J'en ai plus Cassez!
Cette friCassez de jérémiades,
Finit par me les briser
Et me Cassez les pieds.
Si ça continue je vais me Cassez avec gros Gégé,
Cassez une croute avec Poutine.
Navalon de tentadeo

Navalon de tentadero. Photo de Carmen Esteban avec sa permission
dimanche 27 janvier 2013
mercredi 9 janvier 2013
Entre écoeurement et tristesse!
Entre écœurement et tristesse, voilà, oui, écœurement et tristesse,
ainsi commence cette putain d’année 2013, après cette putain d’année 2012, sans
parler des précédentes.
Un bon point, je ne fume toujours pas et ce, depuis le 2
janvier 2012, précisément. Mes poumons ont des ampleurs de cornemuse, je ne
sais en fait si c’est bon ou mauvais, c’est quelque chose que j’ai réussi. Avec comme l’œil dans la tombe de Totor, l’envie
de fumer, qui me cligne de l’œil tel un travelo au bois de Boulogne. Voilà,
pour le reste ! Rien !
Tristesse donc, tristesse oui, tant de sujets de tristesse !
On me dit, que le libéralisme est le comble de la liberté. Voui !!!!!!
Moi, je veux bien. En même temps, je lis, je lis, toujours sur le même sujet.
Cette gauche dont je suis qui depuis l’après-guerre a toujours perdu ses
combats.
Et si on regarde bien, c’est elle, cette gauche, diverse, bigarrée,
divisée, sectaire, qui a perdu la Guerre d’Espagne, même si, le fameux non interventionnisme
n’y est pas pour rien.
Et parce que je vois des points communs terribles entre les deux
périodes, je me dis que nous allons en
chier.
Car regardez bien, non seulement, il se savait que les riches
avaient le pouvoir, subtil et souterrain, c’étaient les années Pompidou, là
non, c’est en toute lumière, cynisme et impunité.
Mais bon, lorsque le travail est si rare qu’il est le fait
du Prince, lorsque les gens ont tellement peur de le perdre qu’ils en
deviennent veules, faibles ou malheureux, lorsque TOUS les corps constitués, je
dis bien TOUS, communient à cette religion immorale, alors, les riches abusent.
Et insensiblement, inexorablement, on va vers quelque chose de violent ou de
révolutionnaire peut être.
Etre de plus en plus riche en faisant de plus en plus de
pauvres serait une expression définitive de la liberté.
Et lorsqu’on cède devant les protestations grotesques des
soit disant Pigeons ces zombies en majorité de la bulle Internet, ces patrons branleurs
et asociaux qui n’embauchent que des auto entrepreneurs, à mes yeux, on se discrédite
totalement, et surtout, on ne peut pas gouverner en faisant plaisir à tout le
monde. Les pigeons eux, n’ont pas
renoncé à leurs délires de Loto. Ils ont foutu l’économie en l’air, ils
continuent. Cette ère est celle du virtuel. Mais ils ont gagné, écœurement !
Mais quel besoin nom de Dieu, lorsqu’on est sûr de sa
doctrine, et de son modèle de société, d’aller faire diversion avec des
problèmes dits « sociétaux ».
Cette putain de société de communication, surtout lorsque
cette communication professionnelle, vide de tout sens des postures après tout
admissibles, pour leur substituer des dogmes. On fuit la complexité, au profit
du dogme.
Et regardez bien, ces empaffés du FMI, viennent de s’apercevoir
que dans leur modèle mathématique de la rigueur ils se plantaient, et qu’en
fait, elle appauvrissait bien plus que prévu, la rigueur !
Ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre. Le monde
serait donc à la merci d’une erreur de
raisonnement, voire encore pire, d’une erreur de calcul d’un crâne d’œuf. De
qui se moque-t-on ?
Ecœurement, le bouddha Depardieu qui se prend pour un
penseur. Et toutes les chaînes qui relaient cette connerie d’ivrogne. Voilà donc, la liberté serait en danger.
Mais nom de dieu, lorsqu’il y a des problèmes aussi lourds
que le chômage, que cette misère qui s’abat sur des familles qui ne demandent
qu’à travailler, on nous rebat les oreilles avec le mariage homosexuel, ou son
débat à l’école, ou que sais-je, ces putains de 75 pour cent qui ne rapportent
rien, je me dis que cette communication est pitoyable, car les symboles si on
regarde bien, c’est extrêmement dangereux.
Car le seul symbole triomphant, aujourd’hui, on l’a
introduit dans le quotidien des gens : la bourse, les pipoles, le pognon.
Franco était un virtuose du symbole : l’Alcazar de
Toledo, la « mano incorupta », peut-être même d‘autres encore plus innommables.
Nous c’est le pognon, les états d’âmes de Madame Parisot, de la Bourse et des
Agences de cotation.
Alors laissez donc le symbolisme où il est, c’est-à-dire dans
la poésie, et faites enfin de la politique, celle pour laquelle vous avez été
élus. Bien sûr que c’est difficile, surtout lorsqu’on n’est pas tout à fait
convaincu ! Après tout à l’ENA, on doit choisir son camp en fonction de son
projet de carrière, ce qui simplifie les « questionnements », comme
dit mon psy.
Je dirai seulement « tristesse » car les problèmes
ne sont vraiment pas de la même ampleur :
je parle de la paupérisation de la société, du cynisme, de l’absence de vraie
politique, par rapport au minuscule problème de la corrida.
Et là, on nous promet un virage à 180 degrés, et ce, avec
les mêmes toreros, les mêmes organisateurs et les mêmes toros au moins encore pour
3 ou 4 ans, car les « camadas » sont faites.
Donc entendons-nous bien il faut du Prieto de la Cal, pur
Veragua, on se marre, du Cuadri, partout, de l’Escolar partout, et surtout du
Portugais partout.
Problème tout de même, les camadas sont faites, donc on va
devoir racler dans les fonds de tiroirs ou se rabattre sur d’improbables pures origines !
Et, encore plus grave, dans cet improbable mouvement de
balancier, il va falloir que systématiquement les toros partent du centre de l’arène
sur les forteresses volantes piqueuses qui n’ont rien d’abeilles mais plutôt de
plateformes de forage.
Eh bien, pas seulement pour emmerder, je dis qu’un manso peut partir de très loin sur des piques, et si
le cite bras levé du picador est beau, il ne doit pas occulter que le toro se brise
sur le cheval, qu’il est piqué très en arrière, ou tombé sur l’épaule, et que
de fait, la carioca est automatique. Je veux dire que répéter cela au moins
deux fois sinon trois, ne signifie rien, que cela dure trop longtemps, et que
le toro s’y détruit.
Sans ajouter que le picador présente le flanc du cheval, où
il est le plus protégé et non l’épaule, évidemment, ce qui entraine
mécaniquement une jolie carioca sous les vivats de la foule.
Passer d’un extrême à l’autre est tout simplement une ânerie.
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