etc. Gloire donc à elle d'avoir apaisé l'éternel grincheux,
atrabilaire, que parfois, moi même, dans mon immense bonté et
tolérance avais du mal à encaisser. Vivez heureux c'est la seule
chose qui compte, avec comme seuls espoirs des lendemains.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Pour
le reste, ton post sur cette décono-conférence, mais que ne dit
t'on pas comme conneries en matière de corrida ? Les psy
lorsqu'ils sont parfois compétents, peuvent être, je le sais, des
recours irremplaçables, ou des fossoyeurs forcément innocents dans le cas contraire.
Métier difficile que de toréer l’âme.
</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ils
devraient savoir pourtant, et est ce un hasard, que ceux qui à 99
pour cent des cas parlent le plus lamentablement de leur métier sont
les toreros eux même. Tomas a le mérite d'être un sphinx. Il est
vrai aussi, que nombre de toreros ont le psyché d'une moule, je
parle du mollusque bivalve. Tomas on ne sait pas. Quoique sous
influence de ma Condesa j'aie un préjugé favorable. Mais bon !</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Je
pense comme toi que Tomas est torero, comme tous ceux qui vont se
mettre un chiffon à la main devant un toro. Si on peut assez
aisément expliquer le désir d'être torero par une culture, une
imprégnation, mais aussi le désir d'une gloire rapide, ils
admettent tous, les postulants, que la chose est tout de même
risquée. Ensuite, comme pour les voitures, c'est une question de
statistiques, plus la dangerosité du bétail, et la certitude que
<i>virgencita </i>vous protège.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ce
qui est plus complexe est modéliser le talent ou le génie.
J'attends qu'un psy m'explique Picasso, ou le mec qui traverse les
chutes du Niagara sur un fil.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
L'émotion
de Tomas, de mon point de vue provenait de ses propres lacunes ou de
son obstination à toréer tous les toros de la même façon. Ayant
revu quelques faenas historiques sur mon PC, il est vrai qu'alors,
son placement défiait toutes les lois et à force de volonté, il
arrivait à s'imposer aux toros. Lesquels disent certains perfides ?
Il ne faut pas entrer dans ce jeu.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Chaque
fois qu'il se faisait prendre c'était une faute technique dira t'on,
ou une obstination, ou une absence d'humilité. Et bien sûr, il
restait sur le fil du couteau, non de la corne, avec un courage
proche de la folie, avec un apparent détachement. Il paya durement
cette folie, remplissant les arènes. Nous étions quelques uns à
nous dire, <i>« il s'est fait prendre, mais le taureau l'avait
averti, et il n'a pa</i><i>s</i><i> varié son comportement »</i>.
Certain aficionado de mes amis chers, parlait <i>« d'un
incontestable sens de la cadence, unique chez lui, mais d'un manque
de ressources techniques »</i>. Ici l'émotion provenait d'une
impression réelle de mise danger et d'une certaine fragilité.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Et
un jour, à Aguascalientes, Tomas a laissé son sang sur la piste.
Trois ans déjà. Il serait mort en d'autres temps. C'est du sang
mexicain qui lui a été perfusé. Alors on imagine l'émotion de
cette réapparition, je parle de Tomas, avec le souvenir de la corne
qui le tue..Le symbole aussi. Ici je renaîtrai.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Bien.
J'ai encore le souvenir du bellâtre Ostos, dont la seule qualité
était une vaillance à toute épreuve, ce qui n'a pas empêché Jean
Cau, en le suivant une <em>temporada</em> d'écrire «<em> les oreilles est
la queue »</em> qui, de mon point de vue est l'ouvrage majeur
parlant de tauromachie.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ostos
fut terriblement châtié, là où les toreros risquent la mort. Je
ne parle pas de Yiyo et son cœur coupé en deux.Je l'ai vu ensuite,
beaucoup moins bravache et ne pouvant empêcher les pas de recul. Lui
qui montait sur les toros.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Et
l'inimaginable Curro Vasquez, <i>novillero </i>béni des Dieux, que
nous suivions partout avec mon père. Il avait tout, la sobriété,
<i>l'empaque,</i> une suprême élégance. Il fut terriblement
châtié, voulut continuer avec des fortunes diverses, mais souvent
l'esprit cédait au corps.
</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
C'est
que le corps se souvient.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
A
Aguascalientes, j'ose le dire Tomas n'a pas été Tomas. Devant son
premier, un peu encasté, il se fit avertir, le toro lui passant sous
le bras. Les toros un peu <i>encasté</i><i>s</i> n'aiment pas le
<i>pico </i>et voient de suite le trou, <i>« el hueco »</i>.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Le
second était une borrega décornée, c'est à dire armé comme un
veau de lait, d'une candeur totale devant lequel, encore Tomas se
comporta en "<i>pegapases tout en pico"</i>.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Je
sais qu'il ne faut pas dire cela, à l'heure où tant <i>d'empresas</i>
y compris françaises rêvent de l’enrôler pour la corrida du
siècle.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Alors
au lieu de dire que <i>« le corps se souvient »</i> on
entonnera les <i>« trompettes de la renommée », </i><span style="font-style: normal;">et
surtout, bises à Pauline</span><i>.</i></div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-17848620803901281342015-01-08T02:10:00.000-08:002015-08-16T06:38:39.324-07:00Tant qu'il y aura des Pelloux<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaCgODawrxWeJaFa9YfPNzlqnZDd1DUVOYFVwKifEep4k4dGqoDxKTu4Ylp0CdEtg3qfrhUqsvcyv1HF-TTC_BOYoweiTKCXV7Uq85ZfQ8cdJdUSbQQw5EJ9AEbD9G5Oz5HQcHTPhDjsY/s1600/interdit_d_interdire_Mai_68.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaCgODawrxWeJaFa9YfPNzlqnZDd1DUVOYFVwKifEep4k4dGqoDxKTu4Ylp0CdEtg3qfrhUqsvcyv1HF-TTC_BOYoweiTKCXV7Uq85ZfQ8cdJdUSbQQw5EJ9AEbD9G5Oz5HQcHTPhDjsY/s1600/interdit_d_interdire_Mai_68.jpg" width="400" /></a></div>
J'ai
vu, bouleversé, l'interview de Patrick Pelloux sur Itele, ce matin.
Cet urgentiste assez médiatique, chroniqueur à Charlie et ami des
assassinés. La veille au soir il avait dîné avec Charb, qui lui
avait dit combien lui pesait sa protection permanente.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
En
réunion tout près de Charlie, avec des pompiers afin d'améliorer
les services d'urgence, il a été averti qu'on <i>« avait
besoin de lui »</i> à Charlie. Il a cru à une vanne.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Il
est arrivé le premier sur les lieux avec le commandant des pompiers.
Il a vu ses amis massacrés, et a fait son métier pour d'autres.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Il
pleurait des larmes d'homme, de rage. Il a dit aussi que ces types,
<i>« c'était faire injure aux fous de les traiter de fous »</i>.
C'est bien autre chose.,
</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Maintenant,
ceux qui n'ont jamais connu Charlie, émanation directe et permanente
de l'esprit de Mai 68 dans ce qu'il avait de plus transcendant ,
ou qui l'ont vomi pour cette même raison, ou qui tout simplement
voulaient qu'il disparaisse, louent ses vertus, ou plaident une
liberté de la presse de tartuffes, eux qui tentaient de la contrôler
ou la vomissaient.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Ce
déferlement de républicanisme lorsque la laïcité est bafouée
quotidiennement, lorsque dans les banlieues on préfère laisser se
développer le commerce de la drogue pour avoir la paix et permettre
la circulation d'une monnaie pourrie, lorsque les policiers sont
caillassés, est peut être salutaire.</div>
<br />
<div align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm;">
Pelloux
lui, dans ses larmes disait qu'il fallait éviter l'amalgame. Il a
raison !</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-68880081443366706972014-11-28T01:42:00.002-08:002014-11-30T00:27:05.149-08:00Navalon, Carmen la Timbalera, El Timbalero, Unamuno y Salamanca (1)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-kUAzI0C6d1FHdKCoKkGWlct6M3ayoa7eaSSn3Q084RVgZIw7JDamr81DmqwKbq3dwWfXkbCMs0ctYSXZRVhB_bI2CMygALzuTqnpukvqQm0PMKjJ6lGjmbVFclV5kJF3Km6R16trekw/s1600/imagesWYKL26HQ.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-kUAzI0C6d1FHdKCoKkGWlct6M3ayoa7eaSSn3Q084RVgZIw7JDamr81DmqwKbq3dwWfXkbCMs0ctYSXZRVhB_bI2CMygALzuTqnpukvqQm0PMKjJ6lGjmbVFclV5kJF3Km6R16trekw/s1600/imagesWYKL26HQ.jpg" height="320" width="239" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ce que je préfère, en tant qu’amateur d’histoire, ce sont
les faits qui s’entrelacent, apparemment sans raison, se complètent jusqu’à
acquérir une consistance insoupçonnée, ce qui aussi, est une façon d’accéder au
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">« chant profond »</i> d’une
époque confuse, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« l’écume des
jours »</i> en quelque sorte de mon indispensable Boris. Car un fait
isolé, caviar de la propagande,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a
souvent peu de signification, ou tout du moins ses significations sont très
variables, selon la façon dont il est exposé, mis en scène, manipulé, puis abâtardi.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Reconstituer vraiment le puzzle est évidemment impossible,
mais suivre le cours des lectures, fuir les mensonges et la propagande d’où
qu’ils soient, amène très modestement à de formidables découvertes. Avec ce
risque dont j’éprouve les ravages, que chaque lecture, lorsqu’elle est de
qualité en appelle une autre, dans le double but de tenter de comprendre, mais
également de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nourrir le fantasme
d’approcher la vérité. Ainsi ma bibliothèque sur le Guerre d’Espagne et ses
suites, devient énorme, chaque bouquin, souvent cher car rare maintenant, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lorsque je l’achète me paraissant
indispensable.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans les divagations
que je vais vous proposer ici, je pense que les thèmes s’enchainent de façon</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Calibri;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnE8zy456ph-aY05w9jpTGdAOktyKUZuqZfwpJnKHNo6pafK6HejrzUi6AM1SlmWKwO5BW22mi3_K1XBrVYapqO_3mB5V13tzyn2NVAJ0I9z9_294JtJ93N9ZGwyaf0sdiO0B-RLwwXyM/s1600/carmen-y-su-libro1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnE8zy456ph-aY05w9jpTGdAOktyKUZuqZfwpJnKHNo6pafK6HejrzUi6AM1SlmWKwO5BW22mi3_K1XBrVYapqO_3mB5V13tzyn2NVAJ0I9z9_294JtJ93N9ZGwyaf0sdiO0B-RLwwXyM/s1600/carmen-y-su-libro1.jpg" height="320" width="197" /></a></span></div>
<span style="font-family: Calibri;"> intéressante.
Je connaissais bien sûr l’amitié, l’admiration et le respect de la chère Carmen
Esteban, pour l’immense Navalon. Plus j’approche sans réellement la connaître
ma Carmen, plus le mystère s’épaissit. Ultra cultivée, passionnante,
jamais elle ne se met en avant. Très croyante catholique, elle voudrait
pourtant désintégrer le Vatican. Si je comprends bien, elle était aussi critique taurine à Madrid et photographe
à Salamanque, et Navalon fut son maître. Lisez Navalon, lisez Carmen, c’est le
même flux, la même qualité. J’avais relayé en son temps son sublime hommage à
Antonete, qui soit dit en passant, fut du dernier festival de Navalon.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Donc, il advint, que contre toute attente, le 19 Décembre
1998, Carmen obtint le très convoité prix <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« El
Timbalero »,</i> à Salamanque, Prix décerné par <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« La Gaceta »</i> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>journal de droite avec un passé très lourd de
phalangisme. Navalon écrivit un article superbe, intitulé<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> « Carmen la Timbalera »</i>. Cette distinction causa quelques
remous d’autant qu’il ne s’agissait pas à proprement parler d’un ensemble de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« resenas »</i> mais d’articles
d’ambiance ou d’humeurs de la tigresse. Vous trouverez le merveilleux hommage
de Navalon : </span><a href="http://depezonarabo.blogspot.fr/2010/10/la-condesa-por-alfonso-navalon.html"><span style="color: blue; font-family: Calibri;">De
pezón a rabo: La condesa, por Alfonso Navalón</span></a><span style="font-family: Calibri;"> , ( <i style="mso-bidi-font-style: normal;">control clic</i> pour suivre le lien). </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Bien sûr Navalon, homme da gauche qui écrivait alors dans un
journal de Salamanque, "<em>La Tribuna"</em>, après <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« El Adelanto »</i> qui devait tant à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« El Timbalero »</i>, lui-même critique taurin de gauche dans
ce journal de gauche à une époque où cela était très périlleux à Salamanque,
s’amusa que Carmen ait écouté toutes les louanges accrochée <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« au bras de cette bête noire de
Tribuna »</i>. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Finalement, à l’instar de Navalon lui-même, adulé et haï, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« elle monta </i>(recevoir son prix)<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> entre l’admiration des uns et le scandale
des autres »</i>. Ceux qui connaissent Navalon savent que nombre de
toreros, de ganaderos et de journalistes le haïssaient, qu’il fut souvent
agressé, mais comme son disciple Vidal, nul ne put le soupçonner de mettre la
main dans le pot de confiture, car en plus, issu d’une famille <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« terrateniente »</i>, il n’en
avait nul besoin. C’étaient, l’imparfait pour lui, le présent pour Carmen, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tous deux des esprits libres, avec ce qu’il
faut de liberté de ton, de méchanceté, de mauvaise foi parfois mais surtout de
talent. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Et concernant Carmen, je peux attester que c’est une
personne d’une fidélité d’acier en amitié, sentiment avec lequel elle ne
transige pas. Navalon la décrit de la façon la plus fidèle qui soit : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Mais c’est la « faraona »
du journalisme taurin qui était là avec sa fibre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’écrivain de l’effronterie, l’ironie, la
tendresse et le sarcasme jaillissant de vipère de la nuit pour ridiculiser ceux
qui manient la flatterie »</i>.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ancien novillero, Navalon était non seulement un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« practico »</i> qui se produisait
en festival avec les plus grands, mais aussi un éleveur qui obtint certains succès.
Ennemi de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« l’afeitado »</i>,
lorsqu’on lui demanda <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« s’il
afeitait ses toros »</i> répondit <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« oui,
car autrement, je n’en vendrais pas»</i>. Tel était cet homme insolent,
controversé, auteur d’un livre <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Viaje
a los toros del sol »</i> qui fut la référence de la langue espagnole à la
Sorbonne, talentueux, insupportable. Un génie dit Carmen.<span class="MsoHyperlink"><span style="text-decoration: none; text-underline: none;"><span style="color: blue;"><u> </u></span></span></span><span class="MsoHyperlink"><span style="color: windowtext; text-decoration: none; text-underline: none;">Et les génies selon Carmen, sont tous imprévisibles, fous,
mais si indispensables.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">En vérité, je cherchais aussi à savoir pourquoi il
surnommait Carmen <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« la Timbalera»,</i>
j’ai donc compris. Mais ce <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Timbalero »</i>
qui était t’il ? </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD_IJwjrj2SedQbE2FqfsI3D3rJPpRn5EskmZk0UI0GyfMo5DVJ_ywma6az_dASE35Yheyj0LM-S860Z9HLje_KUOWYu32ZBYPeWdHUzpTdkUDs084W_lLlSmBdg6xniG5KfuLa9hAPBw/s1600/eltimbalero.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD_IJwjrj2SedQbE2FqfsI3D3rJPpRn5EskmZk0UI0GyfMo5DVJ_ywma6az_dASE35Yheyj0LM-S860Z9HLje_KUOWYu32ZBYPeWdHUzpTdkUDs084W_lLlSmBdg6xniG5KfuLa9hAPBw/s1600/eltimbalero.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Il s’agit de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Jose
Sanchez Gomez</i>, né en 1884, mort le 21 décembre 1936.Il avait milité aux
Jeunesses Socialistes à ses débuts en politique puis avait intégré la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Accion republicana »</i> de
Azana. Donc, homme de gauche, aujourd’hui on dirait, sans que celà ne signifie
rien, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« homme de centre gauche »</i>. Azana était un homme de gauche, un
vrai républicain, persuadé que la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« révolution »</i>
dont l’Espagne avait besoin passerait par une révolution<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parlementaire. En tous cas, certainement pas
un extrémiste ou un marxiste. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ici, faisons une digression qui n’est pas sans importance. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Azana</i>, durant les deux premières années
de la seconde République(1931-1933) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mit
en branle un nombre exagéré de réformes. La démocratie ne se décrète pas,
quoiqu’en ait pensé BHL, et cette République s’attaqua à la Constitution, à
l’armée, surnuméraire, à l’Eglise mais surtout à l’enseignement, admit les
indépendances, le vote des femmes et ceci en 1932, une refonte profonde des
relations dans le travail, et l'indispensable réforme agraire qu'il ne put pas mener à bout. Et ceci, sans moyens, puisque la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« généreuse »</i> dictature <i style="mso-bidi-font-style: normal;">de Primo de Rivera</i> avait ruiné le pays.
