Navalon de tentadeo

Navalon de tentadeo
Navalon de tentadero. Photo de Carmen Esteban avec sa permission

dimanche 16 août 2015

Immense corrida de Pedraza de Yeltes.


On attendait les Pedraza au virage. On ne fut pas déçu. De la bravoure, de la noblesse souvent, et de la caste. Un trapio impressionnant, des têtes à donner des cauchemars aux toreros, longs, hauts, puissants.

Ils livrèrent tous un vrai combat, âpre, exigeant, avec des tercios de pique hallucinants qui mirent une fois de plus en évidence la toreria des chevaux de Bonijol et des picadors, pour une fois fêtés.

 J’en ai vu au bord des larmes près de moi, émus par ce spectacle d’un autre temps, ou sans mots pour dire ce qu’ils ressentaient.

Et ce sixième toro, une montagne de nerf de sauvagerie et de bravoure pure. Del Alamo l’avait plutôt bien entrepris à la cape, mais dès qu’on ouvrit la porte du patio de caballos, à l’autre bout de la piste, on laissa échapper le monstre qui partit directement sur le cheval. S’en suivit un tercio hallucinant, le toro poussant comme un enragé, y compris sur le cheval démonté. Chutes bien sûr, peur pour le cheval et pour le picador.

Lorsqu’enfin le monstre lâcha le cheval, ou plus exactement lorsqu’enfin on réussit à l’en détourner, il sema la panique pour les banderilles. Del Alamo eut l’immense mérite de faire face à ce grand toro et, à sortir une vraie bonne faena, car le Pedraza était plutôt noble, type piquant encasté. Une bonne estocade et un tour de piste pour cet immense toro, qui réellement, s’il avait pu être correctement géré à la pique, était, à mon avis d’indulto car plus que complet. Del Alamo avait déjà coupé une oreille à un extraordinaire rouquin, brave aussi, bien sûr, et avec une alegria dans la charge incroyable. Vuelta aussi pour cet extraordinaire toro.

Nous étions beaucoup à nous dire que nous n’avions peut être jamais vu une corrida aussi complète, aussi émotionnante.

ET maintenant venons en au  hiatus. Une partie du public, la plus gueularde, refusa la sortie à hombros du torero. Chacune de ses oreilles était plaquée or pourtant. Que lui reprochait-on ? D’avoir perdu le contrôle du toro pour les piques, sûrement. C’est cruel, car nul ne sait si quiconque aurait pu contenir ce volcan de bravoure brute et de sauvagerie, (fiereza). Ensuite il fallut le consentir, ce que le petit homme fit très bien.

Continuons. Commentaire ce matin de Terres Taurines d’un mystérieux correspondant. Je copie et colle :

« Le succès remporté par la ganaderia de Pedraza au détriment des toreros et surtout de Juan del Alamo, injustement maltraité par le public qui ne le laissa pas sortir a hombros, ne doit pas masquer l'absence d'identité de ce troupeau, ni franchement toriste, ni réellement de qualité, mais dont les toros font parfois illusion en imposant leur masse physique qu'il ne faut pas confondre avec la véritable bravoure ».

Certes, ce n’est pas Viard qui a écrit cette connerie, mais il est responsable de sa publication.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Re-Coucou...!

Olé ,Olé, Olé y..... Olé !!

Txulo ladit , laecrit et labiendit.!!

.Punto.

ernesto+tard

Anonyme a dit…



pardon: laécrit etnon..laecrit !

el Chulo a dit…

Ton exigence orthographique fait plaisir à voir, vieux forban d'euskadi. Je parlerai bientôt de Unamuno!

Anonyme a dit…

..Et moi,..j'en parlerai à mon cheval d'épique, mon cher vieux kanasson "Whaoouh".
Celui que nous avons parfois..monté..à l'envers..dans le décor.
ernesto-hu

el Chulo a dit…

C'est vrai que nous avons beaucoup monté ce canasson, vieille crapule!

Anonyme a dit…


..Krappule..avec 2 p !!

ernesto del pepe