Navalon de tentadeo

Navalon de tentadeo
Navalon de tentadero. Photo de Carmen Esteban avec sa permission

mardi 21 juin 2011

FRANCO DEDE

Hier, Xavier, l'infatigable dénicheur de trésors sur le web me donna ce lien.



Vous pouvez en trouver une traduction hâtive, sur le site de Xavier :http://www.bregaorthez.blogspot.com/ et une fois de plus, je dois remercier ma Maja Lola, encore une Dolores, élégante, cultivée et très chère amie de la blogosphère pour son assistance. En effet, l'auteur du texte n'est ni Perez Galdos, ni Unamuno encore moins Miguel Hernandez, mais on sent l'écriture dans l'urgence, et disons une certaine confusion colérique qui ne facilitait pas le boulot des traducteurs. Bref Xavier vous livre une version « respectable » du texte.



Tout est parti de l'absence de La Mesa del Toro et du flamboyant inénarrable du Boucau à une réunion de l'ANPTE qui regroupe les Présidents de Corridas et essaye de structurer les efforts afin de monter un dossier pour l'UNESCO de Corrida Bien Immatériel de l'Humanité. Par contre, François Zumbliehl y assistait au grand dam du Caudillo furieux, Dédé de Soustons, celui qui supervise tout ce qui concerne l'avenir mondial de los Toros.



Bref, l’intempérant se répandit dans le journal « el Mundo » comme par hasard, pour ceux qui connaissent, disant que Zumbiehl ne représentait que lui même. En gros, « ils devraient travailler au lieu de rechercher les photos » et le Vice Président de l 'OCT François Zumbiehl « ne représente que lui même».



Entendons nous bien, je sais que la Mesa del Toro regroupe tous les éleveurs ancienne méthode Ppistes et fascistoides et les ridicules figuritas artistes, analphabètes, cupides, fossoyeurs de la corrida. à vomir ! Donc ici, la force de frappe est colossale et cela a déjà commencé avec les grotesques ILP. Et l'indécent renifleur de pognon suit les traces comme un chien. Merde ça sent le fric, c'est bon ça Coco pour Tierras Taurinas. Et pour le « consulting » en inscription au patrimoine machin. L'indécent est une référence mondiale. C'est sous entendu dans le texte, moi je n'aurais jamais osé dire cela et même, cela me semble très exagéré. Mais les ibères sont ainsi, surtout les jaloux.



L'ANPTE que Dédé, le fluorescent irascible du Boucau veut dézinguer, regroupe les Présidents de Corridas et bien sûr, on comprend que par extraction sociologique, ils sont plus près de l'Intérieur que de la Culture de nos déliquescentes figuritas . Bon, j'aurais tendance à faire confiance à Zumbiehl et dire que quels que soient les reproches qu'on peut leur adresser, leur projet est construit. Transfert de Technologie de Zumbiehl.



Zumbiehl, je ne le connais pas, sinon par ses écrits. J'imagine un homme qui n'a pas besoin de la corrida pour vivre, encore moins pour exister, et ceci est d'une immense importance, par rapport à l'inénarrable, d'une grande élégance qui transpire dans son écriture, bref un intellectuel d'une certaine façon. Et bien sûr, je m'interrogeais sur ce qu'un homme d'une telle culture, élégance, humanisme et recul pouvait avoir à voir avec notre charognard écumant du Boucau.



Il semble qu'il ait désobéi au furieux Caudillo du Boucau, et celui ci, profitant de ses pestilentiels supports politiques et selon l'ANPTE financiers, l'allume dans el Mundo. Encore une fois comme par hasard, je parle du journal El Mundo, pour les connaisseurs.



Mais au delà de tout, ce qui m'intéresse dans ce texte, c'est plus ou moins en creux, mais très subtilement vivace, une critique des agissements politicards de l'illuminé réverbéré du Boucau.



. lisez bien vous verrez que son analyse de l'affaire barcelonaise était idiote, partielle et surtout partiale, emboîtant le pas de ses copains du PP qui n'a rien d'autre à dire et des nationalistes de la CEU.



. lisez bien et vous verrez combien la situation est différente en Espagne et en France. En Espagne ce sont 17 communautés qui ont à trancher sur le devenir de la Fiesta, en France personne ne s'en préoccupait réellement jusqu'à ce que l'ahuri du Boucau ne ramène sa fraise.



.Le crime de Zapatero, surtout remettre entre les mains des communautés ce qui est de leur compétence. Mais notre épagneul landais du Boucau, renifleur de fric, semble t'il, a bien compris où était le pognon : CeU, PP, Esperanza, les éleveurs et nos crétins vêtus de lumière, autrement dit la Mesa. Et quand d'une façon idiote, le PP qui n'a rien d'autre à dire, politise la corrida, avec le risque terrible de raidissement là où existait une tolérance indifférente, c'est encore le Zapatero qui déguste, lui qui n'en a rien à foutre de la corrida, peut être aussi parce que l'Espagne a d’autres problèmes que la gloire du cyclothymique du Boucau.



Fort de ce triomphe espagnol, l’incandescent du Boucau, le Bernard Henri Levy de la corrida, mais encore plus de droite, nous en met une couche en France, gonflé comme un crapaud pustuleux, dans sa gloire usurpée du Patrimoine de mes machins et invite tout le monde, dans la foulée d'une dame du Modef raclant les voix à toutes dents, à se joindre à une lettre de remerciements à Sarkosy.



Mais voilà dans ce texte furibard, tout est dit : la corrida n'est pas un objet politique, arrête de nous prendre pour des cons, nous avons bien compris tes mobiles, nous ne sommes plus au temps de Napoléon, laisse les espagnols traiter leurs problèmes, nous ne sommes pas dupes.



En vérité et je l'ai écrit déjà, je savais qu'il utilisait en Espagne le drapeau de l'ONCT à son seul profit, je savais qu'il magouillait politiquement et ne comprenais pas comment l'ONCT pouvait adhérer à ces agissements qui l'engageaient, j'étais fatigué de le dire puisque tout le monde trouvait cela parfait, j'ai la réponse espagnole. Ce dont je suis sûr, monsieur Zumbiehl c'est que vous méritez mieux que ce pitre pathétique, l 'ONCT je ne sais pas, vous, j'en suis sûr.



Et bien sûr le pompon fut quand il engagea l'ONCT dans son analyse pitoyable, dégueulasse du « devoir de mémoire », qui lui, est exclusivement espagnol. C'est qu'il ne recule devant rien pour complaire à ses nouveaux maîtres néo franquistes.



Écrivant cela, je pense à Franco, mu par son insubmersible désir d'exister, de dominer. Sans le moindre engagement autre que lui même, manipulateur, menteur, exempt de toute idéologie autre que celle de perdurer, habile, mystificateur, ignorant la critique, persuadé de sa dimension divine.



Chacun a le Caudillo qu'il peut !

3 commentaires:

Ludovic Pautier a dit…

et tout est dit.bravo.

ludo

el Chulo a dit…

message subliminal je parle bien de la CeU en particulier de Madrid, opposée à tout indépendantisme et très jacobine, peut être incorrectement qualifiée de nationaliste et non de la CiU.

pedrito a dit…

Chulo, mon Chulito, mon ami, mon compañero, du fond de ma garganta: ¡ Olééééé !
On t'aime autant qu'on vomit l'innommable!

Abrazo reconnaissant.