En plus la crise de 1929 n’arrangeait rien.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Azana </i>fut l’homme
politique le plus haï de la droite espagnole. Arrogant certes, mais</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: Calibri;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxUnKic9Tz-BnvIm81IwWnELZ5v1jQKyTGSUQl47TFEybC-X7QbaM5hJn67yDl92f665EzUIfCyZz82zZJol9_wRbsW-m71l2nEQoMG_LDnMwv_wOiZI8BcSjOXCRv1V6bKYQiXnbTWqg/s1600/livre+du+timbalero.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxUnKic9Tz-BnvIm81IwWnELZ5v1jQKyTGSUQl47TFEybC-X7QbaM5hJn67yDl92f665EzUIfCyZz82zZJol9_wRbsW-m71l2nEQoMG_LDnMwv_wOiZI8BcSjOXCRv1V6bKYQiXnbTWqg/s1600/livre+du+timbalero.png" /></a></span></div>
<span style="font-family: Calibri;">
magnifiquement intelligent, autoritaire. D’un physique plutôt ingrat, il fut
comparé à toutes sortes de monstres, mais ce qui le fit vaciller à tout jamais,
ce furent les insurrections anarchistes entre 1931 et 1933, en particulier,
l’horreur de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Casas Viejas</i>. </span><br />
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Réformer profondément un pays est difficile, on le sait,
mais dans le cas de l’Espagne, ceux qui jusqu’alors menaient le pays à leur
guise se sentirent persécutés et commencèrent à comploter, jusqu’à la ridicule
révolte de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sanjurjo</i>, les autres fous d'espoir, se
sentirent délaissés voire persécutés.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">En plus, la position ridicule du PSOE et de son mentor
crétin Largo Caballero, qui détenait la force de frappe du puissant syndicat
UGT, facilita la défaite électorale de 1933 et la venue au pouvoir du corrompu
Lerroux, soutenu par la droite bien pensante de la CEDA de Gil Robles.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Nous étions donc à Salamanque, revenant à <em>« El
Timbalero ».</em> Selon Carmen, Navalon lui avait rapporté que Unamuno lui
aurait dit que Salamanque était <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« une
ganaderia de ganaderos »</i>. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Calibri;"> </span></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">A suivre si Dieu le
Veut, pour faire plaisir à la « Timbalera »<o:p></o:p></span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-17213063339660444802014-10-30T04:05:00.002-07:002014-11-04T03:02:35.352-08:00Irun un 29 Octobre<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Cette année, ici, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’automne quitte à regret l’été. Il en veut
conserver la chaleur et le ciel d’un bleu d’ange. Il va aussi sans enthousiasme
vers l’hiver. La seule preuve est donnée par <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les jours qui raccourcissent et un soleil plus
bas.</span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Rien que de doux ici. Rien à voir
avec ces départements <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du Sud Est
dévastés. Certes la colère de l’Océan a bouffé des morceaux de cote, ici, là où
peut être, il eût été plus judicieux de ne pas construire, mais, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« business is business », </i>et
ça, évidemment, c’est hautement respectable. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Réchauffement climatique disent t’ils. Je
pense à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Quand la mer monte »</i>
de </span><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Raoul de Godewarsvelde, de son vrai nom Francis Albert Victor
Delbarre et qui sûrement fut son seul succès, 150 000 disques vendus, avec
un refrain confondant :<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">« Quand la mer monte j'ai honte, j'ai honte <br />
Quand elle descend je l'attends <br />
A marée basse elle est partie hélas <br />
A marée haute avec un autre. »</span></i><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Je me
surprends souvent à m’accrocher avec mon ado, amatrice de rap, en oubliant
cette connerie de Raoul, et tant d’autres, rivalisant de vulgarité, lorsque je
dis que les paroles que je ne connais pas vraiment sont nulles. L’accent
et les propos graveleux neuf trois m’insupportent. Paraît qu’il y a de vrais
poètes ! <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Mais aussi, il
suffit d’avoir eu une fille passée en classe de seconde actuelle, quelles que
soient ses difficultés propres à l’adolescence, pour mesurer l’échec terrible
et de l’intégration et de l’enseignement des bases. Et je le dis sans animosité,
combien d’élèves de seconde actuelle, seraient capables d’avoir le certificat d’études
de mon père. Alors bien sûr aussi, lorsque vous passez, toujours en filière
classique, dans le S, le ES ou le L, la différence est flagrante. Classes
calmes, studieuses, avec des enfants qui ont conscience de préparer leur
avenir. Je garde un souvenir terrible de cette seconde poubelle, qui achève ses
enfants, pour n’avoir pas su les protéger avant. On me dit aussi que certains
élèves se révèlent dans les filières non traditionnelles. Mais pourquoi si tard ?<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Voilà, nous
étions donc à Irun. Mes femmes voulaient faire quelques courses. Je conservais
le souvenir d’une ville noire et puante, comme Pasajes, allez savoir pourquoi. Je
suis allé m’asseoir sur une jolie petite place, à l’abri de platanes, laissant
les filles à leurs occupations. Une petite bière et les pensées déjà s’envolent.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Irun martyr de Mola et de Franco, Irun qui
résista jusqu’à épuisement de ses pauvres munitions, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec des trains d’armes bloqués à Hendaye par
la honteuse <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« non intervention »</i>
des scandaleux britanniques. Mon père me racontait que c’était une promenade pour
certains d’aller de l’autre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>coté du
fleuve voir les espagnols s’entretuer. Ils ne savaient pas que c’était un prélude
à leur propre malheur.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Je m’étonnais
que la ville comporte tant de montées et de descentes, de collines et compris
pourquoi, sur ce terrain, la résistance avait pu être dure.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Mais voilà
cette petite place et ses platanes avait quelque chose de doux et tendre. Le
soleil commençait à décliner, presque dans un liquide mielleux, qui commençait
à s’étaler mollement. J’étais bien. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">« Tengo que cobrar »</span></i><span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;"> me dit
la serveuse avec un sourire. J’étais plutôt fiérot, parce qu’à la table d’à
coté elle avait parlé un français impeccable à de bien exigeants gaulois réfractaires
à la langue du divin manchot. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Comment
payer moins cher ? »</i>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« une
ration pour deux ça suffit non ? », « comment se fait t’il qu’il
n’y ait pas d’eau en carafe du robinet ? »</i>. Ils n’avaient rien de
miséreux, et les entendant parler, je compris qu’ils étaient libraires. Il doit
y avoir une sérieuse crise du livre.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Elle était
plutôt grande m’a-t-il semblé, nette, et d’une grande beauté. Un profil fin et
parfait et des cheveux auburn. « <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ne
me dites pas qu’en plus vous avez les yeux verts »</i> lui dis-je, victime
de mon syndrome Maureen o’Hara. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Mais
si », </i>dit t’elle, me faisant face dans un grand rire.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">J’ai payé et
me suis enfoncé dans mon fauteuil. Elle disparut dans le ventre noir du bar. Peu
après, son sac pendu à son coude, elle transporta un tas de cartons. Ils font
aussi le tri sélectif à Irun. Sans hâte, toujours droite. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Puis elle
chercha le soleil pour traverser la petite place. Le soleil fêtait le cuivre de
ses cheveux. Elle marchait doucement, je pensai alors qu’elle n’avait personne
à rejoindre, au moins dans l’immédiat ou que simplement elle voulait remercier
le soleil d’automne de tant l’embellir.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Elle s’arrêta,
fouilla dans son sac, un drôle de sac qu’on eût dit en carton. Elle sortit une
cigarette qu’elle alluma. Elle en tira une longue bouffée, qu’elle expulsa nez
vers le ciel. La lumière et la fumée la nimbèrent d’une ouate mi argent mi or.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.5pt; line-height: 115%;">Sans doute
savait t’elle que je la regardais. Elle reprit son chemin, me tournant le dos.
Au coin de la place, elle me fit un petit signe d’adieu de la main.<o:p></o:p></span></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-53086391828103138902014-05-19T02:51:00.000-07:002014-05-20T07:26:03.858-07:00Divagations autour de "La Ferme des Fous"<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Le chagrin, cette blessure de
l’ame, vous envahit et vous réduit à l'impuissance. Le malheur qui peut se
manifester quasi simultanément sous différentes formes, vous anéantit, vous
froisse comme un papier d’emballage détroussé avant de rejoindre la poubelle.
Alors vous n'avez plus ni envie d'écrire, ni de vous insurger, ni de parler,
encore moins de parler de toros. Si vous saviez comme je me fous des états
d’âme du roulis, ou de la fasciste <strong><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">Sra Dª Mercedes Picón y Agüero</span></strong>, <strong><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">Marquesa de Seoane, </span></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">qui poursuit toujours,
avec sa choucroute sur la tête </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">« los rojos »</span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"> d'une haine
inexpugnable, elle, la roturière. Et je me marre de voir certains irréductibles
gauchistes, staliniens repentis , ou<i> « connaisseurs » </i>de la
Guerre d'Espagne, honorer ce symbole vivant de la réaction espagnole, du vrai
fascisme, pourtant rare en Espagne, accompagnée de son veau sous la mère. Donc,
au risque de heurter certaines sensibilités autoproclamées détentrices de la
corrida la seule, la seule vraie, la leur, celle des vrais Veragua de la
Marquesa de Seoane, on se marre, je n'aime pas les Prieto. Et je le dis haut et
fort. Et même, vous l'avouerai je, je n'apprécie pas </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">Fandino</span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">. Tout comme je me fous
de la stupéfiante reconversion du visionnaire du Boucau. Çà m’arracherait même
un sourire, au cœur de cette année de froides nuits.</span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Voilà c'est dit. Le froid peu à peu s'évade des os,
sans précaution excessive, parfois avec des craquements, comme s'il étouffait
et avait besoin de l’âme du feu. Mathilde rit en regardant des conneries à la
télé. Comme si les sublimes aubes de Deck peu à peu s’effilochaient, au dessus
des marais landais, peut être ceux d’Orx, près de chez lui, pour laisser place
à un soleil de frileuses mais bienfaisantes espérances. Le soleil de chez nous.
Ce soleil naissant, avec sa lente montée en température, bienfaisante comme la
joue d'une mère. Et puis j'ai aussi les amis du net, le kine nimois que je
trouve un peu triste, maja, ludo, gina, mon « hermanito » de las
Ventas, ma Condesa chérie, mon Xavier, mon cher JLB aussi et Largo Campo, et le
Deck, bien sûr. Tous ont su, parfois par leurs paroles, leurs écrits, leurs
mots si pudiques, ou leurs silences,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>me
dire que nous n'étions pas seuls,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>quand
la boue molle et tiédasse de la détresse durcissait autour de nous, pour nous pétrifier.
Car on n'a plus la force de lutter pour casser l'emprise. Merci à vous mes amis
de m'avoir épargné les platitudes, les phrases convenues, ou les <i>« c'est
normal »</i>. Le malheur n'est jamais normal, c'est une saloperie, partout
dans le monde, mais décider de ne plus se battre, nom de Dieu, Mathilde!</span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Bien sûr, avec mes petits problèmes, je me trouve
maintenant un peu con, même si, jamais plus je ne baisserai la garde. Parce
qu'il ne faut pas le faire. Et les guerres partout. Dans les guerres ce sont les
civils qui trinquent, surtout les enfants. Je hais la guerre, celle qui met ces
terreurs dans les yeux immenses des innocents. Certains sur les blogs ont tout
compris et savent où sont les sympas et les fachos. Moi pas. J'envie leur
naïveté ? Naïveté ou manipulation, ou propagande de pacotille. Non, elle
me désole. Le doute rend les nuits invivables. Les certitudes, même les plus
obscènes aident à dormir du sommeil de l'injuste, le plus fréquent, ou de
l'ivrogne, ou de l'imbécile. Le salaud est celui qui tire les ficelles. Mais
laissez les femmes, les civils, les enfants en paix, bande d'ordures.</span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Voilà, je me répète. L'Olivier lui, a écrit un livre
immense. Je crois, d’après ce qu’il m’en a dit récemment, que lui même ne le
mesure pas. </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">« La
ferme des fous »</span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">. On sentait bien avec </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">« Adios Cartucho »</span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">, qu’il se passait de
grandes et belles choses chez notre écrivain. Ce titre qui sonnait si fort la
guerre et en rythme sec de <em>« </em></span></strong><strong><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;"><em>taconeo</em></span></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><em>» </em>disait </span></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">la couleur de
l’Espagne martyrisée d'alors, avec l’Ebre roulant des flots boueux de sang, devenu, sous une
couverture immonde qui mériterait pour l'illustrateur de réhabiliter le garrot
ou la guillotine, et le titre ordurier, racoleur, visant les 1500 d'un livre
taurin, <i>« </i></span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">Adios Torero </span></i></strong><strong><i><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">», </span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">le pire titre possible,
le plus laid, le plus putassier, le moins conforme au livre, dans un graphisme
à dégouter un anorexique de vomir. Pourquoi pas </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">« l'amoureux éconduit ? » </span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">trop </span></strong><strong><i><span style="mso-bidi-font-family: Mangal;">« Concon ? »</span></i></strong><strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"> . Allons messieurs du
Diable, Olivier méritait mieux, le texte aussi. Mais il vrai aussi qu'un grand
texte finit toujours par renaître des injures au talent des éditeurs, marketing
oblige disent t’ils.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Voilà, une nouvelle fois, c’est dit. J’ai connu en
ces temps d’angoisse un psychiatre qui voue sa vie aux adolescents en
souffrance. Il est géant et joue de la guitare rock. Tout en lui exprime
l’attention portée aux autres, la bienveillance sans mièvrerie, le respect, hé
oui, le respect. Tout le personnel de son institution est chaleureux,
respectueux, ouvert, à l’écoute. Avec le psychiatre référent, les entretiens
sont rudes, sans concession. On imagine l’adolescent éperdu, cherchant au fond de
lui le mensonge ou le travestissement salvateurs, pour finalement céder. Par
petits pas que seuls ces grands professionnels savent valoriser. A ceux qui en
ont le goût et la capacité, on demandera beaucoup d’écrit. C’est ici que nous
en venons, enfin à la « Ferme des Fous », ils pensent comme Colbert
le psychanalyste, que l’enfermement en hôpital psychiatrique ne fait
qu’aggraver les choses.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Chassé par la guerre ce psychanalyste part avec une
poignée de malades, assumant le risque d’abandonner à leur triste sort, car les
nazis n’aimaient pas les « fous », ceux dont il pensait que soit ils
ne supporteraient pas le voyage, soit que tout espoir était perdu pour eux. A
l’exception d’une vieille femme et d’un vieil homme pourtant quasi mourants.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Les autres sont certes malades mais jeunes et
potentiellement actifs. Cette troupe de malheureux va trouver refuge dans une
ferme, qui deviendra leur lieu de vie. Le psychanalyste développe l’idée que la
maladie mentale ne peut être vaincue que si le malade mange bien et s’adonne à
des activités, si possible de groupe. Donc le premier sujet d’occupation est
trouver de la nourriture dans les fermes environnantes, mais également remettre
en état la ferme délabrée et même cultiver un potager.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">C’est une micro société qui se met en place, plus ou
moins en marge de la société en guerre mais sans étanchéité entre les deux
mondes. Les caractères deviennent plus tranchés lorsque la parole se libère.</span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">C’est une œuvre complexe, qui marque encore une
évolution chez Olivier Deck, dans la recherche d’un sens dans l’art, gagnant au passage une grande profondeur. L’écriture
est celle de toujours de Deck mais peut être plus épurée, incisive, s’autorisant des
violences inhabituelles, avec parfois des moments de grâce descriptive. Car la
nature reste l’âme et l’homme une racine.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Disant cela je pense à Companys, à la même époque
pratiquement, ce grand leader politique catalan, livré à Franco avec Peiro et
Zugazagoitia par Vichy. Companys donc, qui demanda à ôter ses chaussures
blanches pour être fusillé, afin de sentir sous ses pieds, une dernière
fois,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sa terre de catalogne.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Il y a toujours chez Deck ce lien sensuel à la
terre, sans qui l’homme ne serait rien.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Moi-même obsédé par la Guerre d’Espagne, je
comprends cette obsession de Deck pour la période de l’occupation, surtout dans
les campagnes. Tandis que les « fous » de la ferme suivent leur
évolution sous l’œil du psychanalyste, au début peut être, plus spectateur
qu’acteur, une petite fille lui donnera l’occasion d’agir vraiment et de se
remettre en accord avec lui-même. Autour, l’occupation est prétexte à toutes
les variations du genre humain. La veulerie, la lâcheté, la saloperie, la bonté
désintéressée aussi. <o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">Et ce qui m’a passionné est que la simple recherche
de ce psychanalyste, ou son simple contact avec ses demandes simples, telles
que disposer de la ferme plus longtemps, se procurer de la nourriture ou des
médicaments, fait littéralement exploser tout le voisinage mettant à nu les
haines, les mesquineries, les lâchetés, les rancœurs enfouies. Alors que le
psychanalyste poursuit son chemin obstiné et solitaire, presque obtus, au moins avant
la rencontre salvatrice avec la fillette, pour se démontrer à lui-même qu’il a
raison dans sa démarche et que c’est la seule chose qui lui importe.<o:p></o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;"><o:p> </o:p></span></strong></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<strong><span style="font-weight: normal; mso-bidi-font-family: Mangal;">La fillette fera sortir Colbert de l'impasse d'une culpabilisation fondamentale, pas si bien assumée et fera du psychanalyste un homme nouveau. A lire, sans modération!</span></strong></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ltibcSkykpL9hm2ivfM02jkre1xPiPTkt90M9PFcOnGCwjU8nI2bvUFMukRXBwu8QxxFTHdPJkKrEaA4ns5YDKnvTg_ncTzFEICXZfP2WxlsTmzmVYjFKggzW68BwXMS7TVUPFQbPZY/s1600/ferme+des+fous.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ltibcSkykpL9hm2ivfM02jkre1xPiPTkt90M9PFcOnGCwjU8nI2bvUFMukRXBwu8QxxFTHdPJkKrEaA4ns5YDKnvTg_ncTzFEICXZfP2WxlsTmzmVYjFKggzW68BwXMS7TVUPFQbPZY/s1600/ferme+des+fous.jpg" height="320" width="205" /></a></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-57379162401352845042013-06-24T00:58:00.004-07:002013-06-24T02:31:50.544-07:00Les bas fonds de la corrida à Alicante!<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk4Bebr-6d0Q7D8JX79v5YVKWpZbH4u4CjE27bgxWrpoArYO8ghvbN238DwimvXpYiCfef5ZsCPU0VNfZN-sw_Rq7-zf6sMSHIcqOs0pgyugaZn9ym3nITjMp5ul8AVQ_q2Dq2AuGTaNM/s1600/dubout.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhk4Bebr-6d0Q7D8JX79v5YVKWpZbH4u4CjE27bgxWrpoArYO8ghvbN238DwimvXpYiCfef5ZsCPU0VNfZN-sw_Rq7-zf6sMSHIcqOs0pgyugaZn9ym3nITjMp5ul8AVQ_q2Dq2AuGTaNM/s400/dubout.jpg" width="400" /></a></div>
Là, je crois que nous
touchons le fond des fonds et des bas fonds.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Grande corrida à
Alicante, chez notre Simon. Castella, Perera, Luque toros
d'Alcurrucen. Je regarde cela sur mon ordinateur.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Petite moitié d'arène,
même pour le commentateur Moles, <em>MierdaToro</em> voit <em>deux tiers</em> ce matin
dans sa <em>resen</em>a. Tiens tiens !</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Premier toro
véritablement minuscule, anovillado sans le moindre trapio.430 kgs
annoncés je crois . <em>Castella</em> s'ennuie et m'ennuie, comme toujours.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Second toro. Un peu plus
lourd. Premier tercio de <em>manso </em>majuscule. <em>Perera</em> décide de <strong>NE PAS
PIQUER LE TORO</strong>. La Présidence accepte. Nul ne peut nier que <em>Perera</em>
est un torero en apparence puissant, au moins avec ce genre de toro.
