Navalon de tentadeo

Navalon de tentadeo
Navalon de tentadero. Photo de Carmen Esteban avec sa permission

jeudi 14 juin 2012

Le coeur au bord des larmes!


A mon âge, je devrais m’en foutre. Ou cela devrait me faire marrer.
Et même dirais-je lorsque dans mes pulsions juvéniles plutôt anar, je me refusais à voter, mettant sur un même pied ce que je détestais et ce que je n’aimais pas vraiment, je ne pense pas que j’aurais applaudi cela.
Et je me demande surtout, quel esprit vénitien, tendance Borgia, peut avoir imaginé une telle merde.
Bien sûr, la Ségolène, elle en a agacé, c’est un euphémisme, plus d’un, depuis sa campagne présidentielle si ratée, moi y compris, bien sûr, elle a autant de charisme qu’un tampon Gex, (vous vous souvenez? un tampon Gex en vaut deux, et il nettoie bien mieux) , bien sûr, son auto proclamation comme future présidente de l’Assemblée Nationale avait quelque chose de pathétique,  et même  vous  avouerai je lorsqu’elle fut ministre de Mitterrand, pour déjeuner tous les jours à portée de son ministère et partageant souvent le repas avec quelques-uns ou unes de ses « employé(e)s », j’ai entendu parler de certain « autoritarisme » pour faire simple, et ne pas tirer sur une ambulance.
Donc voilà, ces dames qui ont eu ou ont le privilège de partager la couche du Roi, lavent leur linge sale au moment le plus lamentablement ringard.
Et je ne peux m’empêcher de penser que le Roi, qui jamais ne devait intervenir dans la campagne, sinon pour dire qu’il avait besoin d’une majorité, soutient l’Ex, comme la seule légitime, alors que sa « compagne » la flingue.
Merde, ne me dites pas qu’ainsi il aura la conscience tranquille, puisque d’un côté il aura soutenu l’Ex, et de l’autre, il l’aura flinguée. Neutralité parfaite.
Voilà, ce  n’est pas une révolte de ma part, c’est une tristesse infinie, celle des espoirs déjà déçus, de la médiocrité et peut être, le cœur au bord des larmes.

2 commentaires:

Xavier KLEIN a dit…

Je te comprends et je partage ta tristesse. Tout cela a quelque chose de misérable, de quelque point que l'on aborde le sujet.
Un président voulu normal qui commence d'emblée par des intrigues de cour ottomane, avec règlements de comptes entre l'épouse délaissée et la nouvelle sultane. La favorite s'acharnant à mitrailler l'ambulance.
Tant d'efforts, tant d'ambition royale déçue, tant de roches tarpéïennes près du capitole élyséen, tant de désir de domination effondré et la rançon à payer cash!
Tant d'humiliations après tant de superbe!
Et tant de signes de décadence dans ces lamentables atteintes à la dignité de l'état souverain et à l'exercice du pouvoir au nom du peuple français.
Après le cocufiage du petit Nicolas, la scène de ménage juste déguisée entre poissardes du père François!
Il paraît que l'on a les politiques qu'on mérite...

Maja Lola a dit…

Ne sois pas triste Chulo et garde tes convictions et illusions .... après tout ce ne sont que des histoires d'alcôve ... elles ont toujours existé mais avaient l'élégance de rester dans le domaine du privé (dans la simple relation de couple).

Ce déballage grotesque est loin de donner de la hauteur à l'homme d'état qui semble plus subir que maîtriser. Au fait, a-t-on besoin d'une première dame de France ? Le terme a une connotation prestigieuse qui semble ne plus être de mise et qui finit par porter ombrage à d'autres dames précédentes qui elles, ont eu l'élégance et la force de caractère d'éviter de déballer leur linge sale comme une vulgaire Maame Michu d'un reality show ... ce qui ne les empêchait pas certainement de régler leurs comptes at home.

Un beso