Depuis quelques jours, et surtout hier, la situation se tend ici. Je m'assieds devant mon ordi et vlan : « Tu n'as pas autre chose à faire ? ». C'est perfide et imparable.
Depuis un mois les médicaments sont prêts. Une pharmacie ambulante. Donc, tout bien rangé dans des petits bacs en plastique. Nous pouvons faire face à à peu près toutes les affections : bronchite, dysentérie, rhume des foins et autres allergies. Et le palu ! Ah le palu. Le Lariam avait failli me tuer. « Que prenez vous pour le palu m'avait demandé en 1999 une hôtesse ? », « Du Lariam ». Elle m'avait regardé d'un air compatissant. Ils s'étaient succédés à mon siège, avec des « Monsieur prend du Lariam ». Un steeward avait commenté : « Mieux vaut le palu ». J'ai compris pourquoi. Je suis passé ensuite à la Malarone. Pas extra. Je dois avoir un organisme de mauviette. Là bas, ils m'ont conseillé la Savarine. Première dose ce matin. J'ai eu le malheur de regarder les effets secondaires. Dios mio ! J'attends donc les étourdissements, les hallucinations, les problèmes dermatologiques, intestinaux, hépatiques. On verra bien.
Puis les cadeaux, les livres pour L, et diverses choses qui pèsent, l'ancien ordi de mon épouse pour Nathalie la jolie future médecin, . C'est une tradition là bas. On aime aussi leur faire plaisir. Bon une valise de plus.
Et puis, que va t'on mettre en soute et en cabine. La balance chauffe, la tension aussi. Et puis il faut prévoir hiver et été. A Majunga il fait chaud mais à Tana il peut faire plutôt frisquet. Double ration donc de vêtements.
Je fais le dos rond, plus de « arrête donc de râler » qui me vaudrait « fais le toi ! ».
Mathilde s'y met depuis une semaine ! « Maman tu m'as pris ça ? » qui déclenche un hurlement de hyène blessée. « Tu pourrais t'occuper de ta valise ». Fielleusement, j'en rajoute : « Mathilde tu as treize ans, tu exagères quand même » qui me vaut un déloyal « Tu n'en fais pas plus » de la part de ma moitié. « Tu vois » en rajoute ma peste ado, qui en remet une couche, « Toi tu ne t'occupes que de ton appareil de photo ». L'attaque est vile
Bref ils nous attendent avec leurs rires, leur incroyable gentillesse. « Mora, mora » dirait Mamy. Ce qui signifie à peu près « tranquille » ou « cool ».
Donc avant de partir, mes amigos, bons toros tout de même, bons rires, et bonnes bouteilles, ceux là se reconnaîtront. Besos à mes amies du blog. Tiens, Lola, ce dimanche nous irons à la messe du Père Pedro, 3 à 4000 personnes sur sa colline. Il paraît que c'est incroyable autant qu'un « Chulo » à l'office. Ne me reste plus qu'a choisir les livres que je vais emmener.
5 commentaires:
Chapeau, MONSIEUR Chulo!
¡Y abrazo, hasta prontito!
Effervescence des préparatifs de voyage .... c'est tellement vrai !
Je pense qu'une messe du padre Pedro mérite ta présence comme celle des milliers de démunis auxquels il apporte tant ...
Buen viaje ! Hasta pronto ! Y un beso
Bon voyage donc, Chulo ami!
Et, puisque tu vas à l'office dimanche, prie pour nous... et même pour DD, surtout pour DD - car il faut beaucoup prier pour ceux qui ont beaucoup péché.
Abrazo fraternel - Bernard "largo campo"
Tu devrais essayer la viardine, beaucoup d'effets secondaires (on hallucine, on urticaire, ça vous fait chier, ça vous fait vomir, ça provoque des crises de foi taurines, sans compter les hémorroïdes à force de se faire baiser), mais celui qui n'en meurt pas (de rire) en sort plus fort.
Par contre, contre-indiqué pour la peste brune!
Va à la messe mon petit, si ça ne te fais pas du bien, ça ne ne peut pas te faire de mal, surtout avec le Père Pedro.
Au fait, il faudra que je te raconte un jour l'histoire de Pedro l'âne, qui empêche la chute des chevaux.
Ne nous ramènes pas de maladies, ni de pénis autochtones.
Buen camino, estimado amigo...
Buen viaje, Chulo, besos a la princesa Roja y hasta la vuelta.
Ah, te he dejado una letrita en la barrablog de Ludo, chichín, amigos, que pasen ustedes un buen y torero verano.
La condesa de Estraza
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