Faena longue, digne d'un tentadero. Le toro a du fond, car il n'a pas
été piqué du tout.Le public est ravi. Pétition d'oreille. La
première est accordée. Suivie d'une forte pétition pour la
seconde, oui, on ne rêve pas. Très justement le Président ne
l'accorde pas.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<em>Casas</em> se fend d’une
intervention indignée, sans doigt d'honneur, parle <em>d'art</em>, de <em>symphonie</em> et je ne sais quoi
encore. Lamentable !</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<em>Mundotoro</em> a vu une
corrida bien présentée, on ne rêve pas, on ne rit pas non plus,
et injurie le Président. Combien auront coûté à <em>Casas</em> les <em>deux
tiers d'arènes</em>, la <em>revendication de la seconde oreille</em>, la
<em>protestation contre le Président</em>, la corrida <em>« bien
présentée »</em> et <em>l'oubli</em> évidemment de mentionner que le toro
de la super faena de Perera <em>n'a pas été piqué</em>..</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Je n'ai même pas regardé
<em>Luque</em> jusqu'au bout. Je l'ai trouvé vulgaire et superficiel.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
J'ai éteint la télé
avant la fin du troisième toro.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On était dans un
<strong>SIMULACR</strong>E de corrida, quelque chose qui ressemblait à un spectacle
comico taurin. Comment la corrida pourrait-elle survivre à cela ?</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-63903861448727110322013-06-10T00:51:00.000-07:002013-06-11T23:48:39.754-07:00Toro au coeur: Tonio<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnn35vbLmgE0p4yu4gJt9Ieve4nCTM6W863bhuXlRHN47fEdG4xZKSeUJqeUlF5zLuSE625g_KGU-whX3vR5jdO0zF8Vbwe7cqlATcG7L_nhk-nqsDXuW3mY306myIvFEgThUwKgfOqxo/s1600/ours.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="259" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnn35vbLmgE0p4yu4gJt9Ieve4nCTM6W863bhuXlRHN47fEdG4xZKSeUJqeUlF5zLuSE625g_KGU-whX3vR5jdO0zF8Vbwe7cqlATcG7L_nhk-nqsDXuW3mY306myIvFEgThUwKgfOqxo/s320/ours.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Moi, ça faisait longtemps que je
l’avais repéré. Tatie elle m’avait dit, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« il
est riche celui-là »</i>. Il avait de hautes haies autour de sa maison, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme des murs. Ce n’est pas imaginable des
haies comme ça.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Un jour, je rentrais de l’école,
il était sur son trottoir<i style="mso-bidi-font-style: normal;">.
« Bonjour, je lui ai dit »</i>, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« bonjour »</i>
il m’a dit. J’ai poursuivi mon chemin, sans sentir son regard
sur moi.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">J’aimais sa maison, et les hauts murs de
branches qui l’enserraient, et devant, les grandes baies vitrées et les murs de
livres. Surtout dans la pièce du bas. Il l’a construite récemment. Protégée de la rue par
sa haie, à distance, elle laissait malgré tout entrer à pleins flots la lumière du vaste parc dans sa
maison.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Je ne pourrais pas dire pourquoi.
J’imaginais, derrière cette haie, du silence, mais du silence de riche, habité
et doux comme de l’ouate, un silence qu’il suffisait d’écouter pour voyager,
avec en plus des parfums rares. Et puis, je me demandais tout en en étant sûr,
s’il ne suffisait pas d’être dans cette pièce, ouverte,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec des bois doux et chauds comme des
baisers, pour voyager, plus sûrement encore, parmi les livres. Tatie son silence ne dit plus rien, il
est à bout de tout, vide. Il lui ressemble. En plus, dans la caravane, c’est
sale et ça pue. Son silence à lui, me parlait et m’invitait.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Tous les jours, rentrant du
collège, je longeais la haie. J’espérais l’apercevoir. Je n’osais pas me hisser
sur le portail pour voir s’il était dans le parc ou dans son bureau. En plus,
les gens disaient que c’était un ours. Il ne <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« voisine »</i>
pas, c'est vrai, mais je crois qu’il n’emmerde jamais personne. Je pense qu’il veut qu’on
lui foute la paix. Ça, je le comprends assez bien.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">J’avais dit à Tatie que je
voulais faire le trajet seul de la caravane à l’école. Je crois bien que
j’avais un peu honte lorsqu’elle me conduisait jusqu’au portail de l’école, au
milieu des autres parents. Elle, elle vaquait à ses occupations, depuis très
tôt le matin, mais elle aurait pu faire le trajet quatre fois par jour de la
caravane à l’école et inversement. Elle l’avait fait jusqu’à cette année de CM2.
Je ne lui ai jamais demandé ce qu’elle foutait de ses journées. Je rentrais le
midi car elle n’avait pas l’argent pour payer la cantine et elle ne voulait
rien demander. Elle avait peur, je pense, pas honte, non, simplement elle ne
savait pas comment faire. A l’école, ils ont essayé de la faire venir, mais
elle n’est jamais venue, et comme j’avais de très bons résultats, ils lui ont
fichu la paix.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ce jour-là, vers midi, il était
sur le trottoir, je venais d’entrer au CM2. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Bonjour
Monsieur »</i>, je lui ai dit. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Bonjour
petit »</i>, il a répondu. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« C’est
toi Tonio</i> ? ». <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Oui »</i>,
j’ai dit. Puis j’ai ajouté <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« j’aimerais
voir votre maison. Je peux entrer ? »</i>. J’ai bien vu que ça l’a
surpris. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Oui, si tu ne me piques
rien »</i>. Moi ça m’a vexé, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« je
ne suis pas un voleur, monsieur »</i>, j’ai dit, faisant mine de partir. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Quelqu’un t’attend ? ».
« Non monsieur », </i>j’ai dit « <i style="mso-bidi-font-style: normal;"> je mange seul le midi ».<o:p></o:p></i></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Il m’a fait entrer dans le parc,
puis dans la maison. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Gina »</i>
il a crié, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« on a un invité !»</i>.
Elle a commencé à rouspéter qu’il fallait l’avertir, qu’elle n’avait rien
prévu. Lui il ne l’écoutait pas<i style="mso-bidi-font-style: normal;">.
« tu veux manger ici »</i>, il a dit.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Je veux bien oui »</i>.
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Bon va falloir avertir ta
mère »</i>. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« C’est pas ma mère</i> »
j’ai dit, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« c’est ma tatie, elle
s’occupe de moi, mais le midi, elle n’est jamais là »</i>. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Pendant que Gina préparait le
repas, en râlant, il m’a fait entrer dans son vaste bureau. Un mur entier vitré
donnait sur le parc, les autres étaient couverts de rayonnages de bibliothèque.
Une grande table rectangulaire et massive, comme une table de salle à manger
campagnarde faisait office de bureau, encombrée de journaux, de livres, et d’un
ordinateur. Aux coins de la bibliothèque, il y avait deux grands fauteuils de
cuir très profonds et cossus. D’une incroyable couleur, comme cuivrée. Je
n’avais jamais vu des fauteuils aussi beaux. En plus, ils sentaient le cuir,
mais le cuir de riches.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Tu aimes lire ? »</i> il m’a dit. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Beaucoup, oui, Monsieur », </i>j’ai répondu<i style="mso-bidi-font-style: normal;">. </i>Cet homme, je suis sûr qu’il savait
tout de moi. Il me fixait avec des yeux un peu rieurs, mais je n’avais pas
l’impression qu’il se foutait de moi.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Ta tante t’en achète ? »</i>.
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Oh non, j’ai répondu très
vite »</i>. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Excuse-moi »,
</i>il a dit,<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> « je comprends »</i>.
Alors, peut-être pour qu’il ne soit pas gêné, j’ai ajouté : <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« les maîtresses m’en prêtent autant
que je veux. Vous pouvez demander, je suis très bon en français ». « Tu
pourras t’en choisir ici, j’ai un peu de tout, la bibliothèque de ma fille
aussi. Je te conseillerai si tu veux ». « Merci Monsieur », </i>j’ai
dit.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ce soir-là, quand je suis rentré
à la caravane, j’avais un peu honte. Surtout envie de pleurer. Tatie l’a vu. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Qu’est-ce que tu as
foutu ? », </i>elle a dit. Je lui ai expliqué. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Les riches, c’est pas bon pour nous ! » </i>a-t-elle
ajouté.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">La voyant hargneuse dans la
saleté de la caravane, je pensais aux fauteuils et aux livres, et à un enfant
assis là, avec un homme et une femme qu’il appelait papa et maman. Ils lui
parlaient doucement, lui souriaient aussi.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Ma mère, j’ai appris à ne plus me
poser la question. Tatie m’a dit qu’elle était morte et que mon père personne
savait qui il était. Et puis, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cet
andouille de Georgio, un jour qu’il était bourré et qu’il emmerdait Tatie m’a
dit que ma mère était partie avec le dresseur d’ours d’un cirque. Comme
ça ! Elle m’avait laissé à Tatie et elle était partie.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ça s’est terminé que Tatie lui a mis un coup de
bouteille sur le crâne et il a foutu le camp, la<span style="mso-spacerun: yes;"> gueule</span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en sang. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« C’est
des conneries »</i> elle a dit.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Alors parfois, lorsque la nuit
est mauvaise et ne fait pas de place au sommeil, je vois une jeune femme aux
yeux tristes, qui fait la quête sans conviction, pendant qu’un géant gueulard
fait déambuler un grand con d’ours dressé sur ses pattes arrières. Peut-être
qu’une nuit, j’oserai lui parler, lui prendre la main aussi, pour qu’elle sache
que je suis là.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">A l’école, la psychologue me
tournait autour. Elle me demandait pas <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« ça
va ? »</i>, non, elle avait une façon de m’embobiner, de tourner autour
du pot. Ça depuis que j’avais filé une rouste à un du CM2 alors que j’étais en
CM1, parce qu’il m’avait dit que ma mère m’avait abandonné. C’est vrai que j’avais
pleuré, de rage et d’humiliation.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">Depuis la psychologue ne me lâchait
pas, lorsqu’elle était à l’école. On appelait cela une RASED je crois, ou
quelque chose comme ça. Elle m’a demandé un jour si <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« je voulais en parler »</i>. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« de quoi »</i> j’ai répondu ? En fait, elle voulait
savoir pourquoi j’avais été <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>violent. Elle
le savait parfaitement, les autres lui avaient tout raconté.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">J’ai fini par lui dire que je ne
voulais pas en parler, que c’étaient mes affaires. Alors ensuite, j’ai réfléchi
et j’ai demandé à la maîtresse de parler à la classe. Pour en finir avec cette
histoire. J’ai dit que ma mère était morte, que je ne l’avais pas connue, pas
plus que mon père et que Tatie m’avait recueilli, et que je ne voulais plus qu’on
me pose de questions car je n’avais rien de plus à dire.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">La psychologue m’a dit que c’était
une bonne démarche, qu’elle ne m’en parlerait que si je le désirais.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Calibri;">En tous cas, lors de ce premier
repas dans la grande maison, il m’a dit que je pourrai venir manger quand je
voudrais. Je crois que je n’ai pas raté un seul déjeuner depuis.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">Ps : ce texte est le second de libellé « Toro au cœur ».
S’y reporter, si besoin, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour une
meilleure compréhension.<o:p></o:p></span></i></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">A suivre, si dios quiere !<o:p></o:p></span></i></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-80785915992609049132013-06-06T06:17:00.000-07:002013-06-06T10:55:14.157-07:00Calle Heredia<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1SMhyphenhyphen-l1tqraGAv1ChKkncETLrVpKwUZ7YgOHDPhobFkb_DbIYmw-Sx1MBQaMFrSneG3ZwMRiVSyd0G2RVwti3Dvf5WfVVhKCNuJdb0X3PyBAMrS4pNftAzDf45FwQsGyU3J7l4mxH8/s1600/P1100838.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD1SMhyphenhyphen-l1tqraGAv1ChKkncETLrVpKwUZ7YgOHDPhobFkb_DbIYmw-Sx1MBQaMFrSneG3ZwMRiVSyd0G2RVwti3Dvf5WfVVhKCNuJdb0X3PyBAMrS4pNftAzDf45FwQsGyU3J7l4mxH8/s320/P1100838.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiG_9IM3BBcEd56c6g9-fmkGzjPjttRO3VVit56MYak9V7Cm0SAkfexTaSolSdKb-3DOnWJCmx3uZtbhF_DvrZwqIbljvCmPnVyf8t9xzkogerZ-8pizleabKGDA8BkXHi1XtD865dd2EA/s1600/P1100826.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a> </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTmrDSFJffQHCHZ1WZ6fAIFjdduX4UXXZUoaFLtmsO68fZbW7qfQNzbGEJfvyd5OGowJkijpftipByC9fzaoWE-5FwjD8q_MS9T-WtQsMT3CjK_jmfnMPzvSe2V2WW5VesGfugM6BZYQ/s1600/P1110203.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTmrDSFJffQHCHZ1WZ6fAIFjdduX4UXXZUoaFLtmsO68fZbW7qfQNzbGEJfvyd5OGowJkijpftipByC9fzaoWE-5FwjD8q_MS9T-WtQsMT3CjK_jmfnMPzvSe2V2WW5VesGfugM6BZYQ/s320/P1110203.JPG" width="320" /></a></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Angel
Luis est un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« venteno »</i>. Il
est né <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Calle Heredia</i>, cette rue
parallèle à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">la Calle de Alcala</i>, à
deux pas de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Las Ventas</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Il
s'était proposé pour me reconduire à l'aéroport. Nous avions le temps, alors il
a décidé qu'à midi, nous irions boire quelques <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« vinos »</i> dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« sa »</i>
rue.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Carmen,
m'explique t'il, fréquente les bars de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Calle
de Alcala</i>, et leurs comptoirs en inox. Lui, Angel, les soirs de corrida va
dans les bars taurins de sa rue : bois et têtes de taureaux.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Il
m'a montré l'immeuble où il est né, au dernier étage. Un ou deux étages plus
bas, vivait un picador. Les jours de corrida, on venait lui amener un cheval
pour qu'il descende à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Las Ventas</i>.
Enfant, Angel entendait le pas lourd du cavalier, et descendait en
vitesse. Alors avec un autre enfant, le picador les chargeait sur son cheval et
les menaient jusqu'à la Place de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Las
Ventas</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
C'est
ainsi que naît une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">aficion</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Maintenant, Angel vit à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Paracuellos</i>. Il m'explique
que c'est maintenant une cité dortoir, à une portée de caillou de l'aéroport de
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Barajas</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Paracuellos</i> c'est une des mémoires les
plus noires de la Guerre d'Espagne des républicains.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid</i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighUmlf74wiMsbVOQNKRrrdA3arV4bcnQzkl2lFeExg2OQeFmkNes22Si1D5cNEsJLMI2LpLTowSR48eoQ7oUkqlJ030ge4dxyOCskwhZVfhrLdsrEzmdYkZFvj1hF8Jij9veplN_LI4U/s1600/paracuellos.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEighUmlf74wiMsbVOQNKRrrdA3arV4bcnQzkl2lFeExg2OQeFmkNes22Si1D5cNEsJLMI2LpLTowSR48eoQ7oUkqlJ030ge4dxyOCskwhZVfhrLdsrEzmdYkZFvj1hF8Jij9veplN_LI4U/s1600/paracuellos.jpg" /></a></i></div>
devait tomber du jour au lendemain en ce début de novembre 1936. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid</i> bruissait encore des mots qui
racontaient les massacres de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Badajoz </i>par
les troupes marocaines de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Franco </i>et
de bien d'autres massacres, comme ceux de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Tolède</i>,
après la libération de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l'Alcazar</i>. Le
gouvernement républicain avait abandonné <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid
</i>pour poursuivre son action à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Valence</i>,
on annonçait en France la chute certaine et même parfois anticipée de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid</i>.<o:p></o:p><br />
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Le
gouvernement républicain avait laissé la défense de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid</i> entre les mains de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Miaja
</i>et de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Pozas</i>, alors qu'une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Junta</i> exerçait les fonctions
d'approvisionnement et de police. Les troupes de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Franco</i> étaient aux portes et curieusement, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Varela</i> qui commandait la manœuvre fit une manière de pause, trop
sûr probablement de l'issue des combats. Ce laps de temps avait permis aux
Brigades de rejoindre la capitales et aux armements soviétiques, chars et
surtout avions, de contrer les armements de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hitler</i>
et de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Mussolini</i>.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
A la
Prison <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Modelo</i> étaient enfermés des
franquistes, souvent militaires. Comme <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Madrid</i>
devait être attaqué, on craignait que la prison libérée, ces prisonniers
constituent une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cinquième Colonne</i> et
mènent la guerre de l'intérieur. On décida de les transférer dans une zone plus
sûre. Pour beaucoup le voyage s'acheva à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Paracuellos</i>
où ils furent exécutés. Certainement près de 1500 terminèrent leurs jours ici.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Angel
n'aime pas que<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous évoquions ce sujet,
je le comprends assez bien. De plus, aussi bien sa famille républicaine, que
celle de son épouse ont payé un lourd tribu au franquisme, y compris au prix de
leurs vies.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Angel
Luis se nomme ainsi car son père était un fervent admirateur du <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bienvenida</i> portant les mêmes prénoms.
C’est aussi un fervent républicain, à gauche toute et farouchement anti
monarchiste. J’ai bien failli rencontrer son ami <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Grimaldos</i>, historien, qui ce jour-là donnait une conférence à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Reus</i>. Une prochaine fois.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoImzNhTBJQ2vIwbpcbMYUFWGvnOWe-Z9XmLZi6t-ZXg1R-MM9Ozle-tZZbc1VBrmo2w6v35QmbynLPgUratbwXf8BDK6VKEIf37c54Zp9PdoEQMDBUoHAM6nRogF-CIYmOjU-X6zy_l4/s1600/P1100853.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoImzNhTBJQ2vIwbpcbMYUFWGvnOWe-Z9XmLZi6t-ZXg1R-MM9Ozle-tZZbc1VBrmo2w6v35QmbynLPgUratbwXf8BDK6VKEIf37c54Zp9PdoEQMDBUoHAM6nRogF-CIYmOjU-X6zy_l4/s320/P1100853.JPG" width="212" /></a></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Lorsque
nous avons déjeuné avec <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Condesa</i>,
il a choisi un<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>restaurant portant
fièrement en façade le drapeau tricolore de la Seconde République espagnole. Ce
fut un grand et beau moment de fraternité. C’était toujours dans le même
coin de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Puerta del Sol</i>, du côté de
la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Calle del Carmen</i>, une petite
place. Initialement, nous devions boire ici quelques <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« vinos »</i> en attendant Carmen. </div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
</div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Angel avait prévu de
manger dans un autre restaurant tout proche. Il était fermé, Angel pense que
c’est pour cause de deuil, car la patronne n’allait pas bien. Ici, Madrid
ressemble à un gros village. Nous avons donc mangé sur la petite place, non
loin du drapeau républicain, étalé sur la façade.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Quand
je l’avais rencontré pour la première fois, avec Carmen, Angel nous avait
emmenés dans le quartier de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Salamanca</i>.
Ce quartier, très sélect, était un repère de la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« cinquième colonne »</i> et fut épargné par les
bombardements franquistes. Le patron du restaurant, comme beaucoup ici, est de
droite. Ami d’enfance d’Angel. Il l’a salué en le qualifiant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« de maricon de izquierdas »</i>,
et Angel l’a traité de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« falangista
de mierda »</i> et de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« fascio »</i>,
tout en se donnant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">l’abrazo</i>. J’ai
bien précisé que j’étais aussi un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« maricon
de izquierdas »</i>. Il nous a offert l’apéritif. On s’est bien marrés. <o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Nous
avions donc le temps<i style="mso-bidi-font-style: normal;">, Calle Heredia</i>.
Premier arrêt, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« la tienta »</i>.
Ici, nous dit Angel, les</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNbII_URSoWkYeKF_uAYkKw0omzkKJK9CoA0mFH8R3qM0a7kOEu_CUYDt0Eyp7pNm6Rh-F59jbtibtHYBvKi-5dNyfGkZnFgc2nF-udkzSkLzR5cxwCr5UdMHhMgBRe6ZoI99AglMAUj4/s1600/P1110185.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNbII_URSoWkYeKF_uAYkKw0omzkKJK9CoA0mFH8R3qM0a7kOEu_CUYDt0Eyp7pNm6Rh-F59jbtibtHYBvKi-5dNyfGkZnFgc2nF-udkzSkLzR5cxwCr5UdMHhMgBRe6ZoI99AglMAUj4/s320/P1110185.JPG" width="320" /></a></div>
soirs de corrida, le monde envahit la rue. En riant il
nous dit que c’est interdit de boire dans la rue. La salle est petite et
encombrée de têtes de toros. Ici le bar est artiste. Pas mal de Victorianos et partout, Curro.<br />
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
En
face du café, l’école que fréquentait Angel. Une école de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« monjas »</i>. Je souris à cette évocation <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« athée comme un pot de yaourt »</i>
comme dit <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Marmande</i>. Jouxtant l’école
des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« monjas »</i>, une autre
école qui était tenue par des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« curas »</i>.
Angel dit en se marrant qu’ils pensaient à l’époque qu’il existait un
souterrain entre les deux écoles afin de faciliter certaine convivialité discrète.
L’immeuble où vivait Angel était à deux pas, en remontant un peu la calle
Heredia.<o:p></o:p><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
</div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy0cYbtu90IorIXMUBSNgxEOqhAAH-xHtfQicP4sJQpIcLK9u3Jd2qVFpU_Ev7Vk33Dx6iMkoQrtIRapKOHG8A9FdQi4tVifAb5Ike-OYjqcW14p1z5X0m53uyEmCkYcpnnkVz2IxmFCg/s1600/P1110190.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy0cYbtu90IorIXMUBSNgxEOqhAAH-xHtfQicP4sJQpIcLK9u3Jd2qVFpU_Ev7Vk33Dx6iMkoQrtIRapKOHG8A9FdQi4tVifAb5Ike-OYjqcW14p1z5X0m53uyEmCkYcpnnkVz2IxmFCg/s320/P1110190.JPG" width="320" /></a></div>
Nous
remontons donc un peu la rue. Ici, une porte discrète toute rouge. Sans panneau
ni écriteau. Angel prétend que derrière cette porte se tient le plus petit bar
de Madrid, contenant au maximum 20 personnes. 50 s’y entassent les jours de
corrida. Un peu plus haut, pratiquement en face de l’immeuble où naquit Angel,
un autre bar, tout petit aussi, dédié à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Curro</i>.
Ici me dit Angel, on chante des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« coplas »</i>
jusqu’à très tard dans la nuit. Le patron porte les stigmates de la veille. 3
heures et demi dit t’il. Nous n’avons pas le choix, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« tortilla »</i> et olives pour accompagner les <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« vinos »</i>. Angel est chez lui
ici. Je ne suis pas sûr que nous ayions payé. En partant je salue le patron,
l’assurant que je reviendrai, car ce n’était pas cher.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Nous
redescendons un peu la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Calle Heredia</i>.
Sur la gauche le Restaurant <i style="mso-bidi-font-style: normal;">La Puerta
Grande</i>. Un<em> monument ici</em>. On y est nettement plus toriste. Les têtes de toros en
attestent, dont celle d’un <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Escolar</i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNjBdScYxtBQ8hCtABiWGyRmIUcGcfbFkQFQ38LaVR3ASfgfhyodUEHs3RW5pchqHB18VhzcrNvvkteibs21Bj_TaGbCFMIj7MdygPrxEXOWYeTs7g6P13hD3Tz2erfWAdJgtmxxZ40ts/s1600/P1110194.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNjBdScYxtBQ8hCtABiWGyRmIUcGcfbFkQFQ38LaVR3ASfgfhyodUEHs3RW5pchqHB18VhzcrNvvkteibs21Bj_TaGbCFMIj7MdygPrxEXOWYeTs7g6P13hD3Tz2erfWAdJgtmxxZ40ts/s320/P1110194.JPG" width="320" /></a></i></div>
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> Gil</i>
de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Ceret</i>. Ici se tiennent souvent des tertulias taurines.</div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span lang="ES" style="mso-ansi-language: ES;">Re <i style="mso-bidi-font-style: normal;">tortilla</i>,
re olives, re <i style="mso-bidi-font-style: normal;">vinos</i> visite de la
salle de restaurant<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span lang="ES" style="mso-ansi-language: ES;"><o:p> </o:p></span></div>
<br />
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span lang="ES" style="mso-ansi-language: ES;">Si </span>vous passez<span style="mso-ansi-language: ES;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span lang="ES" style="mso-ansi-language: ES;">par la Calle Heredia, </span>pensez qu’ici
est né mon ami, mon <i style="mso-bidi-font-style: normal;">hermanito</i> de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Las Ventas</i>, cet homme bien qu’est <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Angel</i><span lang="ES" style="mso-ansi-language: ES;">. <o:p></o:p></span></div>
</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-53033302003355968792013-06-02T05:59:00.000-07:002013-06-03T08:01:33.312-07:00torista, torerista!<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKSjwRVAx5rliw4Enn97wrVVtQhHuKJWscqu-MYsndazjyPKRAycEB8N_YZ73QGuUAOZSsVNvftIL1YSzVLq2FXGUGcxmT3d-mh3zKzJlXTTaOH5r54vkWkZWlbYX77mlSgocZdVNZxzg/s1600/viard.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKSjwRVAx5rliw4Enn97wrVVtQhHuKJWscqu-MYsndazjyPKRAycEB8N_YZ73QGuUAOZSsVNvftIL1YSzVLq2FXGUGcxmT3d-mh3zKzJlXTTaOH5r54vkWkZWlbYX77mlSgocZdVNZxzg/s320/viard.jpg" width="320" /></a></div>
Encore une fois, Xavier
s'insurge contre les nouveaux errements de l'illuminé du Boucau. Le
Vieux.</div>
Je parle du Boucau.
Bref !
<br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Pour moi cela confirme
seulement la nocivité et le peu de <i>« verguenza »</i>
ou de <i>« pundonor »</i> de ce triste personnage, je parle du visionnaire des pins OCTien.
J'emploie à dessein des termes taurins très applicables ces temps
ci à un formidable <i>Ferrera</i>.<br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On évitera sa phase
taurine, au cours de laquelle il démontra de vraies aptitudes à
l'embrouille, à l'opportunisme voire à l'invective insultante, y
compris vis à vis de ceux qui l'avaient aidé. Certains me
comprendront.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On l'évitera par pudeur,
ou simplement, parce que, au fond de nous, reste un respect pour
celui qui <i>« se met »</i> devant les <i>toros</i>. Mais
pour avoir eu la chance, si on veut, de le voir et même de me
déplacer à Madrid, pour sa confirmation d’alternative, je peux
affirmer que je ne fus jamais convaincu de ses facultés taurines. La
confirmation d'alternative confirma, si on peut dire, ses carences.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Je dis aussi cela car, il
a longtemps utilisé à tort et à travers, l'argument, selon lequel,
lui, <i>Dédé</i> du Boucau, le Vieux, je parle du Boucau, savait
tout car il avait été un grand torero, et que les contradicteurs,
eux, n'y connaissaient rien, car ils ne savaient rien des toros, et
devaient, par pudeur, la boucler. Autrement dit, lui savait, les autres
non. Ce fut l'époque des <i>« ayatollahs irresponsables »</i>.
Nous y reviendrons.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce genre d'argument est
purement renversant, comme si, pour être critique littéraire il
fallait être un <i>Prix Goncourt</i>, ou critique musical avoir été
un virtuose, ou critique d'art, <i>Prix de Rome</i>. Je ne suis pas
sûr que <i>Vidal</i> ait été un grand torero, ou <i>Tio Pepe. </i>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<i>Navalon</i>, que les
« <i>amigotes »</i> du <i>Dede</i> d'alors démolissaient
invraisemblablement, lui, fut plus qu'un <i>practico</i>, et s'essaya
même à l'élevage de <i>toros</i>.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
De plus, il faut bien
avouer que lorsqu'on écoute la majorité des ex toreros qui se
livrent à l'exercice du commentaire, <i>direct live</i>, je pense
par exemple à <i>Ruiz Miguel</i> ou <i>Munoz</i>, on se dit que cela
ne sert pas à grand chose d'avoir été oh combien, devant les
<i>toros</i>, pour sortir de tels chefs d’œuvres de langue de bois
ou de connerie. Je l’ai déjà dit, j'avais bien apprécié <i>Joaquin
Bernardo</i> sur TV Madrid, mais il a arrêté. Il est vrai qu'il
disait vraiment ce qu'il pensait des <i>toros</i> surtout, du genre
il me plaît ou déplaît pour telle ou telle raison, et ce
immédiatement ou presque à sa sortie, mais sûrement aussi, hélas
pour nous car il l'a payé, ce qu'il pensait des hommes, en termes
plus feutrés mais sans équivoque.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Moi je lui reconnais, au
néo ignifugé du Boucau, le Vieux, Boucau, bien sûr, volontiers le
mérite de vivre de sa passion. De s'être inventé une vie conforme
à ses goûts. Je lui reconnais même un talent certain dans la
réalisation de ses <i>Terres Taurines</i>, ibères et françaises,
toujours très soignées et professionnelles dans la forme.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais je déteste son
entrisme, permanent. Par exemple, il m'a fallu comme les autres
contribuables,<br />
mettre la main au porte monnaie pour financer son grand raout à l'Ambassade de France à Madrid pour le lancement de <em>Tierras Taurinas </em>! J'ai suivi avec dégoût
son flirt avec la Présidente de la Communauté de Madrid, <i>Esperanza
Aguirre y Gil de Biedma</i>, membre éminent du PP, <i>comtesse de
Murillo et Grande d'Espagne</i>.<span lang="fr-FR"> </span><span lang="fr-FR">Ça
peut aider, et cela a aidé. Il en a profité, prenant pour prétexte l'affaire de Barcelone pour entrer dans une campagne anti PSOE d'une violence absurde et pour le moins déplacée. Mais il fallait renvoyer l'ascenseur à la Comtesse. </span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicT1W_MAipWoqZhcJiKDRE01lwY7Alc0Mh_sXAig8n04VI1YFVIDkcsTAgdgNWcf-RUrU_i5DJWVaQcka0MoJ9gnzsHFMGZMoTl10BdJITmoTrw0kMvhF2jP_RTBCLp7fO8OwrKeQkJ_s/s1600/esperanza+aguirre.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicT1W_MAipWoqZhcJiKDRE01lwY7Alc0Mh_sXAig8n04VI1YFVIDkcsTAgdgNWcf-RUrU_i5DJWVaQcka0MoJ9gnzsHFMGZMoTl10BdJITmoTrw0kMvhF2jP_RTBCLp7fO8OwrKeQkJ_s/s320/esperanza+aguirre.jpg" width="226" /></a></div>
</div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">A
cette époque, il nous vendait les infâmes saloperies de </span><span lang="fr-FR"><i>Mundotoro</i></span><span lang="fr-FR">,
tenu d'une main de fer par </span><span lang="fr-FR"><i>Jean Pierre
Domecq</i></span><span lang="fr-FR">, et en rajoutait dans
l’abjection, portant des jugements de crétin arriviste façon
</span><span lang="fr-FR"><i>« falangista »</i></span><span lang="fr-FR">,
sur le devoir de mémoire, ou l'Espagne de </span><span lang="fr-FR"><i>Caïn
</i></span><span lang="fr-FR">et </span><span lang="fr-FR"><i>Abel</i></span><span lang="fr-FR">.
Tauromachiquement, il était dans une guerre d'une rare violence
contre les </span><span lang="fr-FR"><i>« talibans »</i></span><span lang="fr-FR">
et autres </span><span lang="fr-FR"><i>« ayatollahs »</i></span><span lang="fr-FR">,
irresponsables, évidemment incompétents, qui ne voyaient pas tout
le bien que les </span><span lang="fr-FR"><i>figuritas</i></span><span lang="fr-FR">
de merde faisaient à la corrida, traînant dans leur sillage un
public friqué, totalement incompétent. Cet afflux d'argent était
de bon augure pour ses affaires. On le vit, mes amis espagnols m'en
parlaient, entrer partout pour vendre son expertise et son statut de
sauveur de la corrida en France dans les radios et surtout l'antenne
intello de la droite dure, dépendant des </span><span lang="fr-FR"><i>« historiques
propagandistes »</i></span><span lang="fr-FR"> en concurrence
avec</span><span lang="fr-FR"><i> l'Opus Dei.</i></span><span lang="fr-FR">
</span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Il
sur-utilisait sa Présidence à </span><span lang="fr-FR"><i>l'OCT</i></span><span lang="fr-FR">,
pour tirer la couverture à lui, rejetant dans l'ombre des gens aussi
compétents aussi bien juridiquement que </span><span lang="fr-FR">tau</span><span lang="fr-FR">roma</span><span lang="fr-FR">ch</span><span lang="fr-FR">iquement
que </span><span lang="fr-FR"><i>Zumbie</i></span><span lang="fr-FR"><i>h</i></span><span lang="fr-FR"><i>l</i></span><span lang="fr-FR">,
</span><span lang="fr-FR">après avoir tiré un parti optimal des
relations de cet honnête homme avec le Quai d'Orsay. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Pour
tout dire, il semble que depuis les choses se soient un peu calmées :
est ce en relation avec la mort de </span><span lang="fr-FR"><i>Jean
Pierre Domecq</i></span><span lang="fr-FR">, qui tenait toute cette
troupe de minables d'une main de fer, ou avec une montée en présence
plus qu'en puissance de </span><span lang="fr-FR"><i>Simon Casas </i></span><span lang="fr-FR">à
</span><span lang="fr-FR"><i>las Ventas</i></span><span lang="fr-FR">
et ailleurs en Espagne, alors que les relations entre nos deux
virtuoses de l'entourloupe ne semblent pas au beau fixe. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Bref
il nous a fait un revirement de jaquette flottante somptueux pour
maintenant tenir un discours que jadis il exécrait, demandant des
</span><span lang="fr-FR"><i>toros</i></span><span lang="fr-FR">,
alors qu'il n'y a pas si longtemps, sous la férule de </span><span lang="fr-FR"><i>MierdaToros</i></span><span lang="fr-FR">,
il expliquait combien ces toros </span><span lang="fr-FR"><i>« indultés »</i></span><span lang="fr-FR">,
façon </span><span lang="fr-FR"><i>Desgarbado</i></span><span lang="fr-FR">,
étaient des diamants de génétique. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Pour
tout dire, je pense également que la radicalisation du discours de
certains ne comporte rien de bon pour le futur. Et surtout cette
conviction maintenant avérée, d'avoir raison et d'avoir toujours eu
raison. N'empêche que, face au désastre dans les arènes, on peut
aussi décider de rester chez soi, de façon à ne pas alimenter la
dérive. La corrida est aussi un spectacle et l'un des plus
populaires à l'origine, et, sauf à mettre quelques détenteurs de
la vérité aux guichets ou sur Internet pour juger des facultés
</span><span lang="fr-FR"><i>toristes</i></span><span lang="fr-FR">
des impétrants, pour leur donner ou non le fameux sésame, et peut
être en prime, l'avantage d’être cornaqués, par paquets de dix
par quelques compétents, je ne vois pas comment on va leur interdire
l'entrée des arènes.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">De
même, attention de ne pas tomber dans une autre déloyauté,
incriminant, telle ou telle </span><span lang="fr-FR"><i>organisation,
empresa, commission, édiles</i></span><span lang="fr-FR">, qui ne
font pas exactement ce qui se fait dans les </span><span lang="fr-FR"><i>organisations,
empresas, commissions</i></span><span lang="fr-FR"> qui elles et eux
sont vertueux, </span><span lang="fr-FR"><i>édiles</i></span><span lang="fr-FR">
inclus.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">Je
pense qu'il faudrait convenir de la difficulté pour n'importe quelle
</span><span lang="fr-FR"><i>Commission </i></span><span lang="fr-FR">par
exemple de monter un programme équilibré et qui plaise à tous.
Sachant qu'en général, pour certaines les bénéfices des corridas
sont utilisés à d'autres financements festifs et que tout déficit
serait en plus une bombe politique. Ce n'est pas le cas pour toutes.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPTmCOGZBd4JPpx7wWeyO3oCLKuSZvde6bsw_8LmCmWXaJBMR5kbbJ9q64q0t0w8fJp4l6fQBmrnzIB85CBM8UL75ARPznmVkP_FSQz9OKtSv5aMWWY0A9t_LS8U_-u6z7JxmT3kGXvfs/s1600/brigada.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPTmCOGZBd4JPpx7wWeyO3oCLKuSZvde6bsw_8LmCmWXaJBMR5kbbJ9q64q0t0w8fJp4l6fQBmrnzIB85CBM8UL75ARPznmVkP_FSQz9OKtSv5aMWWY0A9t_LS8U_-u6z7JxmT3kGXvfs/s320/brigada.jpg" width="320" /></a></div>
<span lang="fr-FR">Enfin,
je voudrais aussi dire que les </span><span lang="fr-FR"><i>faenas </i></span><span lang="fr-FR">de
légende se sont faites avec, évidemment des </span><span lang="fr-FR"><i>toros</i></span><span lang="fr-FR">
qui les permettaient, qu'on le veuille ou non. C'est vrai que ce qui
est insupportable , ce sont ces</span><span lang="fr-FR"><i>
toros</i></span><span lang="fr-FR"> bouffis, armés façon zébus,
décastés, faibles, mansos et sosos dont se repaissent les figuras.
Tout aussi insupportable est de tout passer à certains </span><span lang="fr-FR"><i>encastes</i></span><span lang="fr-FR">
qui ont la chance de plaire aux nouveaux détenteurs de la vérité,
alors que tout le monde sait, aussi, que pour répondre à la
nouvelle demande, </span><span lang="fr-FR">on me</span><span lang="fr-FR">t
tout sur le marché. </span><span lang="fr-FR">Je parle des fonds de
</span><span lang="fr-FR"><i>campo.</i></span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">On
sait également que, normalement, lorsqu'on va chercher une certaine
</span><span lang="fr-FR"><i>caste</i></span><span lang="fr-FR">,
plus proche du </span><span lang="fr-FR"><i>genio</i></span><span lang="fr-FR">,
on peut aussi fabriquer des objets taurins non identifiables, dont le
seul mérite est leur aptitude à égorger. Ceci dit, je suis bien
d'accord qu'il faut de tout dans la corrida, et que c'est aussi une
façon de revenir à des sources quand prévalaient, sans que personne
</span><span lang="fr-FR">ne </span><span lang="fr-FR">s'en offusque
de grandes variétés de comportement. Mais parfois, en dehors de
l'incompétence du torero, il faut </span><span lang="fr-FR">savoir
</span><span lang="fr-FR">admettre qu'il n'y a rien à tirer du</span><span lang="fr-FR"><i>
morlaco</i></span><span lang="fr-FR">, et ne pas chercher à exiger
une </span><span lang="fr-FR"><i>faena</i></span><span lang="fr-FR">,
quand une mise en place défensive est la seule chose à faire.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="fr-FR">C'est
probablement de spectacles dignes dont a besoin la corrida, essayant
de regrouper, enfin, les tendances </span><span lang="fr-FR"><i>toristas</i></span><span lang="fr-FR">
et </span><span lang="fr-FR"><i>toreristas</i></span><span lang="fr-FR">,
en dehors de toute injure. Ceci ne peut passer que par un </span><span lang="fr-FR"><i>toro</i></span><span lang="fr-FR">
sérieux et des </span><span lang="fr-FR"><i>toreros</i></span><span lang="fr-FR">
qui comprendront enfin qu'ils mènent la corrida à sa mort s'ils ne
changent pas de comportement. Enfin il me semble également que les
</span><span lang="fr-FR"><i>Penas</i></span><span lang="fr-FR">,
plutôt que de s'affronter sur des terrains qui sont loin de n'être
que taurins, ont un rôle de pédagogie à jouer, ainsi d'ailleurs
que les organisations.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-18119367733315188572013-05-20T04:03:00.002-07:002013-05-20T11:03:50.968-07:00Inquiétant!<br />
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Madrid cahote de déception en déception. Certaines plutôt
attendues et sans résonance particulière, au niveau de l'absence de caste,
d'autres plus troublantes comme les Escolar et les Victorino. Sans parler des
Juan Pedro devant un cartel trois étoiles.<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIgcJL-fdtyB5hp6PfQvNpF8sbTgDsBtVliAZrUTFmMHngNeL3aZOZOxB_JYGlV5IjOZNHgghubJy8yEC2G7O9rxVVfnqGCd0BqQ2RwNwb_r8D7A44V8F7WONgiZI2P5iL_z35RftxCLY/s1600/talavante.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIgcJL-fdtyB5hp6PfQvNpF8sbTgDsBtVliAZrUTFmMHngNeL3aZOZOxB_JYGlV5IjOZNHgghubJy8yEC2G7O9rxVVfnqGCd0BqQ2RwNwb_r8D7A44V8F7WONgiZI2P5iL_z35RftxCLY/s320/talavante.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Le flop de Talavante me désole surtout pour une raison :
je sais que ma chère Condesa l'aime beaucoup et qu'il fait partie d'un cercle
familial. Et vous savez comment ils sont les gitans avec la famille. Donc je
pense qu'elle va le défendre bec et ongles ! Devant aller à Madrid, pour
des raisons bien autres que taurines, de ce mardi jusqu'à ce vendredi, j'aurai
sans doute l'occasion d'en discuter avec elle.<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Talavante est apparemment un torero « corto » c'est
à dire qu'il a réduit son répertoire à 5 ou 6 passes de base. Moi, cela ne me
gêne pas lorsque l'exécution est parfaite.<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
D'abord il y eut le vent. Gênant, constant. Mais pourquoi
s'obstiner à vouloir toréer dans les endroits les plus venteux ?<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
J'ai eu l'impression que pour employer une expression à la
mode, Talavante s'est mis la pression, avec son clip mégalomaniaque, et ce défi
auquel personne ne l'obligeait. Ensuite on m'a dit et je ne sais pas quel
crédit il faut apporter à cette affirmation, qu'il n'avait jamais toréé de
Victorino ni même tienté. Ceci expliquerait qu'à aucun moment il n'a semblé
comprendre ses adversaires, il est vrai très décevants.<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Ces Victorino étaient petits pour Madrid si on excepte un ou
deux exemplaires, ce qui, sans être dans les secrets de Victorino, signifie
peut être qu'il a essayé de privilégier la mobilité. En vain. Petits mais bien
armés en général, certes !<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Chose que je fais peu souvent, je vous livre les notes que j’ai
prises :<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">« Premier toro :534
kgs, cardeno. Froid à la cape, puis compliqué et court, comme souvent. 1 grosse
pique une seconde. Le toro sort seul. Puis devient soso, andarin . Talavante le
torée au centre malgré le vent. 4 derechazos puis le toro se décompose.<o:p></o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Deuxième 530 cardeno : rien à la cape. Pique
sans se livrer, andarin. Vent encore. encore au centre ! décroisé totalement.
Toro cortito, escarbando. Problème de placement du torero qui n’intéresse pas
le toro. Un peu de gauche un peu croisé, un certain rythme. A-t-il compris ?
le toro manque de race. Troisième <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Embiste plus mobile. Vent ! 3 bonnes de la
gauche croisé, autre bonne série de 4, bon toro ! 4 autres bon remate.
Plus court à droite longue série à gauche, remate bien ! <o:p></o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Quatrième toro 508 kgs bon toro. Bonne série
de la gauche. A droite court, s’éteint. Pourquoi toujours toréer au centre et
non dans les papiers ?<o:p></o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Cinquième : 503 bien fait , pas mal à
la cape. Trop piqué deux fois. Première série à gauche décroisé. 2 ème un peu
plus croisé, . Impression qu'il ne comprend pas les victorino. Court à droite,
encore ! positionnement ?mauvaises estocades<o:p></o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sixième 530. Moyen au capote. Grande carioca
deux fois. Le toro n’embiste pas, sans classe, andarin. Le public demande qu’on
en finisse ! »<o:p></o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><o:p> </o:p></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Deux
choses de mon point de vue ressortent :<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><span style="mso-list: Ignore;">1)<span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]-->Les toros ne sont pas sortis bons. Curieusement
petits pour Madrid voire anovillados. Massacrés aux piques en général avec des cariocas de gala. La brega d’une
façon générale a été lamentable !<o:p></o:p></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEmkEb8bgVvVZZ06_n0SbygiSD5r5RQ55D8qq_xpH1eIkieMN9HbGwv6pgvyLdX57AcHkYGpbObZSeOE19ihMCaEGa3IFjvUX9-GoK96-K_UeFBTGqHap2VxcTJs2fNqA3PhU7677WcDo/s1600/_talavante_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEmkEb8bgVvVZZ06_n0SbygiSD5r5RQ55D8qq_xpH1eIkieMN9HbGwv6pgvyLdX57AcHkYGpbObZSeOE19ihMCaEGa3IFjvUX9-GoK96-K_UeFBTGqHap2VxcTJs2fNqA3PhU7677WcDo/s320/_talavante_1.jpg" width="320" /></a></div>
Décastés en général. Sans mauvaises
intentions flagrantes. Reste que les Victorino, il faut leur monter dessus, les
réduire par le bas en se croisant sinon, ils font ce qu'ils veulent. Ce fut bien le cas.<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-font-family: "Times New Roman";"><span style="mso-list: Ignore;">2)<span style="font-size-adjust: none; font-stretch: normal; font: 7pt/normal "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]-->Talavante a paru écrasé, mais en même temps
comme absent. Jamais croisé, toréant à mi hauteur, "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">pico »</i> et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">« fuera
de cacho »</i> le plus souvent. Aucune inspiration ni à la cape ni à la
muleta. Courtissime. S’est très connement obstiné à toréer au centre .
Pourquoi ?N’a rien fait de ce qui est nécessaire avec les Victorino, ce
qui peut laisser planer un soupçon sur la vraie qualité des toros. De là à les
voir bons !!!!!!</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p> </o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
On
passe tout de même un peu tout au cher Victorino, même quand il sort une
mauvaise corrida, ce qui de mon point de vue fut le cas. A force tout ceci va
finir par friser le ridicule, de la même veine que tout rejeter qui soit Domecq
like !<o:p></o:p></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="Standard" style="-ms-text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
Inquiétant !<o:p></o:p></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-83885549841842594002013-05-15T06:17:00.000-07:002013-05-15T06:17:05.779-07:00Au risque de me faire lyncher
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Je regarde tous les soirs
les corridas de Madrid. Ce soir, peut être pas.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Que dire, sur l'écran,
il est vrai qu'une grande partie de l'émotion disparaît ou plutôt
cette vibration, cette respiration rauque des arènes et plus
particulièrement, celles de Madrid.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Madrid sort des toros de
Madrid en cherchant les plus grands les plus lourds, les plus armés.
Cette tendance mortifère a fait passer à la trappe des encastes
purs, petits dans le type ou avec peu de tête, mais terriblement
batailleurs, au profit d'une uniformisation de peu d'intérêt.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Toutes les corridas que
j'ai vues jusqu'alors à Madrid depuis vendredi sont sorties mal et décastées, je
dis bien toutes, et parfois avec du danger. Ceci étant mon opinion.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Discutant avec un ami, je
lui dis que je n'avais pas trouvé la corrida des <i>Escolar</i> de
Madrid bonne. <i>« Certes on ne s'ennuie pas comme avec les
Puerto de San Lorenzo »</i>, lui ai je dit, <i>« mais me
semble t'il, certains sinon tous, ces Escolar </i><i>manquaient </i><i>de
caste et de classe »</i>. A mon avis, il y avait la beauté des
animaux, leurs têtes terribles, mais semble t'il c'est ce qu'il faut
à Madrid. Que n'avais je pas dit !</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Le monde taurin est
étrange, il semble condamné à des attitudes extrêmes : tout
le <i>« Domecq like »</i> est à chier, <i>« il n'y
a pas de salut »</i>, comme m'a dit un ami aficionado en le
regrettant, <i>« hors de l'Escolar ou du Raso del Portillo </i><i>ou
du Cuadri</i><i> »</i>.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
J'ai déjà dit aussi, au
risque de faire hurler que les interminables suertes de piques en
imposant au toro de partir de très loin sur le picador ne me
paraissaient pas forcément <i>« taurine</i><i>s</i><i>»</i>.
Il me semble qu'il conviendrait d'abord de tester la bravoure de
l'animal sur une première pique, sans le saigner, et ensuite essayer
de le présenter de plus loin. L'autre avantage me semble-t'il est
qu'on risque moins <i>« d’abîmer »</i> le toro sur la
forteresse volante foreuse.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Je suis conscient de la
beauté d'une bonne suerte de piques, encore faut il que le toro soit
brave, le picador bon, et que le torero ne veuille pas tuer le toro.
Trois conditions qui ne sont pas si simples à réunir. De plus, me
semble-t'il aussi, enivré par la charge du toro, le public est aux
anges, oublie qu'on le prend ce toro, sur le ventre du cheval, qu'il y a
carioca aussi et que la pique n'est pas réellement bien placée.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
A Madrid, en tous cas le
bilan est bien maigre aussi bien du coté des hommes que des toros,
mais peut-t'on vraiment les en blâmer, je parle des hommes, avec le
matériel qu'ils ont eu ? Je sais bien qu'il est normal que
certaines corridas ne soient pas bonnes, mais toutes, avec le même
symptôme de manque de caste même à des degrés variables, c'est
très inquiétant.</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-57996823190905413762013-05-13T09:47:00.002-07:002013-05-14T07:31:35.783-07:00Adieu, TORERO<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycAVb9a0AZnSxizQTSCq9gwXiPZYymL5Ytc9FE9PT5wVvlZI4_5I0LwkyxGCsPTA3d8pDOxyZAtPc1X5FkDUdeidTuwgWtS8XNnmNtyqr_pByk44EPp39CKwISzFEMFWsglMVZ38bHUY/s1600/Olivier_Deck_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycAVb9a0AZnSxizQTSCq9gwXiPZYymL5Ytc9FE9PT5wVvlZI4_5I0LwkyxGCsPTA3d8pDOxyZAtPc1X5FkDUdeidTuwgWtS8XNnmNtyqr_pByk44EPp39CKwISzFEMFWsglMVZ38bHUY/s320/Olivier_Deck_1.jpg" width="262" /></a></div>
Olivier Deck vient de me
faire parvenir un exemplaire de son nouveau livre chez le diabolique
Vauvert. En fait, je pense qu'il ne m'en voudra pas de révéler
qu'il m'avait fait lire ce texte il y a quelques mois, voire années,
et que je l'avais beaucoup aimé.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il s'agit d'un format
pratiquement impossible à éditer en solo, selon les canons actuels
de l'édition: il fait seulement 80 pages petit format et marges
conséquentes, trop long pour une nouvelle, trop
court pour un roman.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
C'est un beau texte, d'un
seul jet, sans coupure de chapitre, un drame rapide. Jamais la
tension ne retombe. Pourtant c'est toujours cette écriture sereine,
sensuelle et riche, si caractéristique de l'auteur abouti qu'il est.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Nous sommes donc à la
fin de la bataille de l'Ebre. Franco avait voulu couper Valence de
Barcelone,<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBK6pf9UFZxSiQ1_bxMFMQEd11TcLdCJDuWlte6HwkrsT3cAGFAH7-B9ooVmEJIlhCEZ-ks32nUn5FDuejF6qCTman1A-UQV0mx1iLTVccGf7FG5KsGp8akqmKLwBlRy3oA2zW3nM7sw4/s1600/batalla+del+ebro.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBK6pf9UFZxSiQ1_bxMFMQEd11TcLdCJDuWlte6HwkrsT3cAGFAH7-B9ooVmEJIlhCEZ-ks32nUn5FDuejF6qCTman1A-UQV0mx1iLTVccGf7FG5KsGp8akqmKLwBlRy3oA2zW3nM7sw4/s320/batalla+del+ebro.jpg" width="320" /></a></div>
fort de ses succès en Aragon, après la bataille horrible
de Teruel. Les républicains avaient réussi à reconstituer une
armée en ayant recours à la conscription des dernières classes
disponibles. Ils avaient contre-attaqué, dans une manœuvre d'une
grande audace, qui avait imposé de faire traverser l'Ebre à toute
une armée.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Comme toujours, les républicains qui n'avaient connu que des défaites
tragiques, exception faite de Madrid, avaient avancé avec succès. Cette
armée savait avancer mais pas garder ses positions : trop peu
d'officiers compétents, de sous officiers, de logisticiens, bref
tout ce qui fait la force d'une armée. Très vite Franco avait
réagi, fort d'une supériorité accablante de l’artillerie, des
blindés, et surtout de son aviation. Les armes n'arrivaient plus aux
républicains.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Negrin, le Président du
Gouvernement pensait qu'il fallait toujours résister et se battre et
que bientôt un conflit salvateur éclaterait qui sauverait la
République. Mais tous les politiques républicains savaient bien que la cause était entendue, et ce, depuis la chute des provinces du
Nord en 1937 donc.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans ce contexte de
misère, de faim, de défaites les désertions se multipliaient car
bien souvent, on n'avait le choix qu'entre être écrasés sous les
bombes et les blindés ou tenter de fuir.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEwFWJtP0HYzKiC0733kArm7_V3iihQfrNmtZRFMZx6grEucb5-vZQ3DWdvQfW80O1qsf_pQCEQb86lz7Rg7XXJ3c_uIssJ8s9UZEWFtOVlayCm1KjV15uXSWxoXwC0KIeIpZwEaSJe1U/s1600/Adieu+Torero.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEwFWJtP0HYzKiC0733kArm7_V3iihQfrNmtZRFMZx6grEucb5-vZQ3DWdvQfW80O1qsf_pQCEQb86lz7Rg7XXJ3c_uIssJ8s9UZEWFtOVlayCm1KjV15uXSWxoXwC0KIeIpZwEaSJe1U/s320/Adieu+Torero.jpg" width="217" /></a></div>
On peut supposer que les
héros de <i>« Adieu, Torero »</i> faisaient partie de
ces malheureux. Comme beaucoup, il ignoraient comment ils
avaient vraiment atterri ici : l'un apprenti torero que la guerre a
empêché d'aller au bout de ses rêves, l’autre qui est parti via
les Brigades par fanfaronnade pour plaire à sa belle. Bien loin, en tous cas d'un idéal antifasciste.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Deux destins improbables,
deux esprits simples unis pour quelques heures par la guerre.
L'occasion pour Olivier Deck d'aborder, avec ses manières, toujours
tolérantes et qui jamais n'imposent, les thèmes de la guerre, de
l'écriture, du destin aussi.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
J'en ai déjà parlé, et
lui et moi en avons aussi discuté, chez Olivier Deck, l'homme manque
de clarté et de résolution. Il se laisse emporter par des passions
qui peuvent le rendre admirable ou veule ou même très con. Mais
d'une certaine façon il subit son destin. La femme est un point
fixe, une amarre. Elle est en général forte, a besoin de savoir
pourquoi elle fait les choses et régit la vie des hommes. Ainsi ses
« héros » sont-ils fragiles, ballottés par
une vie qui les dépasse. Eux font les choses sans vraiment savoir
pourquoi.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il faut lire ce splendide
petit livre inclassable, le relire aussi pour non seulement la beauté
de l'écriture mais aussi cette sensation que nous avons de nous
enrichir, au gré des mots et d’être emportés, mine de rien, ai je
envie d'écrire, dans un monde qui nous absorbe totalement, celui d'Olivier Deck. </div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br /></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-73323020373256466312013-05-05T03:09:00.000-07:002013-05-05T23:34:21.893-07:00Antonio de Ramena (2): quelques précurseurs français à Madagascar<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYS5TVkJ4Bn8J-bFqlQIDWEbN_IzdlDCM2AGNoYe2NuVheeDZ9WvmCx5kPM79OYIBVnKsnPbUT78awWB7-uj3P9ozgW2AbMoh3TYELbJKyGKXRB0zRidm-OgSnvKMHyUMnj0QsSBTijPA/s1600/nord.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYS5TVkJ4Bn8J-bFqlQIDWEbN_IzdlDCM2AGNoYe2NuVheeDZ9WvmCx5kPM79OYIBVnKsnPbUT78awWB7-uj3P9ozgW2AbMoh3TYELbJKyGKXRB0zRidm-OgSnvKMHyUMnj0QsSBTijPA/s320/nord.png" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Donc, <i>Diego Suarez</i>,
connue plutôt par les malgaches aujourd'hui sous le nom de
<i>Antsiranana</i>, se situe à l'extrême pointe Nord de Madagascar,
au fond d'une vaste baie parfaitement protégée. Ce site privilégié,
à l'intersection du <i>Canal du Mozambique</i> et de <i>l'Océan
Indien</i> était jugé d'une importance stratégique extrême,
surtout dans le climat de chamailleries qui avait opposé les anglais
aux français dans ce coin de mer. Les français y avaient construit
un port militaire important, nommé <i>Diego Suarez</i>. Aujourd'hui
on me dit que le port et les réparations de navires de moyen tonnage
subsistent, en grande partie à cause du savoir faire des malgaches
en matière de chaudronnerie, mais aussi car les salaires des
ouvriers sont très bas . Le salaire moyen reste aux alentours
de 30 euros mensuels, et on ne s'embarrasse pas vraiment de charges
sociales.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Les vestiges plus ou
moins bien conservés de cette présence importante sont
omniprésents. L<i>’Hôtel</i><i> de la
Marine</i>, initialement <i>Hôtel</i><i> des Mines</i>, que j'ai
déjà évoqué, lourd d'une histoire coloniale opulente et élégante,
dont les ruines sont empreintes d'une nostalgie inexplicable, que
nous n'avions ressentie nulle part aussi fort.
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaZheFshakQqc8veb3ryPR5mb1jWsXzl-NAt9Sjr_wYy68TrQ_IwiQGR1JiPal-WDg2SNr62ldIet7qpcmRnmcS-qG_VhESvC33fE8mgW3-8Coeqpj9JurlovubzvVDTtMB8kQNbwI3Mc/s1600/DSC_0731.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaZheFshakQqc8veb3ryPR5mb1jWsXzl-NAt9Sjr_wYy68TrQ_IwiQGR1JiPal-WDg2SNr62ldIet7qpcmRnmcS-qG_VhESvC33fE8mgW3-8Coeqpj9JurlovubzvVDTtMB8kQNbwI3Mc/s320/DSC_0731.JPG" width="214" /></a></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Un kiosque à musique
jouxte la ruine, de la même époque et construit par le même
<i>« mécène »</i> chercheur d'or milliardaire. Lui est
à peu près intact, le kiosque à musique donc, et on imagine ici
les concerts donnés par la musique de la Marine, les femmes en
crinoline voletant doucement au gré de l’alizé.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZzJwjjau9j9rAcg2Rv3kj81POr6YqJciU54KGDeo30ROZRDt7fDCUDIGgMCbPo_wslUf7ARnh0qwFCQQi-h_A9TI7OHPyDeTk16ij13XsGvM8WDSgRBuqaZ37Xg7K3WxB8prSUU9R3iA/s1600/DSC_0723.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZzJwjjau9j9rAcg2Rv3kj81POr6YqJciU54KGDeo30ROZRDt7fDCUDIGgMCbPo_wslUf7ARnh0qwFCQQi-h_A9TI7OHPyDeTk16ij13XsGvM8WDSgRBuqaZ37Xg7K3WxB8prSUU9R3iA/s320/DSC_0723.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Aujourd’hui ce canal du
Mozambique est toujours d'une grande importance, mais surtout en
raison d'importantes réserves supposées de pétrole et de gaz
naturel. J'ai évoqué ce sujet, pour ceux que cela intéresserait.
On rappelle tout de même, pour le plaisir en partie car c'est
toujours un étonnement pour moi, que <i>Madagascar</i>, du Nord au
Sud fait pratiquement 1500 km et est vaste comme la <i>France</i> et
le <i>Bénélux</i> réunis. C'est un gros caillou. Jusqu'alors, nous
n'étions jamais allés à <i>Diego,</i> et n'avons toujours pas été
non plus dans le Sud, trop difficile d'accès, encore aujourd'hui, au
moins pour des voyageurs peu aventureux tels que nous et appréciant
un certain confort. En tous cas, à <i>Antsiranana</i>, le kiosque du
fastueux chercheur d'or semble attendre quelque fanfare militaire.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Et ce fabuleux et
généreux chercheur d'or, <i>Alphonse Mortages</i> vaut le détour.
Il est né dans le <i>Sud </i><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV7wIZTY3fD1Z8AHpO3WvyYArjvlAJ9NR91Ea8VOzWl1iZyb0fEP53sEOBzNZFBWANSvKbBsDPeQCG3cxLF6wbLNpeb9vHCcPgLTfquDHKf5DG2Lbcm0x6E9NCQQtHvks54amLtENXqnM/s1600/DSC_0721.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV7wIZTY3fD1Z8AHpO3WvyYArjvlAJ9NR91Ea8VOzWl1iZyb0fEP53sEOBzNZFBWANSvKbBsDPeQCG3cxLF6wbLNpeb9vHCcPgLTfquDHKf5DG2Lbcm0x6E9NCQQtHvks54amLtENXqnM/s320/DSC_0721.JPG" width="320" /></a></i></div>
<i>Ouest de la France</i> en 1866. On dit
qu'il avait un physique hors du commun, en clair c'était quelque
chose comme un géant. Je me méfie toutefois un peu, car si cette
affirmation provient des malgaches qui ne sont pas particulièrement
grands, il faudra ramener l'appréciation à un costaud. Peu attiré
par les études, il se fait enrôler comme mousse sur un bateau, car
son désir était <i>« d'être marin ».</i> Il sera donc
marin, sur des voiliers puis sur les premiers bateaux à vapeur.
<br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il connaît pour la
première fois <i>Diego</i> en 1897, alors qu'il est chef de cabine.
Probablement sous le charme de <i>Diego</i>, en 1898 il demande et
obtient son débarquement. Utilisant son expérience de chef de
cabine, il est d'abord gérant d'un établissement de la ville basse
puis s 'installe dans l'avenue principale de <i>Diego</i>, la
rue <i>Colbert</i>.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Probablement, cette vie
ne lui convenait t'elle pas, alors il alla à <i>Nosy Be</i> pour
ravitailler la flotte russe qui y fit escale lors du conflit <i>russo
japonais</i>. Malheureusement, voulant rapatrier son magot à <i>Diego</i>,
il perd sa cargaison dans le naufrage du petit voilier qu'il avait
affrété.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ruiné, il part dans la
forêt récolter la sève des arbres à caoutchouc. C'est là qu'il
commence à embaucher deux prospecteurs pour rechercher de l'or. Ces
deux prospecteurs trouvent de l'or dans la région <i>d'Amba</i><i>kirano</i>,
près <i>d</i><i>'</i><i>Ambolibe</i>. Remarquons qu'en 2012,
l'exploitation aurifère a été relancée dans cette même région
et semble t'il des israéliens s'intéressent particulièrement à
ces gisements.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Donc revenons à notre
<i>Alphonse Mortages</i> et ses orpailleurs retenus par deux <i>vazahas</i>
vindicatifs. Notre vaillant aventurier régla le problème semble
t'il avec l'aide d'une <i>Winchester</i>. Ceci lui permit de
délimiter un territoire de 30 km de long sur 6 de large, toujours
non loin <i>d </i><i>'</i><i>Ambolibe</i>. L'exploitation à
grande échelle commence en 1906 lorsqu'il découvre le <i>« mamelon
miraculeux »</i> dont il extraira du quartz aurifère plus de
80 kgs d'or en deux jours.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il s'en suit une période
glorieuse, avec en particulier la descente triomphale de la rue
<i>Colbert</i>, en chaise à porteur, entre ses charges d'or. C'est à
son initiative donc, qu'est construit l’<i>Hôtel</i> dit des
<i>Mines</i>, et sur le terrain jouxtant l’hôtel, le fameux
kiosque à musique. Malheureusement, l'homme n'était pas un fin
gestionnaire et des revers de fortune le conduisirent à céder son
hôtel à la Marine Française, d'où la nouvelle appellation <i>d’Hôtel
de la Marine</i>, lui même par la suite cédé à la Marine
Malgache, pour tomber en ruines définitives.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-FUP8Tj37uYY7mjrexsJSOWCed0YudswgiNn2UJQOwzHg5_oT5uTo1KFeMXBGSjeUyIzBgxAnuA5mkKDsp-1JA-I-xy7xJWGT3WRG1RnCdsiE_tsZH1d1Cl6C0W2hlzR1L-bAkqnhs0/s1600/laborde.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-FUP8Tj37uYY7mjrexsJSOWCed0YudswgiNn2UJQOwzHg5_oT5uTo1KFeMXBGSjeUyIzBgxAnuA5mkKDsp-1JA-I-xy7xJWGT3WRG1RnCdsiE_tsZH1d1Cl6C0W2hlzR1L-bAkqnhs0/s320/laborde.gif" width="229" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Bien avant ce flamboyant
<i>vazaha</i>, un autre <i>vazaha</i> natif d'Auch s'était
illustré : il s'agit du robuste et par ailleurs très ingénieux
sieur <i>Laborde.</i> Né à Auch au début du XIXèm e siècle, en 1805.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Bien que l'ayant précédé,
sa trajectoire fait penser à celle de <i>Mortages</i> : l'appel
du large, dans le cas de <i>Jean Laborde</i> les comptoirs des Indes.
Un début de vie aventureux, un naufrage sur les cotes malgaches.
L'homme, peu instruit, est un ferronnier forgeron très adroit. Pour
payer son sauvetage, il réalise un lot de fusils que son bienfaiteur
avait promis à la reine, et se fait ainsi remarquer.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Sur cette lancée, il
créa une industrie de l'acier à <i>Mantasoa</i>, non loin de
<i>Tananarivo</i>, arme la reine, mais aussi fait construire le
fameux palais surplombant Tana,
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Il sut se rendre
indispensable aux yeux de la reine <i>Ranavolana Première</i>, et ce
au propre comme au figuré. <i>Jean Labord</i>e
la côtoie, c'est déjà pour l'époque une femme mure, elle est née en 1788, mais semble
t'il dotée d'un robuste appétit sexuel. Notre gersois devient
<i>« aussi »</i> l'amant de Madame. Il évoque souvent
la <i>« corvée royale »</i>. Elle avait tout de même pratiquement 20 ans de plus que lui.
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj43REWR8ZMc6zlp9iF4px4l1MkMT9bj9CQfJ6fTUGhtrXXgN6nfETk_XciybXYH062y0ZrcayZPATdpjuN8YJKdnmner656TQMJU2-f73ALTmDBk8WpL83cixPRNMXB-lWhCCLQoTH6dE/s1600/ranavalona_1ere_1828_1861.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj43REWR8ZMc6zlp9iF4px4l1MkMT9bj9CQfJ6fTUGhtrXXgN6nfETk_XciybXYH062y0ZrcayZPATdpjuN8YJKdnmner656TQMJU2-f73ALTmDBk8WpL83cixPRNMXB-lWhCCLQoTH6dE/s320/ranavalona_1ere_1828_1861.jpg" width="222" /></a></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<i>Jean Laborde</i> fut
un industriel compétent voire génial, il créa donc de toutes
pièces une industrie métallurgique et chimique et se distingua
aussi comme un bâtisseur talentueux. Mais dès 1835, la terrible
reine interdit aux malgaches de pratiquer le christianisme et chasse
en 1936 les missionnaires. En clair, les européens sont plutôt
persécutés et<i> Laborde</i> lui s'en sort, car, on l'a vu,
indispensable à tous points de vue à la reine.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Celle ci peut se
comporter de façon sanguinaire. A tel point, qu'en 1857 <i>Laborde</i>
monte un complot contre elle, en accord avec un fils de la reine. Le
complot déjoué, la vie de <i>Laborde</i> fut épargnée, et plus
tard il put revenir à Madagascar pour y mourir.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY">
<br />
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY">
Aujourd'hui encore, n'importe quel malgache, érudit
ou homme de la rue le plus banal, sait vous parler de <i>Jean
Laborde.</i></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Mais à part ces
précurseurs comment les français étaient t'ils arrivés en masse à
<i>Diego Suarez</i> ? La colonisation française assez intense
n'avait pas fait totalement oublier la perte de l'<i>Alsace</i> et de
la <i>Lorraine</i> en 1871, mais elle compensa au moins
partiellement, l'humiliation. Les grandes puissances coloniales,
<i>France, Angleterre, Allemagne</i> se partagent en particulier
l'<i>Afrique</i>, mais ceci ne va pas sans crispations sérieuses :
<i>Fachoda </i>entre la <i>France</i> et la <i>Grande Bretagne</i>,
les crises marocaines de <i>Tanger </i>et d'<i>Agadir</i> entre la
<i>France </i>et <i>l'Allemagne</i>. <br />
<br />
</div>
<i>A suivre</i><br />
<em></em><br />
L'article traitant des richesses de Madagascar et de leur pillage, dans le libellé Madagascar 2012, sur ce même blog<em>: </em><a href="http://adioschulo.blogspot.fr/2012/08/un-pays-qui-coule-4_30.html"><em>http://adioschulo.blogspot.fr/2012/08/un-pays-qui-coule-4_30.html</em></a><br />
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-90588499113697466432013-04-02T02:17:00.000-07:002013-04-02T09:52:11.143-07:00La démocratie en question!<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Dans le <i>Sud Ouest
Dimanche</i> de ce dimanche, <i>Jean-Claude Guillebaud</i> a signé
un édito remarquable. Je le dis d'autant plus volontiers que je
peste souvent contre cette publication hebdomadaire que je feins de
n’acheter que pour son supplément TV, et, il faut bien le dire,
les papiers formidables du très talentueux <i>Christian Seguin</i> :
très belle écriture, fausse légèreté plus proche d'un certain
dandysme, élégance donc.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour en revenir à <i>Jean
Claude Guillebaud</i>, ce n'est pas réellement un gauchiste, ni un
excité. Son article s'intitule <i>« En finir avec
l'absurdité »</i>. Pour illustrer son propos il cite
l'allemand <i>Ingo Schulze</i>, qui par exemple a écrit que <i>«
le délitement de la démocratie, la polarisation économique et
sociale croissante entre pauvres et nantis, la ruine de l’État
social, la privatisation et la marchandisation progressive de tous
les domaines de la vie </i>» ne serait pas acceptable plus
longtemps.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Jusque là, ce sont des
choses qu'on murmure, constatant, avec terreur qu'on va droit dans le
mur sur le cheval fou du <i>« libéralisme »</i> échevelé
et surtout assassin. On constate bien sûr, mais on ne fait rien,
attendant d'être vidés de notre substance sur place, avec cette
excuse qu'on n'y peut rien, que c'est la mondialisation, et surtout
qu'il ne faut pas déplaire aux marchés, au risque de se faire
vampiriser.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Pour illustrer cette
absurdité, il cite donc deux expressions qu'il juge pour la première
comme <i>« une sottise »</i>, l'autre comme
<i>« passablement obscène »</i>. La première est de
notre icône européenne, la si vertueuse et visionnaire <i>Madame
Merkel</i> , dont précisément <i>Schulze</i> cite une formule
datant de deux ans : <i>« Il nous faut une démocratie
conforme au marché », </i><span style="font-style: normal;">formule
qui </span><span style="font-style: normal;">est la sottise.
</span><i>Guillebau</i><span style="font-style: normal;">d fait
remarquer qu'aucune presse et pas seulement la française n'a sauté
au plafond. Concernant la </span><i>« passablement obscène »</i><span style="font-style: normal;">,
c'est</span><i> Poutine</i><span style="font-style: normal;"> qui s'y
colle lorsqu'il utilise souvent, selon </span><i>Guillebaud</i><span style="font-style: normal;">
, la formule </span><i>« démocratie dirigée » </i><span style="font-style: normal;">pour
évoquer cette démocratie si maltraitée, mais il vrai que la
</span><i>« démocratie dirigée »</i><span style="font-style: normal;">
est une spécialité des régimes dits communistes. Deux âneries
colossales, comme si la démocratie pouvait être dirigée sans
perdre évidemment toute sa signification, ou encore qu'elle devait
être conforme au marché, c'est à dire, également, soumise au
marché. Et selon </span><i>Guillebaud, Schulze</i><span style="font-style: normal;">
ajoute : </span><i>« Si nous voulons survivre
économiquement, socialement, écologiquement et éthiquement, il
nous faut des marchés conformes à la démocratie »</i><span style="font-style: normal;">.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Bien
sûr, ceci en dit long sur le niveau d'implication du politique vis à
vis du social. C'est aussi un aveu d'impuissance terrible traduisant,
qu'on le veuille ou non un asservissement tragique aux puissances de
l'argent, au détriment de toute idéologie et de vrai combat
politique. Nos malheureux politiques n'ont en mains que des pétards
mouillés, les armes de destruction massive sont ailleurs entre les
mains de ce qui devient une oligarchie mondiale, et une peste
argentée. On devine évidemment toutes les pressions chantages qui
sont exercés sur les politiques quels qu'ils soient du type :
</span><i>« ne m'emmerde pas ou je délocalise et te refile
quelques milliers de chômeurs sur les bras », </i><span style="font-style: normal;">sans
parler des </span><i>« interactions »</i><span style="font-style: normal;">
euphémismes avec les partis politiques par valises de fric
interposées. On devine bien sûr que ces </span><i>« dons »</i><span style="font-style: normal;">
étaient à fonds perdus et sans espoir de retour, sous quelque forme
que ce fût. Mais bien sûr tout ceci a cessé depuis belle lurette !</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Et
puis, on dirait que la leçon de 1929 n'a servi en rien. C'est à
peine si on se souvient qu’elle a amené Hitler, Mussolini, Franco,
Salazar, Staline, et bien d'autres, injustement, de moindre renom. Et
encore, à cette époque, les puissances d'argent, banques,
industriels, propriétaires terriens étaient moins généralisés et
</span><span style="font-style: normal;">pas encore </span><span style="font-style: normal;">regroupés
en une oligarchie mondiale. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Face
à cette impuissance du politique, où des élections se jouent avec
30 pour cent de participation, il faudra bien se convaincre que comme
l'écrit </span><i>Guillebaud</i><span style="font-style: normal;"> ,
le rôle du politique n'est pas de </span><i>« rassurer les
marchés »</i><span style="font-style: normal;"> mais bien de
</span><i>« rassurer les citoyens »</i><span style="font-style: normal;">.
</span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Un
ami cher, content de mettre les voiles pour l'Espagne et l'Andalousie
en particulier me disait aussi son dégoût profond pour cette classe
dirigeante stéréotypée, sans imagination ni fierté. A mi-mots, je
crois comprendre que selon lui, cela finira mal, très mal. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Face
à cette désespérance qui se généralise, bien sûr, les extrêmes
prospèrent, dans une débauche de populisme, aussi bien de droite
que de gauche, extrêmes évidemment. Et le populisme, tout le monde
sait où cela conduit.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Et
à ce sujet, au risque de faire rire, je dirai qu'à bien y
réfléchir, les similitudes entre les deux situations des années
trente en Espagne et maintenant sont plutôt frappantes :
domination d'une caste dominante ou de castes dominantes
réactionnaires, échec du parlementarisme, gauche balayée en partie
par ses propres incohérences et divisions, </span><span style="font-style: normal;">tentative
de </span><span style="font-style: normal;">domination du religieux
dans la vie sociale.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Il
me vient aussi à l'esprit combien, et encore aujourd'hui, Mai 68,
dont pour la droite, la faute principale et impardonnable est de
l'avoir faite trembler sur ses bases, </span><span style="font-style: normal;">est
encore donc insulté, déformé, ridiculisé. Pourtant, tout de ce
qui nous arrive aujourd'hui était dénoncé et prédit. On le voit
bien </span><i>« ne pas désespérer Billancourt »</i><span style="font-style: normal;">,
</span><i>« métro, boulot, dodo »</i><span style="font-style: normal;">
et tant d'autres slogans, comme </span><i>« il est interdit
d'interdire »</i><span style="font-style: normal;"> ou </span><i>« sous
le pavé la plage »</i><span style="font-style: normal;"> ont un
sens actuel, qu'on le veuille ou non. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Mais
voilà, lorsque les banques se sont affaissées, victimes de leur
imprévoyance, incompétence, affairisme ce sont les États dont
nous, les pékins qui les ont renflouées, au prix d'une précarité,
d'une paupérisation, d'une polarisation haineuse et d'une
désespérance généralisées.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Alors
bien sûr </span><i>« l'indignation »</i><span style="font-style: normal;">
est de mise mais sûrement non suffisante, mais malheureusement elle
ne fonctionne que dans un seul sens. On l'a vu il n'y a pas si
longtemps, lorsqu'un gouvernement de gauche a battu en retraite
devant l'indignation des </span><span style="font-style: normal;">grotesques
</span><i>« pigeons ».</i></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
Les
grecs ont certainement commis bien des erreurs, surtout leurs
dirigeants d'ailleurs, tout comme les italiens, les espagnols, les
portugais les français, même les anglais, mais les rigueurs qu'ils
doivent subir sont proprement insupportables. Jusqu'à quand
supporteront t'ils ? Sans broncher ?</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
J'en
doute !</div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-2918356736737304842013-03-14T01:16:00.000-07:002013-03-14T03:57:18.996-07:00Ca ne pouvait avoir lieu qu'à SevilleMon ami Angel, el coronel, me transmet cette petite merveille en illustration "flamenca" de la crise bancaire en Espagne. Les sous titres sont dans la langue du divin <em>manchot</em> (<em>j'ai corrigé, merci Ludo)</em>mais on comprend très bien, même sans être expert.<br />
<br />
A déguster sans modération!<br />
<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch_popup?v=iop2b3oq1O0" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: red; font-family: Verdana; font-size: small;"><u>http://www.youtube.com/watch_popup?v=iop2b3oq1O0</u></span></a><span style="color: blue; font-family: Verdana; font-size: small;"></span>el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-10854237902551968382013-03-07T06:13:00.000-08:002013-03-08T10:38:00.251-08:00Antonio de Ramena (1): le culte des ancêtres<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyD3K5UWsTLObunPxlzypsESaLiCQGYlmzYyoLm9UbVB8H8k-VYI8OyGWEl0u4_wU6x8pXYoEYDTp8bbg4yg3ceCu91MS9HmZm38FG5XkGkaNzeqfcC7JLaYu3S_SI567nERxvA81sNzA/s1600/P1050326.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyD3K5UWsTLObunPxlzypsESaLiCQGYlmzYyoLm9UbVB8H8k-VYI8OyGWEl0u4_wU6x8pXYoEYDTp8bbg4yg3ceCu91MS9HmZm38FG5XkGkaNzeqfcC7JLaYu3S_SI567nERxvA81sNzA/s320/P1050326.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">On rejoint
<i>Ramena</i>, depuis <i>Diego Suarez</i>, par une route plutôt
bonne, qui longe la baie, sur une vingtaine de kilomètres. Comparés
à ceux qui séparent <i>Diego</i> de <i>Antsoii</i>, ces kilomètres
là sont un vrai délice : la route est certes étroite, mais
très carrossable. On a l'impression de décrire un cercle dont le
centre serait le fameux pain de sucre, à notre gauche.
Immédiatement, Mathilde demande si on pourra y aller, sur ce fameux
pain de sucre. <i>Mamy</i> explique que c'est un lieu sacré, et
donc, il est interdit ou <i>« fady » </i>d'y poser les
pieds. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWgPuU51t6LWLO38C0-VmrdXcFB44w7vPlWTzIRg41SIwup5_Pg3EqhEYRBQ3G-6EHHEdnK1WwJHOWhTXeIwcqXKannicvDPJaUpKJPmyZ7iGFCSvH2w82Ptkcnth5QNG9un8zsPrsj6w/s1600/foroches-470x352.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWgPuU51t6LWLO38C0-VmrdXcFB44w7vPlWTzIRg41SIwup5_Pg3EqhEYRBQ3G-6EHHEdnK1WwJHOWhTXeIwcqXKannicvDPJaUpKJPmyZ7iGFCSvH2w82Ptkcnth5QNG9un8zsPrsj6w/s320/foroches-470x352.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-size: medium;">Lanto,
toujours prudente, nous avait bien mis en garde contre les attaques
des <i>« foroches »</i>, ces bandes de voyous qui peuvent
terroriser la population de <i>Diego</i>, et auraient déjà commis
des attaques sur cette petite route. Mais en fait depuis 2011, quand
une opération d'ampleur fut menée par les policiers <i>« merinas »</i>
de <i>Tana</i>, il semble que ces jeunes gens se tiennent plus
tranquilles.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1PpKm0z-HwkedPJ2VFuJTtyhHJwV6lf4_F22aczH3HJLwsYmcDC9dAX_puYMzyxD3aMIhJ3j5UQ4TL4QgyPqStnwF7O7YjnawgRpfYWJFa53bEAeIvxHVO5AUYlQJkzmnNdy0Rk0sM3Q/s1600/culte+des+ancetres.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1PpKm0z-HwkedPJ2VFuJTtyhHJwV6lf4_F22aczH3HJLwsYmcDC9dAX_puYMzyxD3aMIhJ3j5UQ4TL4QgyPqStnwF7O7YjnawgRpfYWJFa53bEAeIvxHVO5AUYlQJkzmnNdy0Rk0sM3Q/s1600/culte+des+ancetres.gif" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Même s 'il
nous arrive de rire des histoires omniprésentes de <i>« fady
»</i>, et <i>Mamy</i> avec nous, je le soupçonne de rire, pour que
nous ne le prenions pas pour un demeuré, ce qui, très franchement
est tout à fait improbable de notre part. Bref, nous le soupçonnons
fortement de détester, au fond de lui, rire de ces histoires, qui,
s'il les transgresse, risquent d'attirer sur l'imprudent, les foudres
d'une multitudes d'ancêtres vindicatifs. Et même si, pour un type
plutôt évolué et moderne comme <i>Mamy</i>, tout inviterait à
ignorer ces craintes, en l'absence de certitudes absolues, mieux vaut
ne pas se risquer dans ces zones dangereuses de la pensée, qui
ignorent Descartes. Pourtant, à Madagascar, les ancêtres, objets de
toutes les sollicitudes sont censés être plutôt sympas. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieqhjEZq0iruU9SR4tRAC6azzCMa-onkbsOc_JlCBnSv60vnFPJ2oZGzuwryitIAPDjbv0GJvGohwADzueEi-Zrw4dcpbhyphenhyphenbElM-n0aNL1WER5YdkyH9moIO4fuZWWd84jEHH-OwygxgY/s1600/DSC_0409.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieqhjEZq0iruU9SR4tRAC6azzCMa-onkbsOc_JlCBnSv60vnFPJ2oZGzuwryitIAPDjbv0GJvGohwADzueEi-Zrw4dcpbhyphenhyphenbElM-n0aNL1WER5YdkyH9moIO4fuZWWd84jEHH-OwygxgY/s320/DSC_0409.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Nous avions
eu la chance, à <i>Tana</i> ou sa proche banlieue, d'assister à la
fête de retournement des morts, et ce, dans une famille très aisée.
C'est <i>Lanto</i>, qui, entendant la musique, et sans le connaître,
le plus naturellement du monde avait demandé l'autorisation au
maître des lieux, qui l'avait accordée très volontiers. Il avait
longtemps séjourné à <i>Marseille</i> et occupait à <i>Tana</i>
des fonctions très importantes. L'entrée dans la propriété
faisait penser à une <i>garden party. </i><span style="font-style: normal;">Très
belle propriété, bâtiments pimpants</span><i>. </i></span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc6o0Q_BDtfwHAb74Gojvx3PT63XCNc6jlRnSjxLPlF8RKoDOdrmD_nojr0O2ijWxqqbBXYvnvqZuKIlb5AlSChwvO7Qk_7v5DjKawWbL37Zg9pv29GiEGHM-X9jx4oCRr1XHuBiBoaAY/s1600/DSC_0451.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgc6o0Q_BDtfwHAb74Gojvx3PT63XCNc6jlRnSjxLPlF8RKoDOdrmD_nojr0O2ijWxqqbBXYvnvqZuKIlb5AlSChwvO7Qk_7v5DjKawWbL37Zg9pv29GiEGHM-X9jx4oCRr1XHuBiBoaAY/s320/DSC_0451.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Les maîtres
des lieux avaient fait les choses en grand, une grande tente pour
abriter les agapes des personnalités, à proximité directe de 3
linceuls posés sur une table, et une fanfare qui jouait sans
interruption une musique lancinante. Ainsi exposés, les ossements
attendaient d'être remis dans le tombeau. Soucieux du détail, le
maître des lieux nous indiqua qu'en fait dans les linceuls il y
avait 4 morts, et que, probablement faute de repères, deux avaient
été regroupés dans un seul.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg70KMsaAe6tiafjT3f0O36I9WQnzChxRKwWpXYxpaHpqbLrixN2M2b3z1c1mxmGQ3hTU9NchJx8bUJ4up7E0aR0Ywg_gY8bnfYGd1D5LTORffaBE4_-KNPf6V5432JRinJKAvhgKdF6-E/s1600/DSC_0455.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg70KMsaAe6tiafjT3f0O36I9WQnzChxRKwWpXYxpaHpqbLrixN2M2b3z1c1mxmGQ3hTU9NchJx8bUJ4up7E0aR0Ywg_gY8bnfYGd1D5LTORffaBE4_-KNPf6V5432JRinJKAvhgKdF6-E/s320/DSC_0455.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Le bas
peuple n'était pas oublié, pour lequel on avait dressé un bar où
se servait en particulier le très redoutable rhum malgache. La
biture volait bas ! Jusque là, nous avions évidemment assisté
à ces processions derrière une boite en carton contenant les
ossements, en musique, si on peut dire. Mais c'étaient des
cérémonies bien modestes, bruyantes certes, mais dépenaillées, en
comparaison du faste très <i>bcbg</i> déployé ici. <i>Mamy</i> dit
que c'est aussi pour la famille une façon d'exhiber son aisance et
ses richesses.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn-CTjT8YAVO9RTFuGuLt5E7FMeRNaa7ZkdRK6Xq_4pM31VFE0vi7oqaUfM0X-bmbfKiQKodOvqUDFtu2ZVJFrwoeYVGdtEUhPdIQ3oiFoT_jAuIB-_SVpUS0owaznBRflgBw6P1OHSIo/s1600/DSC_0447.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn-CTjT8YAVO9RTFuGuLt5E7FMeRNaa7ZkdRK6Xq_4pM31VFE0vi7oqaUfM0X-bmbfKiQKodOvqUDFtu2ZVJFrwoeYVGdtEUhPdIQ3oiFoT_jAuIB-_SVpUS0owaznBRflgBw6P1OHSIo/s320/DSC_0447.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Ceci pour
dire que les ancêtres malgaches, habitués à tous les égards,
jusqu'au dépoussiérage périodique de leurs ossements lors de ces
joyeuses cérémonies, auraient peut être tendance à ne pas tolérer
le moindre manquement au respect des « <i>fady </i>»
qu'ils multiplient à l'infini. Certainement, pour qu'on ne s'avise
pas de les oublier ou de douter de leur omnipotence ! A force de
tant de gâteries, ils doivent finir par être un poil caractériels
ou carrément infantilisés. C'est mon interprétation de mécréant.
L'aptitude de tous les malgaches à côtoyer l'ésotérique m'a
toujours surpris, y compris dans des milieux socialement et
culturellement très évolués. Ici, en tous cas, on fait la queue pour passer à table, en compagnie des ancètres.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBXq5eq7o9a5f7YNrwpHTlz65SgAMAVkYquWtV9xI1adKzeuBgAqigBrnz3p7PMafCh3DbloJsLdCsq5fRq0S1DF-wBHcjm6DVqOYonW8lY4Dnpv8fE11v_CFDAX5qxmMMNxS7U23mKfo/s1600/DSC_0430.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBXq5eq7o9a5f7YNrwpHTlz65SgAMAVkYquWtV9xI1adKzeuBgAqigBrnz3p7PMafCh3DbloJsLdCsq5fRq0S1DF-wBHcjm6DVqOYonW8lY4Dnpv8fE11v_CFDAX5qxmMMNxS7U23mKfo/s320/DSC_0430.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Il fallut
visiter le tombeau, nouveau aussi. Là <i>Lanto</i> et <i>Mamy</i>
n'étaient pas vraiment à l'aise, alors que le propriétaire nous
invitait à entrer dans le bâtiment. Nos amis malgaches restèrent à
l'extérieur. Il nous expliqua comment les linceuls allaient bientôt
être remis en place, sur des étagères en bois, et aussi les
<i>« fadys »</i> qui accompagnent cette cérémonie. Je
crois avoir compris qu'il fallait faire 7 fois le tour du tombeau,
dans un sens précis et aussi que si on amenait les linceuls par un
chemin, il fallait revenir par un autre. Bon, c'est ce que je crois
avoir compris.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjzJHI29_E1-rx68PP6-IBvJOWy6pybx4L2FLo_CSSlSdP9bkE5rcXJYBTwALTR6i9PKJdsavh57l72BQR3OIfHtJcTu3BkIFCFpd6EMtFbNX9t_oomZAXiOhs2lj4Cg_pRI7VaTCz1fU/s1600/DSC_0419.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjzJHI29_E1-rx68PP6-IBvJOWy6pybx4L2FLo_CSSlSdP9bkE5rcXJYBTwALTR6i9PKJdsavh57l72BQR3OIfHtJcTu3BkIFCFpd6EMtFbNX9t_oomZAXiOhs2lj4Cg_pRI7VaTCz1fU/s320/DSC_0419.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">Retour donc
à la fête. On nous propose de nous alimenter aussi, nous déclinons
l'invitation. Et puis, la musique est vraiment entêtante. J'en ai
maintenant un peu assez. Je m'étonne aussi du nombre invraisemblable
de musiciens de cette <i>« banda » </i><span style="font-style: normal;">composée
pratiquement uniquement de bois et de cuivres qui sonnent dans un timbre
plutôt strident. </span><span style="font-style: normal;">Donc,
laissons les ancêtres à leur repos vigilant. Maintenant, je sais
qu'ils ne dorment que d'un œil, en attendant qu'on change leur
linceul.</span></span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0OOrVgwT7q5gBmLHAQu1PNLM3Gj6a3dxsBUipo3Dy_-GYcl4wNZfRaYz0VdzZ0zvLfW7Zxy4xVw0EjZhZ-RAHKDoDiZcjtp_yyDdEEFRc-74g4SbN2tkCT5wk_2To03vzKatf4n6LBjs/s1600/DSC_0446.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0OOrVgwT7q5gBmLHAQu1PNLM3Gj6a3dxsBUipo3Dy_-GYcl4wNZfRaYz0VdzZ0zvLfW7Zxy4xVw0EjZhZ-RAHKDoDiZcjtp_yyDdEEFRc-74g4SbN2tkCT5wk_2To03vzKatf4n6LBjs/s320/DSC_0446.JPG" width="320" /></a></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;">L’hôtel
est posé au bord de la baie, à proximité d'une mangrove. C'est un
petit hôtel d' une dizaine de bungalows. Le notre donnait à même
la plage, par une terrasse ombragée. Juste un muret à descendre
pour rejoindre un transat et un abri du soleil très couleur locale,
en bois massif. Cette année j'avais décidé de ne pas emmener de
livre. La privation de lecture était rapidement devenue intolérable.
A l’hôtel, ils proposaient quelques livres français : j'ai
pu en particulier relire <i>« Que ma joie demeure »</i>
de <i>Giono</i>, ce livre qui, adolescent, m'avait tant troublé. Je
dois à la vérité de dire que cette relecture m'a plutôt déçu. </span><span style="font-size: medium;">On prend le
petit déjeuner ou les repas en plein air près de la piscine .
La vue est incroyablement belle et lumineuse, comme partout à
Madagascar.</span></div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;"></span> </div>
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<em><span style="font-size: medium;">à suivre?</span></em></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-6723783339301618670.post-68102298536292334772013-02-26T06:38:00.000-08:002013-02-28T21:25:45.318-08:00Le Plan Badajoz vu du Boucau<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMdMql6Xv6ygiB7pGP8-OHUMtLz9dmSHs8syPvNN7VjiWDz5dRRuj4z0uThtDGCVHNzW7m9PY2OOVkeFdiUJYezWaMkxlEImgPAS442g6oXOurArAHyaeXyWWaAs33ActG3GmUblPeJC0/s1600/bruno_delaye_albert_boadella_andre_viard.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMdMql6Xv6ygiB7pGP8-OHUMtLz9dmSHs8syPvNN7VjiWDz5dRRuj4z0uThtDGCVHNzW7m9PY2OOVkeFdiUJYezWaMkxlEImgPAS442g6oXOurArAHyaeXyWWaAs33ActG3GmUblPeJC0/s320/bruno_delaye_albert_boadella_andre_viard.jpg" width="320" /></a>J'avais juré de ne plus
intervenir sur les écrits de l'illuminé du Boucau. Je tiendrai
parole en ce qui concerne la corrida proprement dite, tant son
retournement de veste me paraît comique, malhonnête et pour tout
dire scandaleux. D'autant qu'il ne s’accompagne d'aucun <i> « mea
culpa »</i>, car après tout, tout le monde peut se tromper ou
s’être trompé, et seule a été prise la décision de faire
disparaître les textes du blog trop hargneux ou accablants. Bref, ça
n'est pas réellement la peine de se battre comme des chiens, car il
ne s'agit <i>« que » </i>de corrida, et il</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
n'est pas le
seul à dire, ou à avoir dit, pour être gentil, des âneries.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Là où c’est plus
grave, c'est lorsque à ces outrances, après tout humaines, on mêle
la politique. Et là, l’illuminé non repenti, y va fort, comme
toujours.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
On s'étonne qu'un
observateur aussi éclairé que lui de la vie politique espagnole
n'ait pas compris que si à l'heure actuelle, le PP en remet une
couche sur son <i>« aficion »</i>, c'est pour créer des
pare feu pour le moins bienvenus, et charger le PSOE, qui, c’est
vrai, reste illisible sur le sujet.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk51v5C5xshpSBxLjZsVrA_yvaZ4Px0GF_fCzaP0ULLswl7ywL1farATp6rbNo1a3XOsY-egdR84cbZ_QRM0Qom2S6DS8Qn35L6h3BQLivLPbklqDrzw2JGpVR321t1_shaVCFFURu7NY/s1600/barcenas.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk51v5C5xshpSBxLjZsVrA_yvaZ4Px0GF_fCzaP0ULLswl7ywL1farATp6rbNo1a3XOsY-egdR84cbZ_QRM0Qom2S6DS8Qn35L6h3BQLivLPbklqDrzw2JGpVR321t1_shaVCFFURu7NY/s320/barcenas.png" width="320" /></a></div>
Le PP est un peu <i>« </i><i>gêné</i><i> »</i>
aux entournures par la vilaine affaire de corruption, de son ancien
trésorier, <i>Luis Barcenas</i>, qui <i>« aurai</i><i>t »</i>,
fait profiter Rajoy de ses libéralités. Remarquez le conditionnel
et les guillemets de <i>« aurait »</i>. Après le Roi, le
gendre du Roi, ça commence à faire désordre pour les malheureux
soumis à un plan de rigueur sans précédent. Je ne doute pas qu'à
l'instar du père du même Rajoy, ce juge qui eut la bonne idée de
mettre hors de cause le frère de Franco dans une somptueuse affaire
de carambouille à l'huile d'olive, menée par une société dont il
était l'un des principaux dirigeants, le fiston saura se sortir avec
les honneurs de ce fâcheux contretemps.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Ceci pour dire que
multiplier toutes les démagogies autour de la corrida, qui de plus
concerne tous les publics, et toutes les sensibilités politiques, ne
peut être que bénéfique en ces temps difficiles, pour un parti
confronté à une situation économique et sociale sans précédent.</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiB7Lh77fZTT5Kw6McK_FD-OFx7tLTsXbEb2WUDhBt8JoU_b4qkc9L4mAVXca65eSAHuaMwy6LEYJuU2n3fU4E02590HEaq4L3bPp0wAF3Vd0f71gx0TrdMo_1HJp5ussp5DKy367oL-o/s1600/aguirre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiB7Lh77fZTT5Kw6McK_FD-OFx7tLTsXbEb2WUDhBt8JoU_b4qkc9L4mAVXca65eSAHuaMwy6LEYJuU2n3fU4E02590HEaq4L3bPp0wAF3Vd0f71gx0TrdMo_1HJp5ussp5DKy367oL-o/s320/aguirre.jpg" width="226" /></a></div>
Mais André Viard aime
beaucoup mêler à ses pensées taurines des considérations
historiques. Il avait déjà été remarquable sur le fameux <i>« devoir
de mémoire »</i>, ou sur la fosse de <i>« Viznar »,
</i><span style="font-style: normal;">tout en cirant
consciencieusement les pompes d'Esperanza Aguirre, et de quelques
autres notables du PP, et en répandant son venin sur Zapatero et le
PSOE. </span><span style="font-style: normal;">On devine que ceci lui
a rapporté quelques introductions dans les médias, qui ont pu lui
être profitables dans son job.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Donc,
notre BHL taurin, philosophant sur les poncifs, du style, tout </span><span style="font-style: normal;">n'</span><span style="font-style: normal;">était
pas à jeter dans le franquisme, ce qui au minimum, est un faux
problème, nous parle du </span><i>« plan Badajoz »,
</i><span style="font-style: normal;">citant un quidam bienvenu, </span><i>
un « campesino » </i><span style="font-style: normal;">de
là bas : </span><i> "Pour transformer ces dehesas arides
en terres cultivables et pâturages riches qui furent ensuite
distribués à une infinité de petits propriétaires, il n'hésita
pas à exproprier les grands terratenientes qui les laissaient en
jachère... Ça, oui, c'était un projet socialiste...". </i>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEQ3B-Up8OZLlLMGYnC3ELdcn2fkJDeHeJiP_4XJg4kq2axG6YkcSNofCfUDsjyrsjaQVRy4er5SCA8uyEbLelzKYtfXc-dq2AU1ZZJZJhZJBkD_0KR2INmFxvnGYbkbDU0mGKaWU-NXw/s1600/plan+badajoz.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEQ3B-Up8OZLlLMGYnC3ELdcn2fkJDeHeJiP_4XJg4kq2axG6YkcSNofCfUDsjyrsjaQVRy4er5SCA8uyEbLelzKYtfXc-dq2AU1ZZJZJhZJBkD_0KR2INmFxvnGYbkbDU0mGKaWU-NXw/s320/plan+badajoz.jpg" width="306" /></a></div>
Sur
le fond, ce projet important, tout à fait respectable et bienvenu également, dans les années de post
guerre, 50 et 60 pour donner une image valorisante du Franquisme, vit
la construction de nombreux barrages, pour irriguer les terres arides
et l'installation de l’ordre de 5000 colons sur des parcelles de 4
a 5 hectares. On avait adossé également un projet d'électrification
et d'industrialisation.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
Notre
visionnaire omniscient du Boucau, omet ou déforme toutefois certains
points qui peuvent avoir leur importance. Le premier étant que c'est
la IIème République espagnole, par l'intermédiaire de Indalecio
Prieto qui lança la réalisation de ce projet qui était dans les
cartons dès le début du XXème siècle sous le nom de <i>« Plan
Gasset »</i>. Le premier barrage fut construit durant la IIème
République, et on commença le premier canal.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="font-style: normal; margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDdu50hasSSOgSrNuDW3g1OIrhk_C065LsfnFcqVbOzZuR-Xv9s2kjXnbM8-Pm940SDyL0gjARtWYl6ZF8kKl0hOjUuqaZ47u8wMtAmajqipstzqgSVEDdhKGH6rJ9OdbzVzxRHOZAR9Y/s1600/jose.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDdu50hasSSOgSrNuDW3g1OIrhk_C065LsfnFcqVbOzZuR-Xv9s2kjXnbM8-Pm940SDyL0gjARtWYl6ZF8kKl0hOjUuqaZ47u8wMtAmajqipstzqgSVEDdhKGH6rJ9OdbzVzxRHOZAR9Y/s320/jose.jpg" width="245" /></a></div>
Cependant,
lorsqu'il s'agit de mettre en route une réforme agraire, pourtant
souhaitée aussi par la <i>Falange</i> de <i>Jose Antonio Primo de
Rivera</i>, soit dit en passant, ceci souleva un tollé, chez
les « <i>terratenientes »</i> évidemment, mais aussi
chez les petits propriétaires, qui craignaient de se voir
exproprier, et tout fut fait pour freiner cette réforme.
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Franco, lui, ne risquait
pas ce genre d'opposition, de là à écrire comme le fait notre
plumitif intempestif qu'il « <i>n'hésita pas à exproprier les
grands terratenientes qui les laissaient en jachère... Ça, oui,
c'était un projet socialiste.. », </i><span style="font-style: normal;">c'est
tout de même très exagéré, puisque en fait, il s'est agi d'un
donnant-donnant plutôt "équilibré", puisque sur 100 pour cent des
terres irriguées et rendues cultivables, 60 pour cent restèrent la
propriété des possédants initiaux, échangeant donc 100 pour cent
de terres incultes contre 60 pour cent de terres irriguées.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Les
chiffres très exacts sont les suivants : </span><i>«
95000 hectares transformés en terres irriguées, dont 44000
donnèrent lieu à expropriation, et 34000 de ces 44000 furent
distribués à 4763 colons.... ». </i><span style="font-style: normal;">Toujours
dans les conditions citées précédemment.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Il
ne me vient même pas à l'idée de critiquer ce type d'accord, mais
avouons qu'en termes d’expropriation, il y a pire. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Le
plus marrant reste à venir : </span><i>« Si dans son
apparente naïveté le propos peut surprendre, voire choquer, il n'en
exprime pas moins une opinion largement répandue dans de nombreuses
couches de la société espagnole, que l'on a bien sûr le droit de
taxer de révisionnistes. Mais le fait est là : pour ceux - issus
des classes populaires et non de la bourgeoisie -, qui bénéficièrent
de ce vaste programme, Franco fut plus socialiste que Zapatero ou
Rubalcaba ne le seront jamais »</i><span style="font-style: normal;">.
</span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNmDhWIjtRvcoAICOFtaDZHxTlwld5uZZ7JrlqMxW7Nqzy0IunGTEVurDxDA4-Nq8laFTM9_cCyXJOx1GEAHjP8tuCFhF6mpuCOz2xeTcgUnXYRMrq3XbCS2wFfEmTXNztoslYb680As/s1600/caidos.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNmDhWIjtRvcoAICOFtaDZHxTlwld5uZZ7JrlqMxW7Nqzy0IunGTEVurDxDA4-Nq8laFTM9_cCyXJOx1GEAHjP8tuCFhF6mpuCOz2xeTcgUnXYRMrq3XbCS2wFfEmTXNztoslYb680As/s320/caidos.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-style: normal;">Concernant
Zapatero et Rubalcaba, je laisse Monsieur Viard à son appréciation,
mais traiter Franco de </span><i>« socialiste »</i><span style="font-style: normal;">
va le faire se retourner dans sa tombe, </span><span style="font-style: normal;">voire
se réfugier au sommet de la croix du </span><i>Valle de los Caidos</i><span style="font-style: normal;">.
</span><span style="font-style: normal;">et c'est même une attaque
tout à fait déloyale. Pourquoi pas communiste ou franc maçon!
Je signalerai seulement que les fascistes se nommaient </span><i>«
national-socialis</i><i>tes</i><i> »</i><span style="font-style: normal;">.
Pas plus que je ne reviendrai sur les prétentions </span><i>« sociales »</i><span style="font-style: normal;">
et </span><i>« révolutionnaires »</i><span style="font-style: normal;">
de la </span><i>Falange</i><span style="font-style: normal;">
initiale, pourtant très fasciste, celle de « l'</span><i>ausente</i><span style="font-style: normal;"> »,
Jose Antonio Primo de Rivera, très critique dans les débuts du
franquisme sur l’absence de politique sociale voire de non
séparation de l’Église et de l’État. </span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Enfin,
l’allusion faite au </span><i>« révisionnisme »</i><span style="font-style: normal;">
espagnol, évidemment, </span><span style="font-style: normal;">est
également inappropriée. Mais c'est une habitude de confondre certains
termes lorsqu'on parle de l'Espagne, </span><i>« révisionnisme »</i><span style="font-style: normal;">
en fait partie, tout comme </span><i>« libéralisme »</i><span style="font-style: normal;">.
</span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVPPR2vKqY7C2CWtdNQXJ6Mx_BEm_dFwgjb7OPKY2imK6r5q4_sVsp43GjyT2zXrNscGpJfml_Fiuw7K-sOw1O73IS7iaFkIUB7fUdZQWueoTbargbYXBT0CEyR2CR1BRUff5-WnSMFqE/s1600/200px-PIO_MOA.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVPPR2vKqY7C2CWtdNQXJ6Mx_BEm_dFwgjb7OPKY2imK6r5q4_sVsp43GjyT2zXrNscGpJfml_Fiuw7K-sOw1O73IS7iaFkIUB7fUdZQWueoTbargbYXBT0CEyR2CR1BRUff5-WnSMFqE/s320/200px-PIO_MOA.jpg" width="256" /></a></div>
<span style="font-style: normal;">Le
</span><em>« révisionnisme »,</em> dont le "pape" est Pio Moa<em>,</em> <span style="font-style: normal;">fait référence à une interprétation de l'Histoire de la Guerre
Civile Espagnole, qui voudrait que celle ci ait débuté à l'automne 1934 lors des émeutes ouvrières des Asturies. C'est une
façon, une nouvelle fois de s'exonérer d'une responsabilité des
militaires, celle de s'être rebellés contre un pouvoir
démocratiquement installé. J'en parlerai probablement plus en
détails. Ceci a à voir, certes, avec une nostalgie du franquisme,
voire dans certains cas du fascisme, et en tous cas rien à voir avec
le fait de respecter l'Histoire dans sa complexité, qui est
l'antithèse exacte du </span><i>« révisionnisme »</i><span style="font-style: normal;">.
</span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Tout
ça finalement pour nous expliquer combien il est nécessaire de se
convaincre que tout n’est pas blanc ou noir. Après tout, Hitler
avait aussi </span><span style="font-style: normal;">construit</span><span style="font-style: normal;">
plein </span><span style="font-style: normal;">d’autoroutes.</span></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-style: normal;">Le
texte complet de l'aède du Boucau : <a href="http://www.tierrastaurinas.com/terrestaurines/actus/01-02-13/25-02-132.php">http://www.tierrastaurinas.com/terrestaurines/actus/01-02-13/25-02-132.php</a></span>
</div>
<br />
<div align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
el Chulohttp://www.blogger.com/profile/15835893041863915977noreply@blogger.com11